QUESTIONS POSEES PAR LES
FAMILLES A MADAME GERARD
L’assistante sociale et la famille
Faut-il une hospitalisation pour prendre
contact avec l’assistante sociale ?
Non, on peut s’adresser à l’assistante so-
ciale du secteur dont dépend la personne.
L’assistante sociale travaille en intra-hos-
pitalier et en extra-hospitalier avec les
CMP.
La famille est-elle toujours consultée
pour la préparation de la sortie d’un
Centre Hospitalier ?
Pas nécessairement. Tout dépend de la
situation et de la façon dont le médecin
voit la prise en charge. On attend que les
familles se manifestent mais on ne les sol-
licite pas car les patients sont majeurs.
On ne consulte pas la famille parce que
la personne est majeure, mais à la
sor-tie, on renvoie la personne malade
dans sa famille, en prévenant celle-ci
au dernier moment !
Cela dépend des secteurs mais c’est mal-
heureusement le cas certaines fois.
Et quand il n’y a pas de famille ?
Il y a souvent un tuteur. On essaie qu’il y
ait un suivi (consultations, CMP, infirmière
à domicile).
Y a-t-il des textes de loi concernant
le travail avec la famille ?
Non, il n’y en a aucun.
L’assistante sociale voit-elle tous les
patients hospitalisés ?
Non, elle voit :
- ceux qui en font la demande (re-
marque de Francis Jan : les patients
sont souvent en ‘‘non demande’’, ce
qui est une des caractéristiques de
leur pathologie. Remarque de Marie
Françoise Jan : les familles
doivent demander à la voir).
- ceux pour lesquels le médecin ou
l’équipe sollicitent l’assistante so-
ciale.
L’accompagnement social hors hô-
pital
Lorsque une personne est dans l’inca-
pacité d’entretenir son logement,
peut-elle avoir une aide ménagère ?
MF Jan : oui, mais c’est à la charge de la
personne si elle a moins de 60 ans. Après
60 ans, la personne a droit à l’APA.
Précisions de Michelle Castany : on peut
demander une aide ménagère de l’ADMR.
Pour les handicapés à 80%, le reste à
charge est faible
MF Jan : Il n’y a pas de solution permet-
tant d’obliger une personne à entrete-nir
son logement. Les SAVS pourraient
aider.
Mme Gérard : les assistantes sociales de
l’hôpital ont fait valoir ce besoin de SAVS
quand le directeur a demandé d’arrêter les
hospitalisations au long cours.
MF Jan : le problème des SAVS est cru-
cial. Le Conseil Général, pour l’instant, n’a
pas accepté de créer un SAVS spécifique
pour les personnes souffrant de troubles
psychiques. Pourtant, un tel SAVS pour-
rait aider la personne qui a son propre lo-
gement comme celle qui vit dans ou près
de sa famille.
Francis Jan : le nombre de personnes à
accompagner est tel qu’il faut une orga-
nisation très importante et rien ne vaut
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