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Adam SMITH (1723-1790) : Division du travail et extension des marchés :
Adam SMITH (1723-1790) : économiste écossais :
Théorie des sentiments moraux (1759)
Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776)
I. L’auteur : un observateur de la naissance de l’« économie » :
Document 1 Qui est Adam Smith ?
Adam Smith naît le 5 juin 1723 dans le petit village de Kirkcaldy en Ecosse. Son père, contrôleur des
douanes, décède deux mois avant sa naissance. C’est son oncle qui s’occupa de son éducation. A 14 ans, il est
ainsi envoyé à l’université de philosophie de Glasgow. Il poursuit ses études à Oxford puis retourne à Edimbourg
entamer une carrière de professeur. Il y devient, aux côtés du philosophe David Hume, professeur de logique
puis professeur de philosophie morale. Il s’intéresse alors essentiellement, dans la lignée de Hume, à la nature
des sentiments humains. Son problème central est celui de la possibilité d’un intérêt personnel égoïste cohabitant
avec l’intérêt collectif, problème auquel il répondra notamment avec la théorie de la « main invisible » dans
l’ouvrage :
Théorie des sentiments moraux (1759).
En 1764, Adam Smith devient le précepteur du jeune Duc de Buccleuch et l’accompagne pour son
Grand Tour en Europe pendant 4 ans. Pendant ce voyage, il passera du temps à Toulouse où il rencontre Voltaire
et d’Alembert, et à Paris il rencontre les premiers économistes de l’époque, c'est-à-dire les physiocrates
Turgot et Quesnay. Il est ainsi en contact avec les plus célèbres intellectuels de l’époque. Dans les mêmes années
1760-1770, il observe de lui-même les transformations économiques qui affleurent en France mais surtout au
Royaume-Uni. C’est de ce voyage qu’on peut dater la problématique centrale d’Adam Smith :
quelle est la source de la croissance économique ? (II)
Il répond à cette problématique avec l’ouvrage :
Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776).
L’œuvre a un grand succès dès sa sortie et marque une génération d’hommes politiques et
d’intellectuels. En 1778, Adam Smith est nommé commissaire aux douanes, puis recteur de l’université de
Glasgow de 1787 à 1789. Il passe les 12 dernières années de sa vie aux côtés de sa mère, et décède en juillet
1790.
II. Comprendre l’origine de la richesse des nations : la division technique et sociale
du travail :
Le principal livre d’Adam Smith s’intitule Recherche sur la nature et les causes de la richesse
des nations (1776). C’est sur lui que nous allons surtout travailler.
A. Le travail, source de la richesse :
Tout d’abord, d’où vient la richesse des nations, c'est-à-dire d’où vient la production ?
Document 1 page 341. Question 1 page 345.
Question 1 : Selon Adam Smith, la richesse d’une nation dépend essentiellement du
travail effectué par ses habitants. La production peut augmenter de deux manières : par
l’augmentation de la quantité de travail utile et par l’amélioration de la qualité du
travail.
Pour Adam Smith, c’est alors essentiellement l’amélioration de la qualité du travail qui
va permettre la richesse des nations. Pour y arriver ? La division du travail.
Pour parler de cela, Adam Smith va alors surtout travailler sur un thème, celui de la division
du travail. En fait, on va voir qu’il y a deux conceptions au terme.
NB : Smith distingue sans le dire deux types de division du travail, que nous allons
distinguer : la division technique du travail (DTT) et la division sociale du travail (DST).
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B. De la division technique du travail :
A quoi pense Smith en parlant de division du travail ? Premier sens : DTT.
1. Le principe : l’exemple de la manufacture d’épingles :
Exemple classique chez Smith pour présenter la division du travail : la manufacture
d’épingles.
Document 2 page 341, questions 2 et 3 page 345.
Question 2 : avant l’intro de la DTT, les ouvriers sont fortement qualifiés (ont été formés
à un métier, proche de l’artisan).
