Cours du 28 octobre 2005 de 8h à 9h (suite médiastin postérieur) Baubil Flora et Claire Jouanolou La veine hémi azygos Origine : espace intra mediastino postérieur c a d rétro diaphragmatique entre le thorax et l’abdomen. Elle est caractérisée par la fusion de 2 racines : -racine latérale : jonction de la veine lombale ascendante avec la 12ème veine intercostale cette racine passe sous le ligament arqué médial -racine médiale : naît d’une arcade entre la veine rénale gauche et la veine lombale. (il faut retenir que la racine médiale est issue de la veine réale gauche surtout) elle chemine entre pilier principal et accessoire au niveau du diaphragme. Remarque : la veine rénale gauche provient de la veine cave caudale gauche ( reliquat de la veine cardinale gauche). La veine cave gauche disparaîtra, il ne restera plus que la veine rénale gauche. Trajet : les deux racines progressent verticalement par une portion de T11 à T9 horizontalement de gauche à droite vers la grande veine azygos qui reçoit cet afférent. Collatérales : - veines qui drainent le 9ème, 10ème, 11ème et 12ème espaces intercostaux - veines oesophagiennes - veines médiastinales - veines péricardiques la veine hémi azygos accessoire Origine : poursuit le trajet de la 4ème veine intercostale gauche. En effet, les trois 1ères veines intercostales gauches se drainent par la veine intercostale supérieure gauche qui se jette directement dans le confluent jugulo sous clavier gauche et donc dans le tronc veineux brachio céphalique gauche. Trajet : présente une portion verticale descendante de T4 à T7 Puis, comme son homologue inférieur, une 2ème partie horizontale, la fait cheminer devant le corps vertébral de T7 de gauche à droite. Terminaison : je jette dans la veine azygos sur son versant médial Collatérales principales : -veines des 4ème, 5ème et 6ème espaces intercostaux -veines médiastinales -veines oesophagiennes -veines bronchiques remarque : le système azygos n’est pas le seul élément de drainage puisqu’il y a aussi les veines pariétales et rachidiennes. L’anastomose entre les 2 veines caves joue un grand rôle, en effet si la veine cave caudale est obstruée, on observe aucune défaillance. Anatomie du système lymphatique Conduit thoracique Canal de gros diamètre : 5 à 6 mm Draine vers le système veineux toute la lymphe du corps à l’exception : - de l’hémi thorax droit - de la moitié droite de l’extrémité céphalique -du membre supérieur droit Origine : rétro péritonéale au niveau de L1 sous le diaphragme par union de 3 troncs : 2 troncs lombaires droit et gauche ils regroupent la lymphe du membre inférieur un tronc intestinal collecte la lymphe de l’intestin, essentiellement du grêle Cette union se passe en arrière de l’aorte au niveau de L1 et forme une ampoule initiale (dilatation) : la citerne du chyle. Trajet : à cette dilatation fait suite le conduit thoracique Franchit le diaphragme derrière l’aorte au niveau de T12 Franchit toute la hauteur du thorax en se plaçant derrière l’aorte et sur le flanc gauche de la colonne vertébrale. Atteint l’orifice crânial du thorax qu’il franchit entre le plan veineux (en avant) et le plan artériel (en arrière) Dans cette région, il forme une crosse qui se déroule, posée sur le dôme pleural et qui va vers l’avant, rejoindre le confluent veineux de la veine sub clavière gauche et de la jugulo interne : confluent veineux de Pirigoff (partie initiale du confluent veineux brachio céphalique). Remarque : la totalité de la lymphe revient, au final, par le système veineux. Intérêt pratique : On observe souvent, après un abord chirurgical de la région sub clavière, une plaie du conduit thoracique. En effet ce conduit n’est pas perceptible, transparent. Sa section peut donc entraîner : -un écoulement de la lymphe vers la peau : lymphoré On arrête la lymphoré en ligaturant le conduit thoracique car la lymphe ne coagule pas -la fabrication d’une poche où se collecte toute la veine qui coule : lymphocèle la quantité de lymphe dans le conduit thoracique est supérieure à 1.5 l/jour, d’où possibilité d’une perte importante de liquide. De plus, la lymphe est très riche en protide, donc sa perte entraîne une carence majeure en protide chez le patient concerné. -écoulement de la lymphe dans la plèvre : chylothorax Grande veine lymphatique achemine le reste de la lymphe très courte située à la partie postérieure de l’hémi thorax droit observée chirurgicalement qu’au niveau de l’orifice supérieur du thorax 2mm de diamètre se jette dans le confluent jugulo sous clavier droit elle reçoit la lymphe de la partie droite de l’hémi thorax de la moitié de droite de l’extrémité céphalique du membre supérieur droit les nerfs les chaînes sympathiques thoraciques caractérisées par leur localisation dans le recessus costo médiastinal dorsal Trajet : vertical, ils poursuivent de la chaîne sympathique cervicale et se poursuivent par la chaîne sympathique lombaire en franchissant le diaphragme. La chaîne sympathique thoracique : est faite de ganglions au niveau des espaces intercostaux croise les vaisseaux intercostaux perpendiculairement cela présente un danger chirurgical de l’ablation de la chaîne parasympathique rappel : le dernier ganglion cervical fusionne avec le 1èr ganglion thoracique formant le ganglion stellaire qui se trouve au niveau de l’artère sous clavière droite. Elle est responsable de la vasomotricité des vaisseaux du membre supérieur Pathologies : Artérite digitale : (cigarette, pilule) oblitération des petits vaisseaux des doigts : syndrome de « réno » Prédisposition féminine Pour les formes les plus grave : sympathectomie thoracique Hyperhydrose : mains moites en permanence Pour les plus importantes : résection de la chaîne sympathique (vidéo scopie) Nerfs rachidiens : Ils surviennent des espaces intercostaux Proviennent d’une racine rachidienne qui donne 2 branches : -branche dorsale destinée aux muscles et à l’articulation (muscle de la colonne vertébrale) -branche ventrale qui constitue le nerf intercostal nerf phrénique branche collatérale du plexus brachial ou, plus précisément, de la 4ème racine cervicale. Descend, satellite des veines puis de la plèvre médiastinale, pour atteindre les coupoles diaphragmatiques. C’est un nerf moteur pour le diaphragme et sensitif pour la plèvre et le péricarde. Nerf vague Xème paire de nerf crânien : nerf cardio pneumo entérique Véhicule le contingent parasympathique pour le cœur, les poumons et tout l’intestin. -Au niveau cervical : en arrière de la jugulaire interne et en avant de la carotide commune -pénètre dans l’orifice supérieur du thorax -rejoint le médiastin postérieur en se satellisant à l’œsophage -à la partie supérieure du thorax : X droit à droite X gauche à gauche -à la partie inférieure du thorax X droit en dorsal X gauche en ventral -donne les nerfs cardiaques les nerfs trachéaux les nerfs pulmonaires les nerfs oesophagiens -sa principale branche collatérale est le nerf pharyngé inférieur = le nerf récurrent. .