bouses, aux grands scientifiques portugais qui, à un moment difficile de l’histoire récente du
Portugal, ont pu aller étudier et travailler à l’étranger.
Le département international que je dirige s’occupe du soutenir la langue portugaise
partout dans le monde, y compris en France. J’aimerais parler de notre action au Brésil, où
depuis cinquante ans, nous soutenons les départements de portugais de toutes les universités
brésiliennes. Nous avons partout, au Brésil, d’excellents rapports : à Rio de Janeiro , avec
l’Université fédérale et l’université catholique, la PUC; à São Paulo, notamment avec
l’Université Fédérale, la USP. Nous entretenons depuis longtemps avec ces Universités, des
rapports très intenses en soutenant, par exemple – mais on le fait aussi partout dans le monde
– le déplacement au Brésil d’écrivains, de professeurs universitaires portugais ; en soutenant
aussi leurs efforts de la publication de revues spécialisées , en donnant des bourses à des
étudiants, au niveau post-doctoral pour qu’ils viennent au Portugal se spécialiser à un niveau
plus concret, plus spécifique, en accordant aussi des bourses aussi pour que des étrangers
puissent venir au Portugal faire des recherches sur les publication d’ouvrages sur la langue et
la littérature portugaise. Nous accordons aussi dans de nombreux pays, sauf au Brésil bien sûr,
des aides pour la traduction d’ouvrages d’auteurs portugais que ce soit au niveau littéraire,
historique ou artistique. Nous le faisons par le biais de bourses ou de subventions que nous
attribuons à partir de Lisbonne.
Il y a une très grande continuité dans notre action ; nous sommes déjà peut-être à la
quatrième génération de professeurs universitaires étrangers ; nous les soutenons depuis 1959
et cette continuité est très importante.
Au Brésil, nous apportons aussi, je pense, notre aide, dans le domaine de la langue : le
Real Gabinete Português de Leitura qui a été le bénéficiaire des trois premières subventions
accordées par la Fondation à l’étranger. C’était en 1959 et il s’agissait d’une somme
importante : « trezentos contos » (300 000 escudos).
La Fondation a donc, au niveau international, une politique très ancienne de soutien de
la langue et de la culture portugaise, et le Brésil, lui aussi, en a été bénéficiaire. Voilà pour les
actions menées, à Lisbonne, dans le domaine des subventions et bourses.
À Paris, notre présence est historiquement très forte depuis 1965. J’aimerais saluer le
professeur José Terra, ici devant moi et rappeler aujourd’hui l’aide que, pendant longtemps, il
a apportée au centre de Paris, dans le domaine de l’enseignement de la langue portugaise. Sa
contribution a été très importante pour la Fondation Gulbenkian.