N° 13 - Juillet 2003

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EDITO
Pour ouvrir ce journal, j’aimerais partager avec vous quelques pensées
glanées ici et là lors du Congrès Mondial des Infirmières francophones organisé à
Montpellier en mai dernier (cf Alter Ego précédant). Elles sont à digérer lentement,
tout au long de l’été .
Etre « infirmier », c’est devenir « affirmier » : c’est aider l’autre à se mettre debout, à
s’affirmer.
Le défi consiste à cesser de se méfier de soi, de l’autre et du monde : ne pas faire fi
de l’humain qui est en moi !
C’est entrer en intelligence avec l’autre, tisser des liens : l’autre a toujours un
mystère.
C’est lui dire MERCI chaque fois que je le rencontre.
J’allais oublier l’éphémère beauté de compter jusqu’à 1 pour celui qui n’a rien.
Et puis…… visez la lune ; même si vous la ratez, vous atterrirez dans les étoiles !
Bonnes vacances à chacune et à chacun,
Claire MATTER, secrétaire adjointe
L’UNITÉ DE SOINS POUR TRAUMATISÉS CRÂNIENS GRAVES
Le traumatisme crânien est une pathologie complexe qui nécessite une prise en charge
spécifique de longue durée.
En effet, les atteintes traumatiques cérébrales graves se caractérisent principalement par 3
types de troubles :
• les troubles neurologiques par atteinte motrice et perceptive
• les atteintes cognitives telle que : amnésie, troubles des fonctions exécutives, désorientation
temporospatiale, apraxie et troubles du langage
• et surtout les troubles comportementaux, comme l’agressivité, la désinhibition ou parfois les
fugues qui expliquent la complexité de la rééducation de ces blessés.
Objectifs et moyens
Nous avons engagé une réflexion, il y a 6 ans, autour de la prise en charge de ces patients qui
ne nous paraissait pas relever uniquement d’une rééducation traditionnelle.
Après une visite à Château Rozé à Cenac dans le service de Madame Richer, nous avons mis
en place des groupes d’éveil, 3 fois par semaine, qui fonctionnaient déjà avec une équipe
pluridisciplinaire soignant-rééducateur. Mais la difficulté à rester cohérents, les problèmes
d’organisation et d’emploi du temps, nous ont conduit de nouveau à modifier notre prise en
charge.
Nous avons alors souhaité, pour permettre la meilleure prise en compte de tous les troubles
évoqués précédemment, regrouper nos patients dans un secteur qui leur serait exclusivement
réservé : ce qui nous a conduit à créer une unité de soins spécifiques de 10 lits. Elle est située
dans une aile nouvellement construite de notre établissement qui nous offre en plus un accès
de plain-pied vers l’extérieur.
Cette unité est un lieu de vie dans lequel interviennent les différents acteurs de l’équipe
interdisciplinaire :
• 3 IDE et 4 AS qui assurent par roulement le service de jour
• 1 kinésithérapeute et 1 ergothérapeute à temps complet
• 1 orthophoniste à mi-temps
• 1 médecin,
• la psychologue et l’assistante sociale qui interviennent ponctuellement ainsi que le
professeur d’EPS et l’animateur.
Nous avons pu de cette façon et cela, très rapidement, améliorer :
• l’évaluation de l’ensemble des troubles
• la cohérence des actions.
• et la circulation des informations.
Nous retrouvons ici certains critères de la charte de l’interdisciplinarité qui guide notre
pratique.
Et nous avons mis en place des activités de rééducation pluri-quotidiennes, réalisées en
groupe, qui sollicitent l’attention du patient pour lui permettre de se redécouvrir et découvrir
les autres.
Le rôle du soignant et du rééducateur dans cette unité, se répartit entre plusieurs pôles
d’action.
A. Les Soins Infirmiers
La finalité de cette prise en charge : c’est l’éveil du patient et dès que possible, une orientation
vers l’autonomie dans les AVJ.