Question 3 : l’introduction de la division (technique du travail) change beaucoup les
choses.
Avant
Après
Outillage
Faible
Faible !
Qualification
Générale
Spécialisée
Division du travail
Non
Oui
Nombre d’ouvriers
10
10
Volume total de production
200
48 000
Volume de production par ouvrier
20
4 800
La division technique du travail est un type d’organisation du travail au sein de l’unité
de production : elle renvoie uniquement à l’idée d’une spécialisation des employés tout
au long du processus de production.
2. Les conséquences de la division technique du travail :
Quelles sont les conséquences de la division technique du travail ?
a. Une hausse de la productivité sans capital additionnel :
Qu’est-ce qu’on constate déjà simplement ?
Document 2 page 341, questions 4 et 5 page 345.
Question 4 : Productivité par tête multipliée par 4800/20 = 240.
Question 5 : La conséquence principale de la division technique du travail est
l’augmentation de la productivité et ainsi de la production.
Comment de tels gains sont-ils possibles ?
Document 3 page 341, questions 6 et 7 page 345.
Pour Smith, il y a trois facteurs dans la division du travail qui contribuent à l’efficacité
du processus de production.
Division du travail Spécialisation Plus grand talent (1) Gains de Productivité
Gains de temps (2)
Invente de nouvelles machines (3)
Voyons trois exemples contemporains de cela pour comprendre.
Argument 1 : dans l’industrie automobile aujourd’hui, forte division des tâches.
Exemple sur les chaînes de montage, un ouvrier est chargé de monter la boîte à vitesse
sur la voiture. Il s’agit d’une tâche assez complexe, et le fait qu’il ne fasse que cela
augmente sans conteste son efficacité (learning by doing)
Argument 2 : exemple dans les services de restauration rapide. Division du travail pour
aller plus vite. Si chaque vendeur devait aller cuire le steak, aller faire cuire les frites…
le hamburger du client serait prêt en un temps très long perte d’efficacité dans le
travail car chaque salarié doit aller d’un endroit à une autre des cuisines, et cela
pourrait le pousser à discuter à droite et à gauche Flânerie
3
Argument 3 : un journaliste dans une rédaction va découvrir un raccourci clavier
intéressant sur le logiciel qu’il utilise pour rédiger ses articles
Penchons-nous un peu plus sur ce que peut signifier le dernier.
Document 2 de la FD.
Document 2 De la division du travail aux nouvelles machines (et non l’inverse) :
« Je ferai remarquer seulement qu'il semble que c'est à la division du travail qu'est originairement due
l'invention de toutes ces machines propres à abréger et à faciliter le travail. Quand l'attention d'un homme est
toute dirigée vers un objet, il est bien plus propre à découvrir les méthodes les plus promptes et les plus aisées
pour l'atteindre, que lorsque cette attention embrasse une grande variété de choses. Or, en conséquence de la
division du travail, l'attention de chaque homme est naturellement fixée tout entière sur un objet très simple. On
doit donc naturellement attendre que quelqu'un de ceux qui sont employés à une branche séparée d'un ouvrage,
trouvera bientôt la méthode la plus courte et la plus facile de remplir sa tâche particulière, si la nature de cette
tâche permet de l'espérer. Une grande partie des machines employées dans ces manufactures le travail est le
plus subdivisé, ont été originairement inventées par de simples ouvriers qui, naturellement, appliquaient toutes
leurs pensées à trouver les moyens les plus courts et les plus aisés de remplir la tâche particulière qui faisait leur
seule occupation. […] Dans les premières machines à feu, il y avait un petit garçon continuellement occupé à
ouvrir et à fermer alternativement la communication entre la chaudière et le cylindre, suivant que le piston
montait ou descendait. L'un de ces petits garçons, qui avait envie de jouer avec ses camarades, observa qu'en
mettant un cordon au manche de la soupape qui ouvrait cette communication, et en attachant ce cordon à une
autre partie de la machine, cette soupape s'ouvrirait et se fermerait sans lui, et qu'il aurait la liberté de jouer tout à
son aise. Ainsi, une des découvertes qui a le plus contribué à perfectionner ces sortes de machines depuis leur
invention, est due à un enfant qui ne cherchait qu'à s'épargner de la peine ».
A. Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, Livre I, Chapitre 1, 1776
Question 1 : Expliquez le titre du document à partir du texte.
Question 2 : Montrez que la dernière phrase illustre le phénomène de la main invisible (vu en classe dans le
chapitre 2 et qui porte sur le rapport entre les intérêts personnels et l’intérêt général).
Question 1 : Smith veut montrer que les formidables gains de productivité de l’ère
industrielle (dont il est le contemporain) ne sont pas dus avant tout à la technologie mais
à une nouvelle et plus efficace organisation du travail.
DONC : ce n’est pas : nouvelles machines idée de diviser le travail
mais : division du travail tâches élémentaires faciles à faire
reproduire par une machine
innovations de procédé.
Question 2 : Cette évolution des techniques est favorisée par le mécanisme de la main
invisible. En cherchant son intérêt individuel, l’enfant qui innove trouve quelque chose
de bénéfique pour la communauté toute entière (en augmentant la production et donc la
richesse de la nation).
b. Une démoralisation des travailleurs :
Cependant, on peut voir une limite à la division du travail, qui vous saute à la gueule de suite,
c’est la démoralisation des travailleurs à force de toujours faire la même chose.
Lire les documents 10 et 11, plus le document 3 de la FD.
Pour Adam Smith, il y a une limite à la division du travail, c'est-à-dire l’abrutissement
des travailleurs (document 10).
Comme cet abrutissement peut être néfaste à la société, l’Etat a donc un rôle
supplémentaire à jouer en plus des fonctions régaliennes (armée, police, justice) liées à la
conception libérale de l’Etat : il a pour devoir de favoriser l’éducation de tous
(document 11).
Attention, contrairement à ce qu’on pourrait penser, Smith n’est donc pas un défenseur
de l’ultralibéralisme. Il réfléchit à l’ensemble des aspects du problème qui l’occupe,
c'est-à-dire la richesse des nations, richesse aussi bien économique que morale.
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Document 3 Adam Smith, humaniste autant qu’économiste :
Entretien avec Amartya Sen, prix Nobel d’économie en 1998.
« Vous souvenez-vous de votre première lecture des Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations ? »
« Pendant ma scolarité en Inde, j'avais déjà conscience de l'importance des écrits d'Adam Smith, mais je n'ai
vraiment été en contact avec ses oeuvres originales que lors de ma première année universitaire, au Presidency College de
Calcutta, à la fin de l'été 1951. J'avais alors 17 ans, et je fus enthousiasmé par les innovations pionnières apportées par Smith.
[…] Smith lui-même était extrêmement critique sur les inégalités économiques et sociales, et sur les asymétries de la
structure de classes qui séparait de façon rigide les travailleurs des catégories privilégiées. Quand j'ai commencé à lire La
Richesse des nations, j'ai découvert que Smith était extrêmement préoccupé et critique au sujet du sort des pauvres, même
au sein des sociétés prospères. J'ai été particulièrement ému par la puissante analyse de Smith selon laquelle les riches
réussissent mieux non pas parce qu'ils ont, en général, plus de talents que les autres, mais parce qu'ils ont eu la chance de
recevoir une meilleure éducation et parce que leur style de vie leur laisse du temps libre et la possibilité de se cultiver.
