http://planetary.so.estec.esa.nl/RSOC ( Vraiment excellent pour
alimenter le projet en données numériques sur les positions et vitesses,
ou prendre des contacts pour de plus amples renseignements). Les
données numériques de certaines étapes de la mission, ont été
récupérées sur ce site et placées dans les fichiers textes, Rosetta0.txt,
Rosetta1.txt, Rosetta2.txt, Rosetta3.txt, Rosetta4-1.txt, Rosetta4-2.txt,
Rosetta5.txt, Rosetta6.txt, Rosetta7-1.txt, Rosetta7-2.txt, fichiers qu'il
vaut mieux exploiter en tant que fichiers textes avec Notepad par
exemple. Le site devrait s'enrichir d'autres données, comme il y est
indiqué en préambule.
http://193.48.190/ephem/animephem/Wirtanen/Wirtanen_src.html
http://nssdc.gsfc.nasa.gov/nmc/tmp/ROSETTA.html ( Intéressant pour
les astéroïdes et des contacts pour renseignements )
L'étude des comètes et des éléments qui la composent, peu pollués par
les radiations, présentent un très grand intérêt pour la compréhension
de la formation du système solaire et peut être de l'apparition de la vie
sur terre.
Les missions précédentes notamment vers Halley, croisée à très grande
vitesse ( environ 70 km/s), n'avaient permis que de prendre des photos
et d'étudier l'environnement du noyau de la comète.
Une étude in situ avec dépôt d'un "package" scientifique à la surface du
noyau, présente donc un grand intérêt. Pour y parvenir, il faut trouver
une comète que l'on puisse prendre en chasse, facilement, pour éviter
une vitesse relative d'approche prohibitive et donc minimiser le coût
propulsif.
46P/WIRTANEN est la candidate idéale, car ses paramètres orbitaux (
voir plus bas), conduisent à un périhélie de 158.2 millions de km, voisin
de l'orbite terrestre, ce qui autorise de démarrer une poursuite à ce
niveau là. De plus l'apogée situé vers 767 millions de km, au niveau de
l'orbite de Jupiter, laisse envisager une mission réalisable.
Or, "monter" vers Jupiter est possible, mais coûteux en terme de
propulsion. D'où l'idée de procéder comme le JPL de la NASA, avec la
mission Galiléo vers Jupiter, en utilisant plusieurs tremplins
gravitationnels sur la Terre et Mars, certes à gains faibles, mais
suffisants pour gagner l'énergie nécessaire pour la trajectoire finale de
poursuite de la comète. Ce grand trajet explique la durée très longue de
ce voyage, au total 10.5 années, ce qui représente le double d'une
mission directe.
La trajectoire de ROSETTA sera donc très similaire à celle de