les facteurs biotiques

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Interdépendance des êtres vivants.
Les êtres vivants ont des interactions complexes, même si les êtres vivant
subissent les facteurs abiotiques. La vie en société subit aussi des actions mutuelles
ou réciproques ou interactions ou coactions.
Les facteurs biotiques sont des interactions qui se manifestent entre les
organismes en un milieu bien déterminé
Il y a 2 types d’interactions
_ Interactions entre les individus de même espèce : Réactions homotypiques
_ Interactions entre des individus d’espèces différentes : Réactions hétérotopique
1°) Réactions homotypiques
1-1°) Effet de groupe : désigne les modifications qui interviennent
lorsque
les animaux de même espèce sont groupés par deux ou plus
L’existence d’un nombre minimal d’individu est nécessaire pour la survie de
l’espèce (assurer la reproduction, la nutrition, l’organisation de la chasse et la
recherche de la nourriture)
Exemple: Les troupeaux d’éléphants doivent renfermer au
moins 25 individus
pour pouvoir survivre.
1-2°) Effet de masse : est la perturbation créée dans le milieu à cause d’un
surpeuplement. Les individus se gênent réciproquement et la relation devient néfaste
pour chaque membre.
1-3°) Compétition intraspécifique et interspécifique : chaque individu
d’une même espèce agit défavorablement sur l’autre dans la délimitation de l’autre
du territoire, par exemple chez les oiseaux ou les lémuriens ou les poissons.
_ La compétition alimentaire est intense quand la densité de la population
augmente
1.4°) La communication intraspécifique : entre les membres d’une même
communauté animale circulent des signaux de communication entre les individus de
même espèce.
Un signal de communication est un stimulus émis par un animal émetteur et
destiné à un animal récepteur généralement de la même espèce. Un signal
déclenche une réaction très spécifique.
Les signaux de communication sont de natures différentes.
 Nature acoustique : production sonore émise par un animal
Ex : Cri d’un animal lorsque un danger peut survenir
 Nature chimique : émission d’une substance chimique appelée : phéromone
à de très faible dose
Ex : chez les papillons : Paon de nuit, la femelle peut attirer un mâle à une
distance de 4.500 mètre
: les phéromones de marquage des fourmis
 Nature optique : la réflexion ou la production de lumière
Ex :les lucioles
 Nature tactile : établissement d’un contact entre les individus
Ex : les coups de becs des oiseaux pendant la parade nuptiale.
2°) Réactions hétérotypique :
Les individus appartenant à 2 espèces différentes, vivant ensemble dans une
même communauté peuvent avoir l’un sur l’autre une action
défavorable.
Il existe plusieurs types de relations:
favorable ou
2.1°) Le neutralisme : les 2 espèces sont indépendantes. Elles n’ont aucune
influence l’une sur l’autre.
2.2°) La coopération : les 2 espèces forment une association qui n’est pas
indispensable pour la survie de l’espèce. Chacune peut vivre isolement mais
l’association sera bénéfique pour les deux espèces.
Ex : Construction d’un nid pour certains oiseaux.
Ex : La culture mixte : Haricot et Maïs donnent un rendement supérieur.
2.3°)
Le
commensalisme :
L’association
comprend
une
espèce
dite :
commensale qui en tire un profit et une espèce dite :hôte qui n’en tire aucun
avantage.
Ex : Le transport des petits par les plus grands.
2.4°) La symbiose ou mutualisme : chaque espèce ne peut survivre, croitre
et se reproduire qu’en présence de l’autre. Les deux espèces tirent réciproquement
les profits de la relation. L’association est profitable à tous les membres.
Ex1 : Le lichen, symbiose d’algue et de champignon. L’algue assure la
photosynthèse tandis que le champignon fournit l’eau et les sels minéraux
Ex2 : De nombreux insectes possèdent en permanence dans leurs tubes digestifs
des bactéries ou protozoaires qui permettent la digestion de certains aliments
comme la cellulose. Le protozoaire trouve ainsi un abri hors duquel il ne peut
survivre.
Ex3 : les bactéries Rhizobium des plantes légumineuses forment des nodosités
comme refuge sur les racines : les mycorhizes. Les bactéries accumulent l’azote pour
la nutrition de la plante.
2.5°) Amensalisme : Une espèce empêche la croissance d’une autre espèce
par des produits de sécrétion. Ce phénomène est connu dans le règne végétal.
Ex : Le pin empêche l’installation des sous-bois par la sécrétion des produits
toxiques pour les autres végétaux.
2.6°) Compétition : La compétition interspécifique peut être définie comme la
recherche active pour les membres de deux ou plusieurs espèces sur une même
ressource du milieu. Une espèce agit défavorablement sur une autre espèce.
 Influence de la compétition sur la répartition géographique :
Lorsqu’une nouvelle espèce plus robuste, plus prolifique est introduite dans un même
milieu, elle tend à éliminer les espèces autochtones.
Ex : En Australie : Les kangourous ont régressés ou disparus devant la concurrence
des lapins et des moutons.
 Influence de la compétition sur les ressources alimentaires :
Les espèces différentes qui exploitent une même ressource alimentaire, se battent
jusqu’à l’élimination d’une espèce.
Ex : les volailles domestiques.
 Influence de la compétition sur la morphologie et la productivité des
animaux ou des végétaux
Une espèce dominante tue peu à peu une espèce dominée.
Ex : Une espèce végétale étale plus ses feuilles pour avoir plus de lumière ;
l’autre espèce reste ombragée pour réaliser la photosynthèse.
2.7°) La prédation :
Le prédateur est un organisme libre qui recherche une nourriture vivante
animale ou végétale ; le prédateur chasse et tue sa proie pour la manger.
Ex : Le serpent est un prédateur pour une grenouille.
L’espèce prédatrice attaque l’espèce proie pour s’en nourrir
 Réaction de défense chimique des plantes et des animaux :
Un type particulier des relations entre proies et prédateurs réside dans la défensive
des animaux contre leurs ennemis à l’aide des produits chimiques répulsifs ou
toxiques.
Ex :  de nombreuses plantes produisent des substances chimiques répulsives qui
leur évitent des attaques des animaux herbivores.
 Chez les coccinelles des produits défensifs sont fabriqués par l’animal et jouent
un rôle vis à vis des animaux prédateurs tels que les oiseaux.
2.8°) Le parasitisme : une espèce parasite est généralement plus petite,
inhibe la croissance ou la reproduction
de l’espèce dite :Hôte et en dépend
directement pour son alimentation.
Le parasite peut entrainer ou non la mort de son Hôte. Le parasite ne mène pas
une vie libre il est fixé sur son hôte soit :  A l’extérieur ou en surface du corps :
Ectoparasite
 A l’intérieur d’un être vivant : Endoparasite
Le parasite a une spécificité de son hôte.
Ex1 : Les poux sont des parasites de l’homme et des singes.
Ex2 : Les plantes parasites : les Guis font enfoncer des
suçoirs jusqu’aux
vaisseaux conducteurs de la plante hôte.
Ex3 : l’espèce humaine abrite plusieurs types de vers endoparasites :
oxyure, trichocéphale, …
ascaris,
 En réalité il existe une forme de passage qu’il est difficile à classer entre parasite et
prédateur dans la nature
Ex :
Chez
les
insectes
à
métamorphose
complète :
Papillon
(œuflarvechrysalideimago)
Ou chez les insectes à métamorphose incomplète : Criquet (œuflarve forme petite d’imago- imago)
Il existe des parasites qui respectent les organes vitaux de leur hôte au début
puis à la fin de leur développement ils se comportent en prédateur en dévorant leur
hôte.
3°) Notion de chaîne alimentaire :
3.1°) Définition : on appelle chaîne alimentaire est une suite d’êtres vivants
dans laquelle les uns mangent ceux qui les précèdent dans la chaine avant d’être
mangés par ceux qui les suivent (relation trophique d’un écosystème)
3.2°) il existe 2 type de chaine alimentaire :

