Cf. diapo 13
On observe bien un enrichissement de TCR dans la zone de contact et une projection de
membrane riche en actine polymérisée.
Dans l’image en MEB on peut voir un grand lamellipode projeté contre la CPA. Ces
changements morphologiques de la membrane augmentent la surface de contact entre la CPA
et le LT.
Expérience : Si l’exclusion d’une molécule se fait uniquement sur son critère de taille
d’interaction alors il n’y pas de raison qu’une molécule qui n’ait pas de domaine intra
cellulaire ne soit pas exclue de la même manière qu’une molécule de même taille, ici CD43.
Des chercheurs ont effectué un mutant= molécule chimérique de CD43 qui s’associe
directement, grâce à un domaine GPI, à la membrane, c’est-à-dire qui n’est donc pas ancré à
la membrane, qui n’est pas associé au cytosquelette.
Alors que CD43 sauvage à une partie intracellulaire importante, qui elle s’associe au
cytosquelette. Puis ils ont vu si CD43 mutant était exclue de la même manière que CD43
sauvage. Quand elle est libre elle n’est plus exclue.
Cela montre que la partie intracellulaire est importante. CD43 est accroché au cytosquelette
d’actine grâce à des petites molécules : les ERMs (qui font aussi le lien pour d’autre molécule
comme ICAM)
Après activation par le TCR il y a une déphosphorylation de ces ERL qui vont se décrocher
du cytosquelette d’actine et laisser libre la molécule CD43 qui va pouvoir migrer à l’autre
pôle donc exclue de la zone synaptique puis les ERM vont être rephosphorylés et réaccrocher
CD43 au cytosquelette d’actine pour s’assurer que CD43 reste bien à un endroit où il n’est pas
délétère pour l’interaction.
Ces expériences ont donc montré que le cytosquelette d’actine jouait un rôle crucial dans la
formation de la synapse.
III-Rôle du cytosquelette de la CPA dans la formation des synapses
1) le cytosquelette d’actine
Le cytosquelette joue aussi un rôle du côté de la CPA pour avoir le meilleur contact possible
avec le LT.
Expérience : On a pris des cellules dendritiques d’un animal sauvage d’un coté et d’un animal
RAC K.O. de l’autre.
RAC est une protéine G qui a un rôle dans le remaniement du cytosquelette d’actine.
Puis on a mis des LT à proximité de ces CD.
Dans les K.O. on a des projections, c'est-à-dire des dendrites qui vont bouger de façon
aléatoire dans toutes les directions. La cellule dendritique est assez peu active.
Dans les CD sauvage, à partir du moment où on a contact entre un de ces dendrites et le LT,
toute la membrane de la CD va s’orienter vers la cellule T (à la fin on a qqc chose qui
ressemble à du phagocytage).
Cela a pour conséquence une augmentation de la surface de contact entre les LT et la cellule
dendritique ainsi que le nombre de molécules CMH/peptide reconnus par le TCR qui vont
pouvoir être en contact avec la cellule T.
Rappel : Dans la plupart des cas le nombre de CMH/peptide potentiellement reconnu par un
TCR est très faible.
2) Le cytosquelette des microtubules
On regarde l’interaction des LT avec des billes recouvertes avec un Anti-CD3 et un Anti-
CD28 pour mimer la CPA. Et puis on a imager le cytosquelette de microtubules en regardant
la tubuline. Les microtubules sont organisés un peu comme une araignée dirigés vers la bille.
On a une zone saturée = microtubule organizing center (MTOC) qui va être contre la CPA.