EXERCICES
EXERCICE 1 :
On connaît plusieurs types de liserons : si l’on croise des liserons à fleurs rouges de souche pure avec des liserons à fleurs blanches
également de souche pure, on obtient :
en première génération, 100 % de liserons roses ;
si ceux ci sont croisés entre eux, on obtient en deuxième génération :
- ¼ de liserons rouges homozygotes ;
- ¼ de liserons blancs homozygotes ;
- ½ de liserons roses hétérozygotes.
Retrouvez les proportions observées en première et deuxième génération. Que peut-on conclure ?
EXERCICE 2 :
Les antirrhiniums (mufliers) ont des fleurs rouges, roses ou blanches. Des croisements ont été faits et les graines obtenues ont donné
après germination les fleurs suivantes :
rouge x rose 126 fleurs rouges et 131 roses ;
blanc x rose 88 blanches et 92 roses ;
rouge x blanc 115 roses ;
rose x rose 43 blanches, 39 rouges et 83 roses.
Quel est le mécanisme génétique expliquant ces résultats ? Justifiez-les par les tableaux de croisements appropriés.
EXERCICE 3 :
Des généticiens croisent une lignée pure de souris à poil frisé et affecté d’une malformation des yeux avec une lignée pure de type
sauvage (poil lisse, yeux normaux). Tous les individus de la première génération F1 sont à poil frisé et œil normal.
Les individus constituant une génération F2 résultant du croisement de souris F1, présentent, qualitativement et quantitativement,
les phénotypes suivants :
- 42 à poil lisse et œil normal ;
- 41 à poil frisé et œil malformé ;
- 127 à poil frisé et œil normal ;
- 14 à poil lisse et œil malformé.
Un caractère est généralement gouverné par plusieurs gènes. Montrez, pour chacun des caractères envisagés, que les résultats
expérimentaux s’interprètent en admettant que les deux lignées croisées ne diffèrent que par un seul gène.
Montrez que les phénotypes de la génération F2 traduisent un brassage génétique ayant eu lieu au cours de la formation des
gamètes hybrides F1. Schématisez un comportement des chromosomes rendant compte de ce brassage génétique.
EXERCICE 4 :
Chez le poulet, plusieurs mutations ont été mises en évidence. Parmi celles-ci, la mutation « crête rosacée » est à l’origine d’une crête
dont la forme rappelle celle d’une rose. La mutation « pattes courtes » est à l’origine de pattes de taille inférieure à la moyenne.
Pour déterminer le mode de transmission de ces deux mutations, on effectue les croisements suivants :
- On croise une poule de souche pure à crête rosacée avec un coq à crête simple : on obtient alors uniquement des poulets à crête
rosacée.
- Lorsqu’on croise deux poulets à pattes courtes entre eux, on obtient toujours à la fois des poulets à pattes courtes et des poulets
à pattes normales, dans des proportions de deux poulets à pattes courtes pour un poulet à pattes normales. En outre, environ un
quart des embryons meurt avant l’éclosion.
Déterminez les relations de dominance entre allèles pour le gène déterminant la forme de la crête.
Précisez si les poulets à pattes courtes sont homozygotes ou hétérozygotes pour le gène déterminant la taille des pattes et
proposez une explication aux résultats obtenus pour le croisement correspondant. Déterminez les relations de dominance entre
allèles pour ce gène.
On croise ensuite un coq à crête rosacée et à pattes courtes avec une poule à crête simple et à pattes normales. On obtient alors dans
la descendance (F1) 50% de poulets à crête rosacée et à pattes courtes et 50% de poulets à crêtes rosacée et à pattes normales.
Donnez le génotype de la poule et du coq. Donnez le nom du croisement effectué et précisez son intérêt.