« Voici un passage de Smith qui, lorsque je l'ai lu pour la première fois, en 1951, m'a bouleversé : ‘‘Les gens du
peuple […] n'ont guère de temps de reste à mettre à leur éducation. Leurs parents peuvent à peine suffire à leur entretien
pendant l'enfance. Aussitôt qu'ils sont en état de travailler, il faut qu'ils s'adonnent à quelque métier pour gagner leur
subsistance. Ce métier est aussi, en général, si simple et si uniforme, qu'il donne très peu d'exercice à leur intelligence ; tandis
qu'en me temps leur travail est à la fois si dur et si constant, qu'il ne leur laisse guère de loisir, encore moins de
disposition, à s'appliquer, ni même à penser à autre chose’’.
Je vous cite cet extrait tiré du chapitre 1 du livre V non seulement parce que je l'ai relu récemment lorsque
j'écrivais la préface de la réédition à l'occasion du 250ème anniversaire de sa parution, en 1759 du premier livre de Smith,
La Théorie des sentiments moraux, mais aussi parce qu'il y a quelque chose d'exceptionnel dans la clairvoyance et la
compassion que Smith vèle, et qui me l'avait rendu très proche dans ma jeunesse. J'ai éparticulièrement frappé par son
empathie pour les autres, aussi éloignés de lui soient-ils en termes de classe, de milieu ou de style de vie, extrêmement
différents du sien. Tout au long de La Richesse des nations, il déploie un fort sentiment de solidarité avec les exclus de la
société. C'est une caractéristique dont j'ai constaté l'absence dans la façon dont la littérature économique standard analyse les
questions économiques. Amartya Sen, Entretien, Le Monde, 16 octobre 2009
3. L’origine de la division du travail :
Revenons à ces questions de morale qui sont très importantes pour Smith, qui était, ne
l’oublions pas, professeur de philosophie. On pourrait alors se poser une question :
Qu’est-ce qui explique que les hommes cherchent à diviser le travail ?
Documents 4 et 5 page 342, questions 9, 11, 12 et 13 page 345.
Lisons ensemble le document 4, §1 et 2.
Question 9 : L’origine de la division du travail est à chercher dans la « propension des
hommes à échanger ». Prenons un exemple : pour Smith, il y a un trait des hommes qui le
différencie de tous les animaux, c’est le fait d’échanger. Il prend l’exemple du chien : aucun
chien ne va aller voir un autre chien pour lui échanger un os contre une balle en mousse. Ils
vont lutter pour, mais pas échanger. Et si l’un cède, c’est presque par mépris pour l’autre.
Continuons avec le paragraphe 3.
Question 12 : Cette propension à échanger est guidée par l’intérêt et non par
l’altruisme. Comme chacun a besoin des autres, il a besoin de s’adresser à leur égoïsme
pour être sûr d’obtenir d’eux ce qu’il veut.
Quelles sont les différentes phrases du texte qui nous permettent de bien voir cela ?
« Donnez-moi ce dont j’ai besoin et vous aurez de moi ce dont vous avez besoin
vous-mêmes » ; « nous ne nous adressons pas à leur humanité, mais à leur
égoïsme » ; « ce n’est jamais de nos besoins que nous leur parlons, c’est toujours
de leur avantage ».
Comment expliquons-nous maintenant le lien entre cette propension et la DTT ?
Question 11 : Par conséquent, pour Smith, il est naturel à l’homme d’échanger et de
chercher à être plus productif pour échanger. L’homme va donc naturellement chercher
un moyen d’être plus productif, et pour cela il va diviser le travail.
Où est-ce qu’on a cet exemple dans le texte ?
Par exemple, c’est le travail du chasseur, différent du travail du berger, différent du
travail du cordonnier, différent du travail du forgeron, etc.
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Passons maintenant au document 5 page 342. Relisons-le ensemble.
Question 13 : Par l’échange marchand, la recherche de l’intérêt personnel permet
naturellement de contribuer au bien général. C’est ce que Smith appelle le mécanisme
de la main invisible et qui sert à défendre le principe du libre marché : puisque chacun
veut son propre intérêt et a besoin de contenter l’intérêt des autres pour y parvenir, tous
collaborent avec tous par l’échange et la richesse de tous est possible. Il est donc
nécessaire de laisser les individus faire ce qu’ils veulent sur un marché, en les forçant
seulement à collaborer entre eux, pour atteindre l’intérêt général.
