Communiqué
pour publication immédiate, réseau du Québec
Budget Marois : l’association patronale de la construction s’inquiète du
manque de vision des gouvernements quant aux infrastructures
Montréal, le 12 mars 2003 – Se déclarant «modérément satisfaite» de l’ensemble des
intentions d’investissement en construction contenues dans le budget déposé par la ministre
des Finances du Québec, l’association patronale des entreprises en construction du Québec
(APECQ) se dit perplexe quant à la capacité du gouvernement à mener rondement le
programme d’investissement pour les habitations à loyer abordable et dénonce le manque de
vision flagrant en matière de renouvellement des infrastructures.
Malgré l’annonce de 70 M $ supplémentaires dans le programme des Logements abordables
qui, en soi, est une nouvelle encourageante, l’APECQ fait remarquer que depuis la création du
programme, il y a plus d’un an maintenant, le gouvernement ne suit tout simplement pas la
cadence. «La difficulté de réaliser des habitations à loyer modique profitables, estime Jean
Ratté, directeur général de l’APECQ, met en relief la lourdeur administrative à laquelle doit faire
face l’entreprise ainsi que le manque chronique d’incitatifs fiscaux visant à revigorer ce secteur.
« Et rien ne laisse présager une amélioration de la situation tant et aussi longtemps qu’on
n’aura pas procédé à de sérieux allégements réglementaires visant à faire de l’habitation
locative une industrie aussi florissante que les autres.»
Sur le plan du renouvellement des infrastructures, l’APECQ constate une tendance lourde, tant
au provincial qu’au fédéral, en ce qui a trait au manque d’engagement concret pour satisfaire
les besoins croissants des municipalités, notamment ceux liées à l’eau. «Alors que la Ville de
Montréal devra injecter à elle seule 4 milliards de dollars pour remettre en état son réseau
d’aqueduc et d’égouts, aucune intention claire et précise n’émane en ce sens du budget