Une partie du rôle de l’infirmière est identique à celui d’autres services, c’est-à-dire :
• distribution des médicaments
• prise de sang,
auxquels s’ajoutent des soins plus spécifiques :
• soins de trachéo
• aspiration
• soins de sonde de gastronomie que l’on retrouve plus fréquemment chez des personnes
sortant de réanimation.
Les soins de nursing qui sont réalisés en collaboration • avec les A.S présentent déjà un
caractère particulier :
ils sont effectués en fonction du rythme biologique du patient : fatigabilité, capacité de
réception
• ils s’accompagnent systématiquement de stimulations sensorielles : avec une verbalisation
de toutes les actions, le rappel des notions de droite, gauche, de schéma corporel, par
l’utilisation également des éléments personnels confiés par les familles (Eau de Toilette,
photos...)
Les repas ne sont pas standardisés, ils répondent également à la nécessité pour nos blessés
d’être acteurs de leur rééducation et de pouvoir exprimer leur choix.
Le petit déjeuner, par exemple, n’est pas servi à heure fixe, mais nous tenons compte du
rythme de la personne ou de sa demande. Nous respectons les goûts de chacun (céréales, jus
d’orange...).
Le déjeuner est pris en commun dans la rotonde. C’est un moment de convivialité. Le plateau
repas est remplacé par un service à l’assiette, effectué par l’équipe pluridisciplinaire. Le mode
de distribution permet aux patients de choisir, et aux intervenants d’être attentifs aux besoins
de chacun. C’est un temps fort, où les échanges sont riches et parfois surprenants.
La spontanéité de chacun s’exprime librement dans le respect des autres.
Mais l’originalité du rôle des soignants dans cette unité tient dans le fait qu’ils participent aux
activités de rééducation proprement dites.
B. La Rééducation.
Au sein du service, les patients bénéficient de séances de rééducation individuelles en
kinésithérapie, ergothérapie ou orthophonie qui sont prescrites par le médecin et réalisées par
les rééducateurs.
Il y a également des activités de rééducation cognitives.
Dans le cadre de ces activités effectuées en groupe, et ciblées sur les troubles cognitifs et la
socialisation, toute l’équipe, soignants et rééducateurs, intervient
2 fois par jour dans le service.
Toutes les séances sont préparées avec l’ensemble des intervenants afin de choisir les supports
et de fixer des objectifs précis par rapport à chaque patient.
Exemples :
• lecture d’un texte (conte, poème...) : qui permet d’aborder les troubles de compréhension,
d’expression, d’analyse ou de mémoire
• les jeux de société qui stimulent les capacités stratégiques, la mémoire également, et
socialisent les patients dans le respect de l’autre.
• les activités graphiques pour l’habileté gestuelle et la créativité, la reconnaissance des
couleurs
• les activités sensorielles qui permettent parfois de détecter des troubles spécifiques tels que
l’anosmie ou les baisses de l’acuité auditive.
Cette liste n’est pas exhaustive, car il nous arrive aussi de faire des sorties à thème (marché de
Noël, exposition...), des activités de plein-air, et d’autres encore...
Tous nos blessés, quelles que soient leurs capacités, participent aux différentes séances. Ils
sont, soit en autonomie, soit guidés.
Dans certains cas lorsqu’il n’en est pas capable lui-même, un intervenant répond à la place du
patient, devenant ainsi son joker. C’est un des éléments qui permet à nos traumatisés crâniens,
quel que soit leur degré d’éveil, d’être impliqués dans les activités.
Toutes ces différentes activités seront illustrées par un film.
La balnéothérapie.
Dans cet espace spécifique de rééducation motrice, les soignants interviennent également avec
la kinésithérapeute.
C’est un lieu privilégié et facilitateur pour nos patients souvent en grandes difficultés. Espace
détente, de relaxation, de jeux, il offre une relation soignant-soigné tout à fait privilégiée.
C. Evaluation et Formation
Une fois par semaine, l’ensemble de l’équipe consacre une demi-journée pour effectuer les
évaluations des patients, assister à ces formations et préparer le programme d’activités de la
semaine suivante.
