Le modèle logique des données
Le modèle logique des données consiste à décrire la structure de données utilisée sans faire référence à un langage de programmation. Il s'agit
donc de préciser le type de données utilisées lors des traitements.
Ainsi, le modèle logique est dépendant du type de base de données utilisé.
Le modèle relationnel
Traduction d'une classe d'enti
Chaque classe d'entité du modèle conceptuel devient une table dans le modèle logique. Les identifiants de la classe d'entité sont appelé
clés de la
table
, tandis que les attributs standards deviennent des attributs de la table, c'est-à-dire des colonnes.
Traduction d'une classe de relation
Le passage du modèle conceptuel au modèle logique au niveau des classes de relation se fait selon les cardinalités des classes d'entité participant
à la relation :
si une des classes d'entités possède une cardinalité faible :
la table aura comme attributs, les attributs de la classe ayant une cardinalité faible, puis le (ou les) attribut(s) de relation et enfin les attributs de
la seconde classe précédé du nom de la classe
si les deux classes d'entités possèdent une cardinalité forte :
la table aura comme attributs, les attributs des deux classes de relation précédés des noms des classes respectives, puis le (ou les) attribut(s) de
relation
Traduction d'une classe d'agrégation
Dans le cas de la présence d'une classe d'agrégation, la classe d'entité agrégée a comme attributs supplémentaires les attributs de la classe
d'entité agrégeante
Le modèle physique
Cette étape consiste à implémenter le modèle dans le SGBD, c'est-à-dire le traduire dans un langage de définition de données.
Le langage généralement utilisé pour ce type d'opération est le SQL, et plus spécialement le langage de définition de données du SQL.
Rappel sur le modèle relationnel
Passage du MCD au MR
Normalisation du modèle relationnel
Dépendance fonctionnelle
Intérêt de la normalisation
Les diagrammes de flux
Rappel sur le modèle relationnel
C'est un modèle LOGIQUE de donnée, celui qui correspond à l'organisation des données dans
les bases de données relationnelles (il existe d'autres organisations de bases de données :
hiérarchique,réseau, objet,… ).
Les SGBD actuels les plus courants sont relationnels (Oracle, SQL Server, Access, MySQL,
… )
Un modèle relationnel est composé de relations, encore appelée tables. Ces tables sont
décrites par des attributs ou champs (noms de colonnes). Pour décrire une relation, on
indique tout simplement son nom en majuscule, suivi du nom de ses attributs entre
parenthèses.
L'identifiant d'une relation est composé d'un ou plusieurs attributs qui forment la clé primaire.
Une relation peut faire référence à une autre en utilisant une clé étrangère, qui correspond à
la clé primaire de la relation référencée.
Il n'y a pas de notation officielle pour repérer les clés primaires et étrangères. C'est à vous
d'en adopter une et de l'expliquer en légende. Toutefois, une notation s'est peu à peu
répandue :
on souligne la clé primaire d'un seul trait
on fait précéder (ou suivre) les clés étrangères du symbole #
Chaque ligne (tuple ou enregistrement) d'une table représente une occurrence de l'entité ou
de l'association correspondante.
Passage du MCD au MR
1 Règle 1
2 Règle 2
3 Exception à la règle 1
4 Cas particulier des associations réflexives
o 4.1 Réflexive hiérarchique
o 4.2 Réflexive non hiérarchique
5 Voir aussi
Règle 1
Toute entité devient une relation ayant pour clé primaire son identifiant. Chaque
propriété se transforme en attribut. CLIENT (code_client, nom, prénom,
adresse, code_postal, ville, téléphone)
Remarque : contrairement aux propriétés, les attributs ne doivent pas comporter d'espaces.
Règle 2
Toute association non hiérarchique (de type [n, n] ou de dimension > 2) devient une
relation. La clé primaire est formée par la concaténation (juxtaposition) l'ensemble des
identifiants des entités reliées. Toutes les propriétés éventuelles deviennent des attributs qui
ne peuvent pas faire partie de la clé.
CONCERNER(#numéro_commande, #référence_article, quantité)
Cette règle est valable pour toutes les associations ternaires (ou quaternaires) qui sont
forcément non hiérarchiques (|cardinalités maximales toutes égales à n).
Exception à la règle 1
Les entités n'ayant que leur identifiant comme attribut ne deviennent pas des relations, mais
des attributs dans les autres relations liées.
Avec ce modèle, on mémorise chaque jour pour chaque ouvrier les pièces qu'il a fabriqué et
en quelle quantité. Quand on passe au modèle relationnel, l'entité DATE FABRICATION ne
devient pas une relation, mais un attribut clé dans la relation FABRIQUE issue de
l'association.
FABRIQUE(#code_ouvrier, #référence_pièce, date, quantité). date ici fait partie de la clé
primaire,mais n'est pas clé étrangère
Cas particulier des associations réflexives
Les associations réflexives suivent les règles 2 ou 3 selon les |cardinalités mais posent un
problème particulier : une même propriété va se retrouver deux fois en attribut dans la même
relation. Il faut alors donner un nom différent et significatif aux deux attributs correspondants.
Dans les réflexives, il est conseillé de nommer les branches par des rôles pour pouvoir lire
dans le bon sens l'association. Les rôles aident à nommer les attributs correspondant à
l'association.
Réflexive hiérarchique
(une branche à la cardinalité maxi à 1 et l'autre à n)
règle n° 2
Lecture de l'association :
Règle n°1: l'identifiant de SALARIE va devenir clé primaire et les autres propriétés des
attributs
Règle n°2 : pour traduire l'association [1, n] encadrer, l'identifiant de l'entité SALARIE
devient clé étrangère
l'identifiant de SALARIE matricule se retrouve deux fois dans la relation : comme clé
primaire et comme clé étrangère
On va donc donner un nom différent et significatif à ces deux matricules, par exemple Un
salarié a pour chef 0 ou un seul autre salarié. Un salarié est chef de 0 à n autre(s) salarié.
Traduction en modèle relationnel :
SALARIE(matricule, nom, prénom, fonction,… , #matricule_chef)
[modifier]
Réflexive non hiérarchique
règle n°3
Lecture de l'association
Une pièce entre dans la composition de 0 à plusieurs autres pièces. Une pièce peut être
composée de plusieurs autres pièces. Une pièce entre dans la composition d'une autre un
certain nombre de fois.
ex : La pièce "voiture" est composée de 4 pièces "roue". La pièce "roue" est elle-même
composée d'une pièce "pneu" et d'une pièce "jante".
Une pièce entrant dans la composition d'une autre est appelée composant. Une pièce
composée d'autres pièces est appelée composé. Une roue est à la fois un composant (de
voiture) et un composé (de pneu et jante)
Traduction en modèle relationnel
PIECE(référence, libellé)
COMPOSITION(#référence_composé, #référence_composant, nombre)
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