Johann Christian Bach : Amadis de Gaule
poprvé v úplném znění na staré nástroje nejkrásnější opera od Mozartova učitele!
Johann Christian Bach (Lipsko 1735 - Londýn 1782)
Je posledním ze sy velkého Bacha, nejkosmopolitnějším a nejslavnějším představitelem
dynastie doby. Jeho otec zemřel, když mu bylo patnáct let, o dokončení jeho hudebního
vzdělání v Berlíně se postaral nevlastní bratr Carl Philipp Emanuel. Poté odešel do Itálie do
Milána. Své umění zdokonalil u slavného Otce Matiniho, přešel na katolickou víru a stal se
titulárním varhaníkem v Duomu. Jeho první lyrické eseje Catone in Utica 1761, Artaserse
1761, Allessandro nell’Indie 1762), které napsal pro italská pódia, na něj upoutaly pozornost a
brzy byl povolán do Londýna do King’s Theatre, aby tam skládal publikem oblíbené italské
opery. Strávil v tomto městě posledních dvacet let svého života a věnoval se skladbě
lyrických děl (asi dvanáct), byl královniným učitelem hudby (manželka krále Jiřího III. byla
německou princeznou), měl mnoho studentů, koncertoval, koncerty také pořádal (právě on
uvedl první veřejný sólový koncert na pianoforte v roce 1768, vytvořil také řadu
renomovaných představení: les concerts Bach-Abel). Vedl také velmi bohatý společenský a
mondénní život. Jeho pověst mu přinesla objednávky z Mannheimu (opery Temistocle 1772
a Lucio Silla 1775) i Paříže (Amadis de Gaule 1779).
Věnuje se všem hudebním žánrům a i když dokonale reprezentuje galantní styl a
allegro chantant, ovládá také velmi pevný kontrapunkt a píše rafinované skladby jak pro hlasy
(jeho manželka byla italská zpěvačka), tak pro nástroje. Je jedním z největších jmen, která
předcházela klasickému stylu, který dovedli k dokonalosti Joseph Haydn (1732-1809) a
Mozart (1756-1791). Ten si ho cenil jako učitele (v Londýně v roce 1765) a později přítele.
Po jeho smrti napsal svému otci Leopoldovi: „Pan Bach z Londýna zemřel. Jaká ztráta pro
hudbu.“
Amadis de Gaule, Lyrická tragédie ve třech aktech (1779)
Jedná se o poslední lyrické dílo J.-Ch. Bacha. Vzniklo na zakázku Královské
akademie hudby, tehdejší Opéry de Paris. Objednavatelé díla chtěli vyřešit na konci 18. století
stále se opakující spory mezi zastánci francouzské hudby a stoupenci hudby italské. Libreto
ve francouzštině, s jehož zkrácenou verzí Bach pracoval, pocházelo z pera básníka Quinaulta
a již století předtím ho zhudebnil sám velký Lully. To také vysvětluje, proč jeho celkové
tempo kombinuje árie a recitativy ve střízlivém stylu, který zavedl o dvacet let dříve Gluck, s
virtuoznějšími, italzujícími částmi. Instrumentace je zde velmi pečlivá s velkým důrazem na
dechové nástroje, které zde najdeme echny, včetně klarinetů (tenkrát ještě relativně nového
nástroje) 4 lesních rohů a 3 pozounů. Nevyhnutelně nám připomíná Mozartova Dona
Giovanniho (napsaného o 8 let později) či dokonce Fidelia od Beethovena (z roku 1805),
hlavně při poslechu sboru vězňů, který otevírá druhý akt. A to není malý kompliment.
Premiéra proběhla 14. prosince 1779 za přítomnosti královny Marie Antoinetty.
Libretto pochá ze španělského středověkého příběhu. Arcalaüs (baryton) a jeho sestra
Arcabonne (soprán) se chtějí pomstít rytíři Amadisovi (tenor), který zabil jejich bratra Ardana
Canila (bas). Jejich spiknutí však jeden háček Arcabonne si uvědomí, že Amadis, který
miluje nevinnou Orianu (soprán), kdysi zachránil život a ona se do něj zamilovala, aniž by
vlastně věděla, kdo to je. Díky dobré víle Urgandě dojdou Oriane a Amadis štěstí a
Arcabonne osvobodí Arcalaüsovi vězně.
Učinkující:
Amadis : Philippe Do, tenor
Oriane : Katia Velletazová, soprán
Arcalaüs : Pierre-Yves Pruvot, baryton
Arcabonne : Hjördis Thébaultová, soprán
Urgande, Coryphée : Liliana Faraonová, soprán
Solamente Naturali (Miloš Valent)
Musica Florea (Marek Štryncl)
Vokální soubor Musica Florea
Didier Talpain, dirigent
Tento koncert vám přináší Francouzský institut v Praze a Bratislavě, s účastí Palazzetto Bru
Zane Centra pro romantickou francouzskou hudbu, Culturesfrance, festivalu BHS v
Bratislavě, Státní opery v Praze a za podpory Peugeot Slovakia, Crédit Agricole Corporate
and Investement Bank a Peterka Partners.