Pour les évaluations, nous utilisons essentiellement deux outils : tout d’abord la WHIM
(Wessex Head Injury Mesure) qui est une échelle spécifique d’évaluation des patients
cérébro-lésés en phase d’éveil et également la MIF (Mesure d’Indépendance Fonctionnelle)
qui apprécie le degré d’autonomie de la personne dans les actes de la vie journalière.
Nous réalisons pour chacun de nos blessés une
"trajectoire" qui représente son histoire et fixe les objectifs de rééducation et un projet de vie
dès que possible.
Une réunion mensuelle de formation, interne à l’unité et réalisée par le médecin, nous permet
de renforcer et d’actualiser notre connaissance de traumatisme crânien.
D. La relation avec les familles
Dans notre service, les visites sont autorisées à partir de 17 heures, à la fin de la journée de
rééducation. Les infirmières et les aides soignantes deviennent alors les interlocuteurs
privilégiés des familles.
Malgré des entretiens réguliers avec le médecin et l’aide psychologique qui leur est proposée,
la souffrance de ces familles se traduit parfois par de l’agressivité, de l’insatisfaction et une
non reconnaissance des soins prodigués à leur proche. L’équipe interdisciplinaire a alors un
rôle important d’écoute, de soutien et d’accompagnement, qui nécessite une totale cohérence
des actions et des propos.
C’est un des aspects les plus difficiles de notre rôle.
Conclusion :
La qualité de la relation soignant-soigné, la cohésion d’équipe et la dynamique de
fonctionnement sont enrichissants pour tous les intervenants. La diversité des activités est un
des facteurs passionnants de notre pratique.
Même si nous ne pouvons pas objectiver les progrès de nos patients par rapport à d’autres
méthodes, nous sommes sûres de contribuer à l’optimisation de leurs acquis par cette prise en
charge originale.
L’ouverture de cette unité ne signifie pas pour autant que la réflexion est terminée. Nous
sommes toujours susceptibles d’évoluer, d’autres idées sont déjà à l’ordre du jour.
Pour terminer : nous pensons vraiment que la satisfaction de nos patients, la considération
apportée aux idées et à la personnalité de chacun, ainsi que la bonne humeur qui règne dans le
service, sont les meilleurs indicateurs de la validité de notre projet.
S. DESCHAMPS - M. BAUMANN
Unité des traumatisés crâniens du
Centre de Réadaptation Fonctionnelle
Breteigner - HERICOURT
Diplôme d’Université :
SOINS INFIRMIERS EN RÉÉDUCATION-RÉADAPTATION
A MULHOUSE - SESSION 2004 – 2005
Objectif
Permettre aux stagiaires d’acquérir des connaissances spécifiques pour une approche globale
de personnes en situation de handicap.
Valider les acquis
Public
La formation s’adresse à :
- des titulaires du Diplôme d’Etat Français d’Infirmier(e)
- des titulaires d’un diplôme d’infirmier(e) de certains pays étrangers
(cf arrêté du 5/2/91 JO du 21/2/91), ayant une année d’expérience professionnelle.)
Admission
Les dossiers de demande d’admission sont examinés par un jury désigné par le Président de
l’Université de Haute-Alsace.
Contenu
Le programme ne traite en aucun cas de techniques de kinésithérapie
1. enseignement théorique
d’une durée de 112 h réparties sur 4 semaines, à raison de 4 journées de 7 h par semaine (du
mardi au vendredi). Il est dispensé durant la première année et comprend 7 modules (6 x 2
jours + 1 x 4 jours). Il se déroule à Mulhouse.
Semaine 1 : du 20 au 23 janvier 2004
Module 1 : (2 journées de 7 heures)
Santé et développement en rééducation et réadaptation.
Concepts de handicap : déficience, incapacités, désavantages, la dépendance et ses outils
d’évaluation. Notion épidémiologique du handicap, démographie.
Module 2 : (2 journées de 7 heures)
Concept de soin infirmier en rééducation.