Attention, simple remarque. Smith est lucide. Il ne dit pas que le monde sera parfait,
mais qu’il sera simplement le meilleur possible.
C. A la division sociale du travail : le cercle vertueux entre division technique du
travail et extension des marchés :
La théorie de Smith sur la division du travail a vite pris une dimension
macroéconomique. Il y a alors un deuxième sens de division du travail : DST. C'est-à-
dire ?
Document 4 de la FD
Document 4 La division sociale du travail accompagne la division technique du travail :
« Observez, dans un pays civilisé et florissant, ce qu'est le mobilier d'un simple journalier ou du dernier
des manœuvres, et vous verrez que le nombre des gens dont l'industrie a concouru pour une part quelconque à lui
fournir ce mobilier, est au-delà de tout calcul possible. La veste de laine, par exemple, qui couvre ce journalier,
toute grossière qu'elle paraît, est le produit du travail réuni d'une innombrable multitude d'ouvriers. Le berger,
celui qui a trié la laine, celui qui l'a peignée ou cardée, le teinturier, le fileur, le tisserand, le foulonnier, celui qui
adoucit, chardonne et unit le drap, tous ont mis une portion de leur industrie à l'achèvement de cette oeuvre
grossière. Combien, d'ailleurs, n'y a-t-il pas eu de marchands et de voituriers employés à transporter la matière à
ces divers ouvriers, qui souvent demeurent dans des endroits distants les uns des autres ! Que de commerce et de
navigation mis en mouvement ! Que de constructeurs de vaisseaux, de matelots, d'ouvriers en voiles et en
cordages, mis en oeuvre pour opérer le transport des différentes drogues du teinturier, rapportées souvent des
extrémités du monde ! Quelle variété de travail aussi pour produire les outils du moindre de ces ouvriers ! Sans
parler des machines les plus compliquées, comme le vaisseau du commerçant, le moulin du foulonnier ou même
le métier du tisserand, considérons seulement quelle multitude de travaux exige une des machines les plus
simples, les ciseaux avec lesquels le berger a coupé la laine. Il faut que le mineur, le constructeur du fourneau où
le minerai a été fondu, le bûcheron qui a coupé le bois de la charpente, le charbonnier qui a cuit le charbon
consommé à la fonte, le briquetier, le maçon, les ouvriers qui ont construit le fourneau, la construction du moulin
de la forge, le forgeron, le coutelier, aient tous contribué, par la réunion de leur industrie, à la production de cet
outil ». A. Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, Livre I, Chapitre 1, 1776
Question 1 : Soulignez toutes les professions qu’on peut associer directement ou indirectement à la veste de
laine du journalier (personne qui est employée pour une journée).
Question 2 : Essayer d’imaginer toutes les professions qui ont contribué directement ou indirectement à la
production du stylo qui vous permet en ce moment d’écrire.
Question 3 : Peut-on parler dans les deux cas d’une division sociale du travail ? Que signifie alors ce terme ?
Pour Smith, la division du travail est aussi une division sociale du travail : la division
sociale du travail désigne l’organisation de la société en différents métiers spécialisés
chacun dans la production d’un petit nombre de produits.
Cela dit, généralisons maintenant un petit peu. Qu’est-ce qui rend possible une forte DST ?
Est-ce que tous les ces métiers auraient un sens dans un petit village ? Non, car il
n’y aurait jamais assez d’acheteurs pour quelque chose d’hyper spécialisé.
Donc si on commence à diviser le travail, qu’est-ce qu’il va se passer si on est dans
un petit village ? Soit on ne se spécialise pas trop, soit on essaye de trouver d’autres
marchands.
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