INITIATION A LA MICRO-INFORMATIQUE (1) INTRODUCTION A LA MICRO-INFORMATIQUE (1) V1.0 03/94 16/04/17 INITIATION A LA MICRO-INFORMATIQUE (1) SOMMAIRE I. INTRODUCTION ..............................................................................................................................1 A. BUT DU DOCUMENT..................................................................................................................1 B. HISTORIQUE ...............................................................................................................................1 C. DEFINITIONS, ABREVIATIONS ET SIGLES ........................................................................1 D. REFERENCES ..............................................................................................................................1 II. GENERALITES ................................................................................................................................2 A. TYPES D'INFORMATIQUE .......................................................................................................2 III. LE MATERIEL ...............................................................................................................................3 A. L'UNITE CENTRALE..................................................................................................................3 1. LA CARTE MERE ......................................................................................................................3 2. LES CARTES D'EXTENSION ...................................................................................................5 3. LES PERIPHERIQUES INTEGRES ...........................................................................................5 B. LES PERIPHERIQUES EXTERNES .........................................................................................6 1. LE CLAVIER ..............................................................................................................................6 2. L'ECRAN .....................................................................................................................................6 3. LA SOURIS .................................................................................................................................6 4. L'IMPRIMANTE .........................................................................................................................6 C. LES AUTRES PERIPHERIQUES ..............................................................................................6 1. LES CDROMS.............................................................................................................................7 2. LES DISQUES MAGNETO-OPTIQUES ...................................................................................7 3. LES SCANNER ...........................................................................................................................7 4. LES STREAMER ........................................................................................................................7 D. LE RESEAU...................................................................................................................................7 IV. LE LOGICIEL .................................................................................................................................8 A. LE SYSTEME D'EXPLOITATION ............................................................................................8 B. L'INTERFACE GRAPHIQUE ....................................................................................................8 16/04/17 INITIATION A LA MICRO-INFORMATIQUE (1) 1/13 I.INTRODUCTION A. BUT DU DOCUMENT Ce document est le support de cours textuel de la sensibilisation consacrée à l'initiation à la micro-informatique. Il est complémentaire aux transparents sur ce sujet. Ce premier volet est destiné à présenter la micro-informatique sans but d'application immédiate. B. HISTORIQUE Les premiers ordinateurs individuels "pour amateur" sont apparus aux US vers les années 70 APPLE TANDY COMMODORE Le Personnal Computer d'IBM copié par de nombreux constructeurs l'a popularisé auprès : du grand public. des entreprises. Seul machine non compatible le MACINTOSH d'APPLE s'est également répandu. COMMODORE avec son AMIGA conserve un créneau comme machine de jeux. C. DEFINITIONS, ABREVIATIONS ET