Perspective santé ou non-maladie ? Historique de la médecine scientifique et impact sur la
pratique soignante – Prendre soin : une rencontre et un accompagnement – Le soin infirmier
et la réadaptation – Les mots essentiels de la pratique soignante – Implication pour
l’organisation et la formation.
Semaine 2 : du 16 au 19 mars 2004
Module 3 : (2 Journées de 7 heures)
Processus de rééducation de la phase de réadaptation .
Les soins infirmiers et les troubles du langage et de la parole, les troubles gnosiques,
praxiques et organisation visuospatiale – Les soins infirmiers et la douleur, la spasticité, la
schlérose en plaque – Aspects spécifiques : enfants, personnes âgées.
Module 4 : (2 journées de 7 heures)
Approche de la personne en situation de handicap.
Quelles démarches de soins en fonction de certaines pathologies : accidents vasculaires
cérébraux, traumatisés crâniens, amputés, appareillages, blessés médullaires – Rééducation
respiratoire – Rééducation vésico-sphinctérienne.
Semaine 3 : du 1er au 4 juin 2004
Module 5 : (4 journées de 7 heures)
Psychologie et comportement
Sciences humaines : Psychologie et comportement, attachement, séparation, deuil. Une réalité
quotidienne des soignants.
Les différents courants psycho-sociologiques.
Handicap et environnement : aspects psychologiques.
Méthodes et outils d’une pratique de soins réfléchie : diagnostic infirmier et dossier ciblé.
PMSI et SIPPS. Accréditation des systèmes de santé.
Psychologie et communication au sein d’une équipe pluridisciplinaire.
Semaine 4 : du 5 au 8 octobre 2004
Module 6 : (2 journées de 7 heures)
Actions sociales pour les personnes en situation de handicap.
Droits sociaux – Réinsertion sociale et professionnelle - Evaluation du handicap et adaptation
de l'environnement, outils.
Module 7 : (2 journées de 7 heures)
Communication scientifique et initiation à la recherche clinique.
Le projet de recherche - La recherche et le traitement de l’information - Les méthodes de
recherches en sciences sociales - Présentation de la recherche...
2. stage pratique
2 semaines dans un centre ou service hospitalier agréé par la Commission pédagogique (en
première et/ou en deuxième année), le cas échéant dans le centre ou service d’affectation.
3. Mémoire de recherche
Une recherche personnelle sur un thème agréé est validée par la soutenance d’un mémoire en
deux ans maximum à partir du début de la formation. Le thème du mémoire est choisi en
accord avec le stagiaire et la commission pédagogique.
Un enseignement à la méthodologie sera dispensé en plus de la formation théorique.
Délivrance du diplôme
Un diplôme d’université de l’Université de Haute-Alsace est délivré à la fin de la formation
aux candidats qui ont satisfait aux contrôles continus des connaissances, au stage pratique et à
la soutenance du mémoire.
Les candidats qui n’ont pas la moyenne aux contrôles continus peuvent se présenter à la
session suivante en s’inscrivant à un ou plusieurs modules de l’enseignement théorique et/ou à
l’enseignement pratique, les autres notes restant acquises si elles sont supérieures à 10/20.
Les personnes intéressées par la formation mais ne souhaitant pas la valider par un diplôme
peuvent néanmoins suivre la partie théorique.
Une attestation de formation leur sera délivrée.
Modalités pratiques
Durée
Formation théorique : 28 h x 4 semaines = 112 heures (minimum)
Stage pratique dans un centre ou service de rééducation ou réadaptation :
2 semaines : 70 heures
Travail de Recherche et de rédaction du mémoire : 100 heures environ
La durée totale de la formation est au maximum de deux années :
la soutenance du mémoire devra être effectuée avant la mi-décembre 2005.
dates
Semaine 1 : du 20 au 23 janvier 2004
Semaine 2 : du 16 au 19 mars 2004
Semaine 3 : du 1er au 4 juin 2004
Semaine 4 : du 5 au 8 octobre 2004
Stage pratique : dates à convenir avec les établissements d’accueil.
prix
Les droits d’inscription à la formation complète sont de 2475 Euros
Nos prix sont nets, le SERFA n’étant pas assujetti à la TVA.
