
Guatemala WT/TPR/G/210
Page 5
I. INTRODUCTION
1. Depuis le dernier examen, le gouvernement guatémaltèque a poursuivi sa politique
d'ouverture commerciale, par la conclusion d'accords commerciaux internationaux.
2. Dans le cadre de cette libéralisation commerciale, le gouvernement s'est fixé notamment pour
objectifs: a) de promouvoir le développement économique et social, par le biais du renforcement de
la libéralisation économique; b) de faire progresser la construction d'une économie ouverte;
c) d'instituer un cadre juridique stable afin d'encourager et de développer l'investissement; d) de
mettre en place des mécanismes qui évitent l'application de mesures unilatérales et discrétionnaires
ayant une incidence sur les courants des échanges; e) de favoriser la coopération entre pays, en partie
par la mise en œuvre de projets spécifiques portant sur des aspects prioritaires du développement.
3. Le présent rapport comprend deux parties. La première a trait à l'environnement de la
politique commerciale et économique du Guatemala, et la seconde porte sur la politique commerciale
du pays, de son intégration au système multilatéral des échanges aux accords commerciaux conclus et
négociés à ce jour.
II. ENVIRONNEMENT DE LA POLITIQUE COMMERCIALE ET ECONOMIQUE
1) ÉVOLUTION DE L'ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE
4. Depuis le dernier examen, les indicateurs macro-économiques du Guatemala se sont
notablement améliorés. Après avoir atteint un taux de croissance de 3,9 pour cent en 2002,
l'économie nationale s'est ralentie en 2003 en raison de la faiblesse des cours de certains produits
d'exportation, de la hausse du prix du pétrole et des incertitudes créées par le processus électoral. À la
suite toutefois de conditions externes favorables, de la discipline des politiques monétaires et fiscales
et d'une réaction positive des agents économiques, l'économie n'a cessé de s'affermir de 2004 à 2007.
Le taux de croissance en valeur réelle du produit intérieur brut (PIB) est passé de 2,5 pour cent par an,
rythme atteint en 2003, à 5,7 pour cent en 2007, ce chiffre étant le plus élevé des 18 dernières années.
C'est – il importe de le signaler – la quatrième année consécutive que ce taux dépasse celui de la
croissance démographique (2,5 pour cent par an). Malgré la décélération de l'économie mondiale, il
est à espérer, d'après les estimations révisées de la banque centrale, que l'économie connaîtra une
croissance de 4,3 pour cent en 2008.
5. L'économie révèle ces dernières années une tendance à s'orienter vers le secteur des services.
Entre 2002 et 2007, la valeur réelle de ces derniers a augmenté à un rythme annuel moyen de 5,1 pour
cent, portant leur part dans le PIB de 56,5 à 59,6 pour cent, ce qui fait d'eux le secteur le plus
dynamique de l'économie au cours de la période considérée. De leur côté, l'agriculture, l'élevage, la
chasse, la sylviculture et la pêche ont affiché une croissance moyenne de 2,7 pour cent par an, de sorte
que leur part dans le PIB est tombée de 14,1 pour cent en 2002 à 13,3 pour cent en 2007. L'industrie
manufacturière a accusé la même tendance à la baisse: avec un taux moyen de croissance de 3,3 pour
cent par an, sa part dans le PIB est passée de 19,2 à 18,5 pour cent.
6. Pour ce qui est de l'investissement, le taux de croissance de la formation brute de capital fixe,
après s'être élevé à 9,3 pour cent en 2002, est tombé à 3,1 et à 0,5 pour cent au cours des deux années
suivantes. Il s'est cependant redressé à compter de 2005, s'établissant cette année-là à 4,3 pour cent et
atteignant en 2006 le pic de 16,7 pour cent, pour se situer finalement à 8,9 pour cent en 2007.