Mgr Hilarion Alfeyev, Le chantre de la Lumière. Introduction à la spiritualité de
saint Grégoire de Nazianze, Cerf (collection "Théologies"), 2006
NL
I. Biographie
Grégoire écrit bcp sur lui. Estime ses parents, rôle important de sa mère (Nonne, il la juge
"virile"). Vision allgoriques: lui parlent (13), visions mystiques dès l'enfance.
Etudie rhétorique, Origène, Homère, sciences païennes, philosophie, littérature chrétienne.
Rencontre avec Basile à Césarée et Athanase à Alexandrei.
Athènes : école "laïque" : ne fait pas de distinction entre chrétiens et les autres. Y retrouve
Basile avec qui il se lie d'amitié.
Bonne instruction en mythologie (à la différence des autres Pères) (18)
A part Platon et Aristote, ne lit pas les autres philosophes dans le texte mais seulement dans
manuels. Utilise vocabulaire néoplatonicien mais n'a pas une connaissance approfondie de
cette philosophie (18) qu'il connaît surtout à travers Origène.
Compétitions de sophistes agitation traverse la société entière luttes d'influence (19). On
lui propose d'être prof à Athènes, il y reste quelque temps comme rhéteur.
Retour à Nazianze, rhéteur, bapitsé, administration des biens familiaux - contre son gré.
Court séjour chez Basile au Pont où il l'aide à écrire sa fameuse règle, fondement du
monachisme oriental (26). Ensemble ils rédigent une anthologie d'Origène.
G. hésite quelle vie choisir, son père lui impose le sacerdoce ce qu'il vit mal.
Courte retraite auprès de Basile pour se requinquer (29).
Excursus sur conciles autour de la christologie au IVe s.
Pd 10 ans, G. en tant que prêtre seconde son père, G.l'Ancien, évêque de Nazianze. C'est le
moment de l'avènement de Julien l'Apostat. Pas de persécution directe mais interdiction
d'enseigner pour les chrétiens exclusion de fait de la société.
Julien était co-disciple de G à Athènes. G lui adresse deux lettres de réquisitoire.
Basile, pour une question de pouvoir et d'orthodoxie (les 2 étant liés) nomme G en 372
évêque de Sasime, évêché fantoche, ce dont G prend ombrage et se fâche avec Basile. G
n'exerce pas sa fonction mais aide son père à Nazianze.
A la mort de son père en 374, il se réconcilie avec Basile. G continue à s'occuper de Nazianze
où aucun nouvel évêque n'est nommé. Se retire dans le désert dans l'espoir d'échapper à
l'épiscopat (49). 379 mort de Basile.
Même année, Théodose empereur de l'est, il est orthodoxe mais la majorité à Constantinople
est arienne. Théodose appelle G à Constantinople où il subit des représailles de la part de
ariens, même des jets de pierres. Exerce les fonction d'évêque sans être titulaire. N'est
intronisé qu'en 380 après un conflit avec Maxime le cynique qui avait d'abord joué à l'ami - G
écrit son éloge - avant de se faire introniser en cachette, la nuit, sur la chaire officiellement
toujours vacante; mais il est interrompu par la foule avertie, il doit s'exiler.
G inclut la lette q'il lui adresse alors, pleine de remontrances sévères, dans son œuvre - l'a.
explique ce qui peut passer pour un manquement à l'obligation de pardon, par la visée
instructive de la lettre: mettre en garde contre l'hypocrisie.
G considère sa vie comme une leçon éthique (59).
Décide une fois de plus de se retirer ce qui provoque une émeute. Ne revient sur sa décision
qu'au moment où quelqu'un crie qu'avec lui, c'est la Trinité qui s'en va : le souci d'orthodoxie
trinitaire l'emporte sur ses inclinaisons personnelles.