Elle permettra de présenter ce programme, notamment le souhait de mettre en place
des exemples d’itinéraires sylvicoles adaptatifs, prenant en compte les aspects
climatiques, environnementaux et économiques.
2) Informer les propriétaires
Le CRPF anime en collaboration avec les organismes de développement plusieurs réunions
de vulgarisation départementales. Le thème du changement climatique y est abordé de
manière diluée, au travers des techniques sylvicoles.
Mais une réunion de sensibilisation spécifique (3 réunions départementales) permettrait
d’axer l’information sur les connaissances actuelles et les risques liés au changement
climatique.
3) Diagnostic des forêts (module 2 A du projet chênaie Atlantique)
Les zones les plus sensibles pour le chêne pédonculé étant identifiées, il est intéressant
de proposer un diagnostic sur des forêts pilotes dans les 2 zones à risques. Les
propriétaires ayant répondu positivement auront une visite diagnostic qui intégrera :
- les données climatiques,
- les données du sol (valorisation du guide régional des habitats forestiers, 2011),
- les données peuplements (structure, surface terrière, proportion de chacun des
chênes, qualité des arbres, protocoles ARCHI/DEPEFEU).
Ce sont des visites de propriétés qui ont des peuplements dépérissants : ce diagnostic
reprendra la méthodologie étudiée en 2013, en simplifiant la démarche et la prise de
données. Ces exemples permettront d’affiner la prise de données et leur interprétation.
Elles pourront incrémenter l’observatoire mis en place dans le cadre du point 4) de ce
projet. Elles prendront 1 journée sur le terrain et 0,5 j. pour le compte-rendu et la mise
en place dans la base.
20 réunions sont proposées en 2014.
4) Mise en place et suivi de gestion adaptative
Dans certains cas jugés intéressants, et si le propriétaire et le gestionnaire sont
intéressés, suivront :
- la proposition d’itinéraires sylvicoles, en concertation avec les gestionnaires
forestiers,
- leur réalisation,
- le suivi de ces peuplements,
- des communications écrites (article…).
Ces forêts devront être choisies dans les 2 zones afin d’étudier des itinéraires
« curatifs » (zone à risque à court terme) et des itinéraires « préventifs » (zone à
risque à moyen terme). Elles seraient les premières forêts qui constitueraient un
observatoire. Ce dernier sera un lieu d’observation des forêts dépérissantes et
permettra une validation des cartes de dépérissement fournies par l’IDF.
Ces itinéraires devront être économiquement viables et respecter les règles de la
gestion durable (préservation de la biodiversité, des sols).