Johann Christian Bach : Amadis de Gaule
Pour la 1ère fois en version intégrale sur instruments anciens, le plus bel opéra du professeur
de Mozart !
Johann Christian Bach (Leipzig 1735 - Londres 1782)
C’est le dernier des fils du grand Bach, le plus cosmopolite et le plus célèbre représentant de
la dynastie à son époque. Il a quinze ans à la mort de son père et son demi-frère Carl Philipp
Emanuel se charge d’achever son éducation musicale à Berlin. Il part ensuite pour l’Italie et
se fixe à Milan. Il se perfectionne auprès du célèbre Père Martini, se convertit au catholicisme
et devient organiste titulaire du Duomo. Ses premiers essais lyriques (Catone in Utica 1761,
Artaserse 1761, Allessandro nell’Indie 1762) écrits pour des scènes italiennes attirent
l’attention sur lui et il est bientôt appelé à Londres par le King’s Theatre pour y composer les
opéras italiens réclamés par le public. Il passera dans cette ville les vingt dernières années de
sa vie, se partageant entre la composition d’ouvrages lyriques (une douzaine), sa charge de
maître de musique de la reine (la femme du Roi Georges III est une princesse allemande), ses
nombreux élèves, son activité de concertiste et d’organisateur de concerts (c’est à lui que l’on
doit le premier récital public de pianoforte 1768 ainsi que la création d’une série de
manifestations très renommées : les concerts Bach-Abel) et une vie sociale et mondaine très
riche. Sa réputation lui vaut des commandes de Mannheim (les opéras Temistocle 1772 et
Lucio Silla 1775) aussi bien que de Paris (Amadis de Gaule 1779).
Il aborde tous les genres musicaux et, s’il est le représentant par excellence du style galant et
de l’allegro chantant, il manie également un contrepoint extrêmement solide et propose une
écriture raffinée, pour les voix (sa femme était une chanteuse italienne) comme pour les
instruments. Il est l’un des grands jalons qui mènent au style classique porté à son plus haut
niveau par Joseph Haydn (1732-1809) et Mozart (1756-1791). Ce dernier, qui l’avait apprécié
comme pédagogue Londres en 1765) puis plus tard comme ami, écrira à son père Léopold
en apprenant sa mort : « M. Bach de Londres est mort. Quelle perte pour la musique ».
Amadis de Gaule, Tragédie lyrique en 3 actes (1779)
Il s’agit de la dernière œuvre lyrique de J.C. Bach. Elle est le fruit d’une commande de
l’Académie royale de musique, l’Opéra de Paris de l’époque. Il s’agissait pour les
commanditaires de demander à un compositeur de grande notoriété de trancher la querelle
toujours renouvelée en ce XVIIIe siècle finissant entre les défenseurs de la musique française
et les partisans de la musique italienne. Le livret proposé à Bach (en français) est celui du
poète Quinault un peu raccourci que le grand Lully avait mis en musique un siècle plus
tôt. Cela explique que son allure générale combine des airs et des récitatifs au style épuré dans
la nouvelle tradition établie vingt ans plus tôt par Gluck avec des moments plus virtuoses,
plus italianisants. L’orchestration est en très soignée, avec un rôle important dévolu aux
instruments à vents, tous là au grand complet (y compris les clarinettes un instrument encore
relativement nouveau –, 4 cors et 3 trombones). On ne peut pas s’empêcher de penser au Don
Giovanni de Mozart créé huit ans plus tard en écoutant la scène devant le tombeau
d’Ardan Canil ou même au Fidelio de Beethoven (de 1805) en entendant le chœur des
prisonniers qui ouvre l’Acte II. Ce n’est pas un mince compliment. La première s’est déroulée
le 14 décembre 1779 en présence de la reine Marie-Antoinette.
Le livret tire son origine d’un récit médiéval espagnol. Arcalaüs (baryton) et sa sœur
Arcabonne (soprano) veulent se venger du chevalier Amadis (ténor) qui a tué leur frère Ardan
Canil (basse). Mais leur complot a une faiblesse : Arcabonne se rend compte qu’Amadis,
amoureux de la pure Oriane (soprano), est aussi celui qui lui a sauvé un jour la vie et dont elle
est tombée amoureuse sans savoir qui il était. Grâce à la bonne fée Urgande, Oriane et
Amadis connaîtront le bonheur tandis que ce dernier obtiendra d’Arcabonne la libération des
prisonniers retenus par Arcalaüs.
Les interprètes
Amadis : Philippe Do, ténor
Oriane : Katia Velletaz, soprano
Arcalaüs : Pierre-Yves Pruvot, baryton
Arcabonne : Hjördis Thébault, soprano
Urgande, Une Coryphée : Liliana Faraon, soprano
Solamente Naturali (MilošValent)
Musica Florea (Marek Štryncl)
Ensemble vocal Musica Florea
Didier Talpain, direction musicale
Un concert proposé par les Instituts français de Prague et Bratislava, avec la participation du
Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française, de Culturesfrance, du
festival BHS de Bratislava, du Statni Opera de Prague et le soutien de Peugeot Slovakia, du
Crédit Agricole Corporate and Investement Bank et de Peterka Partners.
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