Les uns commencent par les végétaux vivants qui sont dévorés par les
Herbivores.

Les autres commencent par de la matière végétale ou animale morte plus ou
moins décomposé et qui sera consommé par les détritivores (bactéries ou
champignons qui mangent des résidus animaux ou végétaux).
Dans le cas d’une chaine alimentaire qui commence par les végétaux vivants il est
possible de distinguer les différents niveaux trophiques suivant :
 Les producteurs : ce sont des végétaux
chlorophylliens : organismes
capables de fabriquer et d’accumuler de l’énergie potentielle sous la forme d’énergie
chimique présente dans la matière organique synthétisée : glucide, protéine, lipides,
… Ce sont les êtres autotrophes.
 Les
consommateurs
de
premier
ordre :
mangent
les
producteurs
autotrophes, ce sont en général les herbivores.
Les consommateurs de premier ordre plus rares sont les parasites animaux et
végétaux
Ex : les herbivores sont des insectes des rongeurs et des ongulés terrestres
 Les consommateurs de deuxième ordre : subsistent au dépend des
herbivores. Ce sont les carnivores
Ex : les renards, les loups
 Les consommateurs de troisième ordre : sont des carnivores qui se
nourrissent des carnivores
 Les consommateurs de deuxième et troisième ordre : peuvent être des
prédateurs ou bien peuvent être des parasites qui respectent plus au moins leur hôte
ou mangeurs de cadavres : charognards
 Les décomposeurs ou bio réducteurs : forment le maillon final d’une chaine
alimentaire : ce sont des microorganismes tels que les bactéries, champignons,
levures et champignons saprophytes qui attaquent les cadavres et les décomposent
peu à peu en assurant ainsi le retour progressif au monde minéral les éléments
contenus dans les matières organiques.
En réalité le même animal ou le même végétal peut servir d’aliment à des
carnivores ou des herbivores variés.
Dans les différentes chaines alimentaires, les niveaux trophiques s’articulent entre
eux le plus souvent. ils constituent un RESEAU TROPHIQUE.
Ex : l’herbe est consommée par les herbivores tels que les insectes qui peuvent
être
mangés
par
les
oiseaux,
reptiles
et
l’homme
CO2
energie solaire
H2O
Sels minéraux
Producteurs
Herbivores
D
E
C
O
M
P
O
S
E
U
R
Carnivores I
C
O
N
S
O
M
M
A
T
E
U
R
S
Carnivores II
S
Schéma : Les interactions des niveaux trophiques d’une chaine
alimentaire
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