SIGLES Bit : information binaire 0 ou 1. Nécessite un fil pour être codé. Bus : Moyen d'accès pour un ensemble de bit, dans une transmission parallèle, nécessite autant de piste qu'il y a de bit. Circuit imprimé : plaquette sur laquelle sont soudés les circuits intégrés, reliés par des pistes en cuivre. Circuit intégré : Circuit monolithique pouvant comporter des millions de transistors intégrés. Ko : Kilo octets = 1024 octets. Mo : Méga octets = 1024*1024 octets Multitâches : Plusieurs programmes s'exécutent en même temps. Le micro-processeur découpe son temps en passant un peu de temps sur chaque tâche afin que l'utilisateur est l'illusion d'une exécution simultanée. L'intérêt est que si une tâche est en attente d'une entrée sortie, l'autre peut s'exécuter. Muti-utilisateur : Plusieurs utilisateurs équipés chacun d'un ensemble clavier+écran+souris peuvent partager la même unité centrale par le multitâches Octet : Information de 8 bits contenant de 0 à 255 RAM Random Access Memory, mémoire accessible en lecture et écriture (MEV) ROM Read Only Memory, mémoire accessible en lecture seulement (MEM) D. REFERENCES 16/04/17 INITIATION A LA MICRO-INFORMATIQUE (1) 2/13 II.GENERALITES A. TYPES D'INFORMATIQUE On distingue en général : La grosse informatique : Elle est en réduction mais subsiste pour des applications de pointe (recherche) Les minis et mainframe : En voie de disparition, elle constituait un niveau peu puissant mais "économique" pour le travail de groupe. La montée des stations de travail la condamne. Les stations de travail : Puissantes et relativement économique, leur capacité de travailler en groupe leur fait prendre la place des minis. La micro-informatique : A l'origine poste de travail peu puissant individuel et économique, elles mordent progressivement sur le marcher des stations de travail. Quel que soit le type d'informatique, les principes restent les mêmes. La montée en puissance des ordinateurs individuels leur fait redécouvrir ce qui n'était à l'origine accessibles qu'à leurs aînés. 16/04/17 INITIATION A LA MICRO-INFORMATIQUE (1) 3/13 III.LE MATERIEL A. L'UNITE CENTRALE L'unité centrale est une boite qui contient un certain nombre de cartes électroniques et des périphériques intégrés. 1. LA CARTE MERE La carte mère est un circuit imprimé sur lequel on trouve le coeur de l'ordinateur : Le microprocesseur. Le coprocesseur mathématique (si nécessaire) La mémoire cache Les PROMS La mémoire vive (SIMMS). Plus Le CHIPSET : Circuit spécialisé et paramétré qui gère les communications entre les circuits de la carte mère Des connecteurs d'extension a) LE MICROPROCESSEUR Circuit intégré comportant : Des registres avec des données numériques de 16/32/64 bits bits=0..1073741823) Une unité de calcul sur des entiers Une unité de calcul sur des réels Autrefois dans un circuit intégré associé (co processeur mathématique) A présent intégré dans le processeur. (32 Le microprocesseur dialogue avec l'extérieur en indiquant l'adresse de ce à quoi il accède par un bus d'adresse (en général 32bits) et fait transiter les données par un bus de données (en général 32bits) On distingue deux types de processeurs : CISC : Jeux d'instruction complexe. RISC : Jeux d'instruction réduit La simplicité des RISC leur permet d'aller plus vide et d'incorporer plus de choses. Les nouveaux CISC parviennent à se maintenir en incorporant certains principes RISC en interne. Les processeurs à connaître : CISC INTEL (PC) 8088, 8086, 80286 les ancêtres plus utilisés 386SX, 386DX, 387 en voie de disparition 486SX, 487, 486DX33, 486DX2-66, DX4 PENTIUM 16/04/17 INITIATION A LA MICRO-INFORMATIQUE (1) 4/13 Les clones (AMD, CYRIX) CISC MOTOROLA 68000, 68020, 68030, 68040, 68060 anciens MACINTOSH RISC IBM/MOTOROLA Power P.C. 601, 603... Nouveaux MACINTOSH. RISC stations de travail SPARC/SUN HPPA/HP RS6000/IBM ALPHA/DIGITAL b) LA MEMOIRE Les registres d'un microprocesseur étant peu nombreux, il utilise de la mémoire externe. Cette mémoire peut être : Morte (MEM/PROM) : Les données ont été écrites une fois pour toutes, peuvent être lues mais ne peuvent plus être modifiées. Vive (MEV/RAM) : Les données peuvent être lues ou écrites mais sont perdues à l'extinction de l'ordinateur. La mémoire la plus économique est la DRAM, Dynamique RAM, malheureusement plus lente que la SRAM, RAM statique. Les circuits intégrés de cette mémoire sont souvent regroupés sur des petites barrettes de circuit