3) Petra en deus degaset ar sevenadur islamek d’ar bed ?
Digoradur :
A-drugarez d’ar c’halifoù (pennoù relijiel an Islam) he deus kresket an impalaeriezh islamek ,
en Arabia e oa kreizenn bolitikel an impalaeriezh-se. Ur sevenadur pinvidik ha puilh a oa en
impalaeriezh hag he deus levezonet pasapl gouidigezh ar C’hornog (ar gristenion).
a) Filosofiezh ha medisinerezh :
Ar prederour Avicenne Ibn Sina en arabek ( 980-1037) :
Célèbre médecin d’origine iranienne. Son canon de la médecine (qui montre par exemple que
les arabes savaient ligaturer les artères et anesthesier au haschisch) fut longtemps à la base des
études de médecine tant en Orient qu’en Occident.
Ce fut aussi un philosophe. La philosophie arabe eut beaucoup d’influence sur l’occident
chrétien sur l’Espagne notamment : Dès le milieu du XIIe siècle, à Tolède, on traduisit, avec
quelques œuvres d’Aristote, un certain nombre de traités de penseurs musulmans: al-Kindi,
al-Farabi, al-Ghazali (Algazel), Avicenne.
b) Jedoniezh :
Abu Djafar Muhammad ibn Musa, surnommé al-Kharezmi, est originaire de la région à
laquelle il doit son surnom: le Kharezm, aujourd'hui en Ouzbékistan. C'est au calife abbasside
Abdallah al-Mamun lui que seront dédiées les deux plus importantes contributions d'al-
Kharezmi: son livre d'algèbre, Précis sur le calcul de al-djabr et al-muqabala, mémento
d'expressions rhétoriques ou de figurations pour la résolution des équations, et ses tables, Zij
al-Sindhind (les tables du Sindhind), recueil de formules astronomiques contenant l'une des
premières tables de sinus et de cotangentes. À ces deux ouvrages, il faut ajouter son manuel
d'arithmétique, écrit vraisemblablement en 825, où le système décimal indien est exposé pour
la première fois dans la tradition mathématique arabe. Ces trois textes seront traduits en latin
au XIIe siècle.
C) Merdeiñ :
Muhammad Al Idrisi (1100-àr-dro 1180) ur geografour arabian :
Ar mor Atlantel :
“Ces pays sont baignés à l’ouest par l’océan des ténèbres, toujours viennent de cette direction
brouillards et pluie, et le ciel est toujours bien chargé, particulièrement sur la côte. La mer est
profonde, les vagues sont enormes. Les ténèbres y règnent perpetuellement, et naviguer y est
très difficile. Les vents sont violents et en direction de l’ouest ils n’ont pas de limite. Au
Coeur de l’océan existent nombre d’îles inhabitées, où quelques marins se risquent au peril de
leur vie.”
Bro-Ejipt :
Ce pays des Wâhât Khâridja, aujourd'hui désert et sans aucun habitant, quoiqu'on y trouve de
l'eau, était jadis fertile en palmiers, habité et fréquenté; il y avait jusqu'à Ghâna des routes