Possibilité de suivre tout ou partie de la formation théorique après inscription au SERFA.
Tarif d’inscription à 4 semaines de formation théorique : 1 975 euros
Tarif d’inscription à une semaine de formation :
675 Euros
Tarif d’inscription à un module de 2 jours : 340 Euros
RESPONSABILITE PEDAGOGIQUE
M. Jean SENGLER, Médecin-Chef du Service de Rééducation fonctionnelle du Centre
Hospitalier de Mulhouse, Président d’ALISTER.
Mme Suzanne AGRAM, Consultante, Ex-Chef de Service des Equipes paramédicales du
Centre de Réadaptation de Mulhouse.
Mme Michelle Eckenschwiller, Maître de Conférences à l’Université de Haute Alsace.
M. Walter HESBEEN, Institut La Source Paris, Unité de Recherche et Développement, Ecole
La Source - Lausanne, Suisse.
Melle Claire MATTER, membre du l’AIRR
Arnaud HAERINGER, directeur du SERFA
RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTION
SERFA - Formation continue de l’Université de Mulhouse.
18 rue des Frères Lumière - 68093 MULHOUSE Cedex
Tél. 03 89 33 65 00 - Fax 03 89 33 65 33
e-mail : catherine [email protected]
site : www.serfa.fr
Date limite d’inscription : 5 décembre 2003.
PLACE DE L ’INFIRMIERE DANS L ’EQUIPE DE
READAPTATION
 LE CENTRE MEDICAL DE L ’ARGENTIERE
 LES DIMENSIONS ET LES EXIGENCES DES SOINS INFIRMIERS EN
READAPTATION
 L ’INFIRMIÈRE DE COORDINATION EN HDJ
 CONCLUSION
LE CENTRE MÉDICAL DE L ’ARGENTIÈRE
Nos centres de responsabilité :
 CR de traumatologie cranio-encéphalique
 CR Rééducation des brûlés et appareillage
 CR de soins de suite médicalisés et de rééducation polyvalente
 CR Réadaptation et hospitalisation de jour
DEFINITION
« La réadaptation est une discipline scientifique pluridisciplinaire. Elle a pour
but d ’assurer à la personne infirme ou invalide ainsi qu’à ses proches,
différentes actions permettant de supprimer, d ’atténuer, de surmonter les
obstacles générateurs de handicaps. Elle se pratique au sein d ’équipes
spécialisées qui utilisent au mieux les ressources offertes par les moyens de la
rééducation fonctionnelle, de la réinsertion sociale et du reclassement
professionnel ou scolaire. »
W. HESBEEN
SPECIFICITES ET EXIGENCES DES SOINS
INFIRMIERS EN READAPTATION
Cette démarche adaptée aux soins infirmiers comporte les étapes suivantes :
La collecte des données
L’analyse et l ’interprétation des données
La planification de l ’intervention
L ’exécution de l ’intervention
L ’évaluation
Mise en place du P3I.
LES DOMAINES D ’APPLICATION
DU SOIN INFIRMIER EN RÉADAPTATION
ÉDUCATIF ET PRÉVENTIF
RÉHABILITATION
RELATIONNEL
UNE ATTITUDE PROFESSIONNELLE PARTICULIÈRE
L
L
L
L
’humilité
’authenticité
’humour
’empathie
La chaleur
L ’écoute
La disponibilité
La simplicité
AU CENTRE MEDICAL DE L ’ARGENTIERE
DEFINITION
« Dans cette dynamique vers la réadaptation, vers une découverte de son corps différent,
le rôle de médiation de l ’infirmière vis à vis de tous les intervenants auprès des patients
lui fait jouer un rôle central dans la relation.Dans ce discours à deux où les gestes du
patient se fondent sur ceux du corps soignant qui s ’autonomisent, l ’infirmière est proche
de la réalité et des dimensions de vie essentielles. Au sein de cette équipe de réadaptation
qui prépare l ’avenir, l ’infirmière est aussi celle qui sait ce que demain sera. »
W HESBEEN
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