imprimé (SIMM ou SIPP) de 1 ou 4 Mo de mémoire vives. Le processeur lit dans la mémoire ses instructions, et les exécute en manipulant des données dans la mémoire vive. Chaque location mémoire ou groupe de location contient une instruction binaire (0..255) dont le code correspond aux opérations : De lecture dans la mémoire, l'adresse de la zone à lire suit. D'écriture dans la mémoire, l'adresse de la zone à écrire suit. D'opérations entières (+-*/) D'opérations sur des réels (-+*/ sin cos tan atan log exp...) D'opérations binaires ( ou, et, ou exclusif...) De test de comparaison De saut à adresse. Le processeur exécute les instructions à l'adresse indiquée. c) LE CACHE La mémoire SIMM est lente pour deux raisons : Elle est dynamique. Elle est externe au processeur. Le microprocesseur possède en général un cache interne de petite taille (ex 8ko). On lui associe souvent un cache externe de plus grande taille (ex 256 ko) composé de mémoire statique. 16/04/17 INITIATION A LA MICRO-INFORMATIQUE (1) 5/13 Une donnée lue est conservée dans le cache, et est donc accessible plus rapidement si le processeur la demande de nouveau. d) BUS D'EXTENSION Il est possible d'ajouter des cartes d'extension sur des connecteurs situés sur la carte mère : ISA : bus 8/16 bits lent (8Mhz) MCA/EISA : Bus plus rapide(10-12Mhz), 32 bits mais vieillissants VESA LOCAL BUS / PCI 32 bits >32Mhz la nouvelle génération 2. LES CARTES D'EXTENSION Tout périphérique nécessite une carte d'extension : MULTI FONCTIONS : IDE Disques durs. IDE Disques souples. Lignes séries. Lignes parallèles. Jeux. VIDEO VGA SON SCSI RESEAU ... 3. LES PERIPHERIQUES INTEGRES a) LES DISQUES DURS La mémoire PROM ne contient que quelques centaines de kilo-octets. Elle ne contient que le programme permettant d'accéder à une source plus importante de programmes : les disques durs. D'une capacité de 120Mo à plusieurs giga octets, ils sont beaucoup plus lent qu'une mémoire : 150 ko/s au lieu de 30 Mo/s après un temps d'accès de 10 ms. Ils utilisent une interface spécialisée disques IDE pouvant gérer deux unités, ou une interface plus souple (SCSI) pouvant gérer 7 périphériques divers. Ils sont en général fixe mais il en existe également d'amovibles. b) LES DISQUES SOUPLES Les disques souples (ou disquettes) sont encore plus lents (10 fois plus lents), de faible capacité (1,44Mo) mais sont plus économiques et amovibles. Les programmes du commerce sont livrés sur disquette, transférés sur disque dur une fois pour toutes, puis transférés dans la mémoire à chaque nouvelle exécution. 16/04/17 INITIATION A LA MICRO-INFORMATIQUE (1) 6/13 B. LES PERIPHERIQUES EXTERNES 1. LE CLAVIER La communication est spécialisée et directe avec la carte mère. Il contient souvent un petit micro-processeur. Les claviers sont différents suivant les pays (AZERTY/QWERTY) Un code physique de la touche est transmis. Ce code est converti dans un codage plus standard par le logiciel (ANSI, ISO,...) 2. L'ECRAN L'écran est plus petit mais de meilleure qualité qu'un poste de télévision : Non entrelacé : L'image n'est pas affichée en deux fois (lignes paires et lignes impaires) Balayage rapide : 50->70 hz Sa taille est exprimée par sa diagonale en pouces (14", 15", 17", 19") La résolution dépend de celle de sa carte super-VGA qui peut travailler dans différents modes : VGA 640*480 super VGA 800*600 utilisable sur les écrans 14/15" super VGA 1027*768 utilisable sur les écrans 17" super VGA 1280*1024 utilisable sur les écrans 19" Le nombre de couleurs affichables simultanément est de 16 256 32768 24 bits (true color) 3. LA SOURIS Ses déplacements sont fidèlement reproduits par une petite flèche à l'écran, permettant de se positionner sur un objet affiché. L'action est déclenchée par l'appui sur l'un des boutons. L'interface est généralement une ligne série. 4. L'IMPRIMANTE Elle est reliée sur un port parallèle de la carte multifonctions. Elle peut être : matricielle (bruyant, faible qualité mais peut imprimer plusieurs exemplaires) à jet d'encre (silencieux et bonne qualité) laser (qualité parfaite, coût des consommables, cher, très cher en couleur) C. LES AUTRES PERIPHERIQUES Intégrés à l'unité centrale ou non ils sont moins systématiquement présents : 16/04/17 INITIATION A LA MICRO-INFORMATIQUE (1) 7/13 1. LES CDROMS Ces disques optiques de forte capacité (600Mo) mais de temps d'accès lent ne peuvent être écrits (les lecteurs ré-inscriptibles sont beaucoup plus chers). 