PNRR-2 - Plan de Gestion Environnementale – Document Provisoire 19 Avril 2004 5/10
14. Les visites de sites ont révélé que le projet proposé n’affectera pas les biens culturels
désignés. Dans l’improbabilité où ceci a lieu, les impacts seront examinés dans le cadre d’une
étude d’impact limitée ou exhaustive, selon le cas qui se présente. Un plan de conservation
détaillé des biens culturels sera préparé. Par ailleurs, des procédures de protection et de
conservation bases sur l’approche de "découverte par hasard” seront inclus dans les documents
contractuels.
15. Les procédures environnementales spécifieront le processus de triage, de documentation,
d’étendue et de gestion environnementale, ainsi que les mesures d’atténuation et les procédures
de suivi qui doivent faire partie du dossier d’appel d’offres et des documents contractuels.
Evaluation des Capacités Environnementales
16. Le personnel du DRCR est sensibilisé aux problèmes de l’environnement, cependant la
capacité de l’unité de sauvegarde au sein de la DRCR devrait être renforcée dans les limites de
l’exigence environnementale comme l’évaluation environnementale, les mesures d’atténuation et
de suivi. Avant la promulgation de la loi sur l’évaluation de l’environnement, l’expérience de la
DRCR s’est limitée aux études d’impact sur l’environnement des projets de routes financés par
des bailleurs de fonds internationaux. Bien que la DRCR soit dotée d’un ingénieur en
environnement à plein temps au sein de son équipe, il serait nécessaire de fournir une assistance
technique dans le domaine de l’environnement à cette agence qui comprend des ateliers de
formation et la mobilisation des experts court-termes en environnement dont l’objectif est (i)
d’aider à intégrer les procédures environnementales dans le cycle du projet et (ii) de revoir les
projets qui requièrent la préparation d’études d’impacts, limitées ou exhaustive, sur
l’environnement. La sensibilisation sur les problèmes de l’environnement est aussi présente
parmi la plupart des directions provinciales et régionales qui exécuteront les routes rurales.
Néanmoins, aucune de ces directions n’a des spécialistes en environnement au sein de leur
équipe et il serait nécessaire de leur fournir une assistance technique et de la formation sur les
questions environnementales.
17. Le Département de l’Environnement (DdE) est doté d’une division spéciale pour les
études d’évaluations environnementales. La Banque Mondiale a fourni à travers le programme
METAP (Programme d’assistance technique et de l’environnement pour la Méditerranée)
plusieurs activités de formation du personnel de la division d’études d’impacts sur
l’environnement et d’autres ministères. A présent, la division des études d’évaluations
environnementales est dotée d’un personnel de six membres pour préparer des termes de
référence, examiner les études d’impacts sur l’environnement et assister aux réunions du comité
national pour les études d’impacts sur l’environnement. Par conséquent, le DdE ne sera pas
capable de fournir une assistance technique majeure à la DRCR.
18. Le secteur privé, bureaux d’études ou consultants individuels, a des capacités modestes
pour entreprendre des études d’impacts détaillées. Jusqu’en juin 2003, date à laquelle la loi sur
l’évaluation de l’environnement a été promulguée, les études d’impacts étaient limitées aux
projets financés par des bailleurs de fonds internationaux. La plupart des études d’impacts étaient
préparées par des cabinets de conseils locaux assistés par des consultants internationaux ou des
consultants individuels basés dans des universités ou autres institutions.
19. Le corps académique commence à développer son expertise dans le domaine des études
d’impacts sur l’environnement. Il est prévu que la promulgation de la loi sur l’évaluation de
l’environnement va créer une meilleure compréhension des principes de base des études
d’évaluation d’impacts sur l’environnement. Le renforcement des capacités nationales sera aussi