Epreuve pratique IG L’exposé 1 / 2
Epreuve pratique IG
L’exposé 10 minutes
L’exemple est pris sur PC66, l’activité la plus complète. Pour les autres, sauter la partie «Elaboration du
Dictionnaire des Données » (dire qu’il a été fourni avec l’énoncé du cas).
Introduction
Cette activité a pour cadre un magasin de micro-informatique.
Mon objectif était de réaliser une base de données permettant de traiter sa gestion des ventes.
J’ai réalisé cette activité individuellement en 4 semaines.
L’activité comprend 4 grandes parties
1. La modélisation
2. La réalisation de la base de données sur ACCESS et les requêtes
3. La réalisation sur EXCEL d’une facture
4. L’ algorithmique
Première partie : La modélisation
L’énoncé du cas me donnait le descriptif des documents utilisés . J’ai donc utilisé la méthode des
documents pour modéliser le problème.
Première grande étape l’élaboration du Dictionnaire des Données
Cette étape se subdivise en 4 phases
1. Relever les propriétés de chaque document
2. Eliminer les synonymes (c’est à dire les propriétés qui peuvent avoir un nom différent, mais
représentent la même chose) et renommer les polysèmes (qui eux ont le même nom, mais
représentent des choses différentes) .
3. Classer les propriétés en Non-calculées, Calculées, Compteur et Paramètres.
4. Elaborer le Dictionnaire des Données en éliminant les propriétés calculées (car on peut les
retrouver) et les paramètres (car ils n’ont qu’une seule valeur, donc inutile de les mettre dans la
base de données) .
Deuxième étape le graphe des dépendances fonctionnelles
A l’aide du Dictionnaire des Données et des documents, on schématise les dépendances fonctionnelles
entre les propriétés. On voit sur ce schéma qu’il y a une dépendance fonctionnelle entre la propriété
NoClt et ma propriété NomClt, car si l’on connaît une valeur précise du N0 client, par exemple 411012 ;
on connaît une valeur et une seule de son Nom (Dubernard).
Troisième étape Le Modèle Conceptuel des Données .
IL y a trois gles pour passer du graphe des dépendances fonctionnelles au Modèle Conceptuel des
Données.
1. Les propriétés dépendant directement d’une propriété source, O comme ici cet ensemble de
propriétés de la propriété NoClt, vont constituer une entité ( ici l’entité CLIENT). La propriété
source devient l’identififiant de l’entité.
2. Une dépendance fonctionnelle entre deux propriétés sources génère une association hiérarchique.
O Ici, cette dépendance fonctionnelle entre NoCde et NoClt donne O l’association PASSER
3. Lorsqu’une propriété, comme ici la propriété Qt dépend de plusieurs sources, NoCde et CdArt,
elle génère une association non hiérarchique ( ici COMPOSER). La propriété est alors portée
par l’association.
Ensuite, on place les cardinalités, c’est à dire les nombres minimal et maximal de fois que l’entité
participe dans l’association. Par exemple, un client donné passe au minimum une et au maximum
plusieurs commandes. Une commande donnée est passée par un et un seul client, Cette cardinalité
maximale à I caractérise une association hiérarchique. Par contre, pour une association non hiérarchique,
Epreuve pratique IG L’exposé 2 / 2
les cardinalités maximales sont toujours à N. Une commande donnée est composée au minimum de un
et au maximum de plusieurs articles. Un article donné compose au minimum aucune et au maximum
plusieurs commandes.
Quatrième étape: le Modèle Logique des Données (ou Modèle Relationnel)
IL y a trois règles pour passer du graphe des dépendances fonctionnelles au Modèle Conceptuel des
Données.
1. Toute entité du MCD devient relation du Modèle Relationnel. Ici, m’entité CLIENT devient la
relation CLIENT. Les propriétés sappellent maintenant dans le MR des attributs. Et l’identifiant
de l’entité devient la clé primaire de la relation.
2. La relation issue de l’entité fils (cardinalité maximale à 1) hérite en clé étrangère, de l’identifiant
de l’entité père. Ici la relation COMMANDE a NoClt en clé étrangère, préfixée d’un #.
3. Les associations non hiérarchiques deviennent des relations, et la clé primaire est composée des
identifiants des entités reliées, comme par exemple ici la relation COMPOSER.
Deuxième partie La réalisation de la base de données sur ACCESS et les requêtes
Pour deux tables (CLIENT et VENDEUR), j’ai crée leur structure en mode création, puis entré les
données au clavier. Les autres, je les ai importées à partir d’EXCEL en mode nouvelle table. Puis j’ai
ajusté les tailles des champs en fonction du Dictionnaire des Données, mis les clés primaires, et établi les
liens entre les clés primaires et les clés étrangères.
J’ai d’abord analysé les requêtes en tableau, en distinguant les différents opérateurs : PROJECTION,
SELECTION, JOINTURE, plus TRI et REGROUPEMENT . Puis je les ai tapées en SQL standard
(c’est à dire Structured Query Language, le langage de programmation des requêtes) .
Enfin, je les ai réalisées sur l’ordinateur en QBE (Query By Example, qui est un assistant qui génère le
SQL Microsoft).
Troisième partie La réalisation sur EXCEL d’une facture
J’ai d’abord exporté à partir d’ACCESS vers EXCEL une requête, contenant les données d’une facture (
ici sur la feuille DONNEES). Puis j’ai réalisé la feuille FACTURE qui va chercher, grâce à des
formules EXCEL ses éléments dans la feuille DONNEES.
Quatrième partie: L’algorithmique
L’algorithme doit calculer la rémunération des vendeurs, composée d’un fixe de 4 par commande et
d’une prime en fonction des ventes. J’ai donc d’abord exporté à partir d’ACCESS vers EXCEL une
requête, contenant les données nécessaires (nombre de commandes et chiffre d’affaires par vendeur). Puis
j’ai écrit l’algorithme en pseudo-code . Enfin, je l’ai réalisé en langage VBA (Visual Basic Application)
sur EXCEL. Voici une édition du résultat de ce programme VBA .
Conclusion
Cette activité m’a permis de mettre en pratique ce que j’ai appris en modélisation, en langage de requête
et en algorithmique. C’était la première fois que je réalisai un programme assez important en VBA, mais
j’ai bien réussi à le faire fonctionner.
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