2. LES DISQUES MAGNETO-OPTIQUES Ils sont utilisables comme des disques durs amovibles moins chers mais beaucoup plus lent. 3. LES SCANNERS Ils permettent de numériser une image. Les logiciels de reconnaissance de caractère (OCR) permettent de reconnaître un texte. 4. LES STREAMER Les cassettes magnétiques, lentes mais de forte capacité permettent sauvegarder les données du disque dur. D. LE RESEAU La carte réseau permet de mettre en commun des ressources. Ainsi des disques, des imprimantes pourront être partagées entre plusieurs microprocesseurs. Les réseaux les plus utilisés sont les réseaux ethernet, SNA (IBM) et quelques réseaux propriétaires. 16/04/17 INITIATION A LA MICRO-INFORMATIQUE (1) 8/13 IV.LE LOGICIEL A. LE SYSTEME D'EXPLOITATION C'est une couche logicielle permettant l'indépendance vis-à-vis du matériel. Un même programme pourra s'exécuter sur des machines différentes, car tous ses appels passeront par le système d'exploitation, qui sera différent suivant les machines. Ceci bien sûr à condition d'utiliser la même famille de processeur. Sur IBM PC le système d'exploitation le plus utilisé est MSDOS, sur MACINTOSH c'est MACOS. Sur IBM PC, seule une petite partie du système d'exploitation, la BIOS dépend du matériel. Elle est résidente dans la PROM de l'ordinateur. MSDOS est monotâche, mono-utilisateur contrairement à des systèmes plus évolués comme UNIX. Le système d'exploitation MSDOS comporte les services suivants : BIOS : accès élémentaires aux périphériques dépendant du matériel Services systèmes d'accès évolués aux périphériques (données) Interpréteur de commandes de base Toutes les commandes sont textuelles dans un langage pour informaticiens. B. L'INTERFACE GRAPHIQUE La démocratisation de l'informatique la rend utilisée par des non-spécialistes. Il était nécessaire de faciliter son accès par des moyens plus intuitifs que des commandes textuelles. Cette couche plus ergonomique peut être intégrée dans le système d'exploitation (ex OS2) mais la plus utilisée est une surcouche de MSDOS (WINDOWS). Cette couche est multitâches (imparfait) et mono-utilisateur. L'interface graphique est comme un bureau, avec des feuilles qui se superposent (les fenêtres), des boutons, parfois une poubelle, une imprimante, .... L'utilisateur utilise la souris comme un doit pour amener sur la pile la feuille sur laquelle il désire écrire, peut la jeter dans la poubelle ou l'envoyer sur l'imprimante. 16/04/17 INITIATION A LA MICRO-INFORMATIQUE (1) 9/13 V.LES APPLICATIONS A. TABLEUR Un tableur est un logiciel capable de réaliser des calculs à l'intérieur de tables. On peut par exemple additionner des colonnes de chiffres. Comme avec une calculatrice, on entre la liste de nombres et les opérations à réaliser. Si on modifie une donnée, le résultat calculé est modifié en temps réel. Les tableurs disposent d'un module grapheur permettant de présenter les données sous forme de courbe, histogrammes, barres graphes. B. LOGICIEL DE DESSIN On distingue deux types de logiciels de dessin : Ceux travaillant en mode point (bitmap) Ceux travaillant en mode vectoriel. Le premier n'est utilisé que pour travailler sur des images digitalisées. Le second permet de mémoriser les objets par leurs coordonnées. Un objet peut alors être redimensionné, séparé du fond dans perte de qualité. C. BASES DE DONNEES Ces logiciels permettent de mettre en fiche des données. Ils sont capables de mémoriser des liens entre fiches et de faire du traitement très évolué de recherche ou de mise à jour. Les tableurs comportent souvent ces fonctions à l'état embryonnaire. D. TRAITEMENT DE TEXTE Le document est saisi au kilomètre, le logiciel de traitement de texte s'occupant de tout : Justification Vérification orthographique Vérification grammaticale (très sommaire) Numérotation des titres Génération de tables des matières, d'index, de références croisées Numérotation des pages. Le tout dans un mode What You See Is What You Get. Le traitement de texte sert de plus en plus de fédérateur, permettant d'insérer : des images en provenance de logiciels de dessin des tableaux du tableur des listes de la base de données 16/04/17 INITIATION A LA MICRO-INFORMATIQUE (1) 10/13 E. PAO Les logiciels de Publication Assistée par Ordinateur, sont des traitements de texte plus évolué permettant une mise en page professionnelle pour les publications. 16/04/17 INITIATION A LA MICRO-INFORMATIQUE (1) 16/04/17 11/13