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Note aux professeurs Bac STI 2004
12V régulés
Vgs
2,5V
R
R
1,9V I
i
I-i
V
V
Ue
Vref
Re
Vbatt
Vz Vref
Lorsque la tension batterie est contante, la régulation de
tension en fonction de la charge peut s'expliquer ainsi:
Icollecteur = Iémetteur = I - i
Vz = Vg - Vsaop = Vbatt - (R - Re).I
La tension Vz peut donc être donc considérée comme
constante, et tout
V en sortie de l'AOP est répercuté
sur la grille du PMOS via les résistances R d'égales
valeurs (R3 et R4 sur la carte).
Il faut pouvoir assurer une grande dynamique sur Vgs car:
- si la charge est nulle, le PMOS n'alimente que l'AOP et le pont
Vgs doit être faible (de l'ordre de 3V)
- à pleine charge (1,7A), si la tension batterie est basse, le PMOS doit conduire avec un RON minimum
Vgs
10V.
Vgs max est assuré quand Saop = 0 et donc Re//R:
On a alors Vgsmax =
Ue
Re
R
ReRUe
RIeR
1
//
.
De plus, le NPN doit être à la limite de la saturation, ce qui s'écrit: Ue = Vbatt - Vcesat - Vgsmax
R étant fixé, on en tire une relation entre Ue et Re:
R est fixé à 100k
Vbattmin pour réguler = 12,5 V (12V + Vshunt + Vds)
Vgsmax = 10V et Vcesat = 0,2V
Ue = 2,3V max
Pour faire plus simple, on fixe Ubase à Vref / 2 ce qui amène Ue = 2,5 - 0,6 = 1,9V
On gagne autant sur Vgsmax qui passe à 10,4V
Re 100 1 9
10 4 1 9 22k k
,
, ,
A noter que le NPN est situé sur le circuit hybride, ce qui n'était pas spécialement demandé. En conséquence, ce
transistor, qui ne dissipe rien, est à la même température que le PMOS. Les variations de Vbe (-2,2 mV/°C) sont
amplifiées par 1+R / Re et la sortie de l'AOP est donc très dépendante de la températue. En revanche, cela permet une
mesure indirecte de celle-ci, bien qu'aucun point test n'existe sur Ue.
A dissipation max, c'est-à-dire quand Vbatt = 14,4V sur lampe 20W, on a: Pdmax = (14,4-12).I = 2,4
1,67 = 4 W
La température s'élève alors de 80°C au dessus de l'ambiante.
Le connecteur 2 points (J6) est une sortie TOR pour la commande du projet BTS.
R35 (1M
) referme le SET du 4013 au 0V quand la carte surveillance est absente.
R18, R19, R31 (1M
) limitent la réinjection de courant quand les TS271 ne sont pas alimentés (jour ou défaut).
R22-R23 (5,6M
): ne pas chercher à mesurer le SET ou le RESET de U4B autrement qu'à travers un suiveur
d'impédance d'entrée presque infinie.
P2: règle le seuil de basculement jour/nuit de la LDR.
D2-R27-C12: apporte une constante de temps longue à l'extinction du feu (nuit/jour) de façon à ne pas éteindre le
feu (contrairement aux pompiers) en cas d'éclairs nocturnes. Cette tempo est de 56s dans l'original mais a été réduite
pour faciliter les tests. En revanche, l'allumage supporte d'être immédiat puisqu'il faut allumer le feu même pour des
périodes brèves (grains, éclipses).
LM385-1.2: justifié par la précision de son coude même à faible courant. Une zener 2,7V est exclue.
4) Carte rythme
CAV1: accélère la fréquence horloge du générateur de rythme pour des tests plus rapides.
cavalier absent: divise la fréquence quartz par 3277 ($CCD)
horloge rythme = 32768Hz / 3277 = 10 Hz
cavalier présent: divise la fréquence quartz par 13 ($00D)
horloge rythme = 32768Hz / 13 = 2521 Hz
On peut ainsi visualiser les rythmes même les plus lents avec un scope sans mémoire. De même pour les
chronogrammes fins du générateur.
R5 aurait due être enlevée. La réaction procurée par R5-R6 n'a qu'un effet négligeable (5%) vis-à-vis de la
constance de temps R6-C4. Cette dernière assure la durée d'activation de l'EEPROM et dans une moindre mesure la
durée du RESET du 4040 (égale à 8 temps de propagation d'une couche CMOS). On ne compte qu'un temps de
propagation dans les 2 portes ET car les poids faibles ne traversent qu'une couche.
Un inverseur à hystérésis (40106) ne peut pas être utilisé pour cette fonction car 2 portes du boîtier sont utilisées en
régime linéaire pour l'oscillateur à quartz.