Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 4 strony 511–521 Barbara Remberk, Bożena Bogumił, Irena Namysłowska L’analyse rétrospective du cours des épisodes psychotiques des adolescents hospitalisés Résumé Objectif. Analyser l’image et le cours des épisodes psychotiques des adolescents hospitalisés. Méthode. On analyse rétrospectivement 422 histoires de maladies de tous les 300 patients, diagnostiqués « les troubles du spectrum de schizophrénie » (F20 F29), hospitalisés a la Clinique Psychiatrique des Enfants et des Adolescents de L’institut de Psychiatrie et de Neurologie durant les années1998-2008.0n analyse : données démographiques, diagnostics, nombre d’hospitalisations, stabilité de diagnostics. Résultats. On constate l’existence des différences de la distribution des diagnostics des adolescents hospitalisés et des adultes. Dans les diagnostics : « la schizophrénie » (F20), « les troubles schizotypiques » (F21), « les troubles psychotiques aigus et transitoires » (F23), « les troubles schizoaffectifs (F25) on observe de grandes différences des parametres tels que : durée d’hospitalisation, sexe, nombre d’hospitalisations successifs, stabilité de diagnostics. Cette stabilité du tout le groupe – 52%, le plus stable diagnostic – « la schizophrénie ». Conclusions. Dans le groupe des adolescents hospitalisés on observe l’autre profile des troubles psychotiques du spectre de « la schizophrénie » que dans le groupe des adultes hospitalisés. Les troubles psychotiques autres que «la schizophrénie » y sont plus fréquents. La stabilité du diagnostique peu élevée atteste les difficultés diagnostiques typique dans le groupe des adolescents. Pourtant dans les diagnostiques F20, F21, F23, F25 on observe l’autre profile des indices démographiques et cliniques et cela peut confirmer leur diversité nosologique. Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 4 strony 523–538 Katarzyna Cyranka, Krzysztof Rutkowski, Józef Król, Dariusz Krok Les différences de la communication conjugale et des attitudes parentales des parents ayant les enfants sains et des parents ayant les enfants souffrant du diabete de type 1 Résumé Objectif. Trouver les différences de la communication conjugale et des attitudes parentales des parents ayant les enfants sains et des parents ayant les enfants souffrant du diabete de type1. Méthode. On examine les parents avec : Communication in Marriage Questionnaire [1] – KKM – version pour évaluer ses propres comportements, KKM – pour évaluer les comportements du partenaire, Parental Atitude Scale (SPR) de Plopa [2] – version pour les meres et pour les peres, questionnaire construit expres par les auteurs pour analyser la condition démographique et sociales des personnes examinées. Elles se composent des groupes suivants : 30 meres et 30 peres continuant leur union conjugale et ayant les enfants souffrant du diabete de type1 depuis au moins de 5 ans, 30 meres et 30 peres continuant leur union conjugale et ayant les enfants sains ; donc les groupes examinés comptent 120 personnes, ils proviennent de la région de la Silésie et d’Opole. Les enfants en question sont âgés de 5 jusqu’a 18 ans. Résultats. L’analyse du matériel démontre que les peres des enfants avec le diabete soutiennent leurs femmes moins que les peres du groupe de contrôle. Pourtant ces peres évaluent que le soutient, l’engagement et la dépréciation manifestée par leurs femmes ressemblent aux ceux-la des femmes du groupe de contrôle. On ne trouve pas de différences dans les groupes des hommes évaluant leurs partenaires. Les meres ayant les enfants malades et les meres du groupe de contrôle évaluent leur communication de la meme façon dans toutes les trois dimensions. Pourtant les meres avec les enfants malades trouvent que leurs maris les soutiennent moins que les peres avec les enfants sains. les peres des enfants diabétiques acceptent moins leurs enfants que les peres ayant les enfants sains, mais ces premiers ont la plus grande autonomie envers leurs enfants, que les peres du groupe de contrôle et que leurs propres femmes qui ne different point de femmes du groupe de contrôle. Les meres des enfants diabétiques protegent plus leurs enfants, pourtant elles les acceptent moins. Elles manifestent aussi la plus forte inconséquence que les peres des diabétiques et que les parents des enfants sains. Conclusions. On démontre l’existence des différences de certaines dimensions de la communication conjugale et des attitudes parentales des parents ayants les enfants malades et les enfants sains. Ces différences suggerent les corrélations possibles de la maladie chronique de l’enfant et e la qualité de l’union conjugale ainsi que des attitudes des parents, de la maladie de l’enfant et le fonctionnement du systeme de la famille. Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 4 strony 539–551 Ewa Małgorzata Szepietowska, Joanna Lipian La fluence verbale neutre et affective des patients souffrant des lésions cérébrales des hémispheres : droite, gauche et toutes les deux Résumé Objectif. Comparer la fluence verbale neutre et affective des patients soufrant des lésions cérébrales des hémispheres : droite, gauche et toutes les deux ainsi que du groupe de contrôle. On examine 31 personnes saines du groupe de contrôle, 31 avec les lésions vasculaires du cerveau (hémisphere gauche N=11, hémisphere droite N=14, deux hémispheres N=6). Méthode. On use 4 tâches de fluence : animaux, lettre « k » (tâches neutres), agréable et désagréable (tâches affectives). Come indice d’exécution de chaque tâche on considere : nombre des réponses correctes, nombre des fautes, nombre des clusters et des interrupteurs compatibles et discordants avec le type des tâches. On analyse aussi l’intensité de la dépression et le niveau d’habilité linguistique. Résultats. Les patients avec la pathologie de SNC (Le Systeme Nerveux Central) produisent moins des mots et des clusters compatibles et discordant avec le type de tâche que les personnes du groupe de contrôle. Le caractere de la pathologie de SNC n’influe pas sur des résultats, pourtant on note la tendance a différencier la réalisation des tâches de la fluence affective. Indépendamment de l’état clinique les personnes examinées produisent plus des mots dans les tâches neutres en y appliquant les stratégies compatibles avec le type de tâche. Conclusions. La fluence affective peut enrichir les méthodes du diagnostic clinique. Les tâches de ce type engagent autres mécanismes psychologiques et neuronaux que les tâches traditionnelles du caractere neutre. Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 4 strony 553–570 Justyna Waszkiewicz, Jacek Wciórka, Marta Anczewska, Anna Chrostek, Piotr Świtaj Les troubles du langage et les fonctions cognitives choisies des personnes souffrant des troubles schizophréniques Résumé Objectif. Evaluer les relations des indices psychopathologiques et neuropsychologiques mesurant le niveau des troubles du langage ainsi que des indices de l’état psychique des personnes souffrant des troubles schizophréniques. Méthode. On examine 45 personnes diagnostiquées « schizophréniques » (d’apres ICD-10) avec the Positive and Negative Syndrome Scale (PANSS), the side effect rating scale (UKU), Wisconsin Cards Storting Test (WCST), verbal fluency task , Ruff’s Test, « Similarities » – WAIS-R subtest, 10 graphics of The Thematic Apperception Test (TAT). Les paroles des patients sont analysées indépendamment par deux cliniciens avec Thought, Langage and Communication Scale (TLCS). Résultats. La durée de la maladie et le nombre d’hospitalisations correlent avec les scores totaux de TLCS et avec la plupart des indices WCST. La valeur totale des troubles du langage et les indices des troubles particuliers correlent positivement avec les scores totaux de PANSS. La somme totale des indices de l’intensité des troubles du langage se lie avec le nombre des essais nécessaires a compléter la premiere catégorie de WCST et le score de la sous-échelle « Similarité ». On note aussi plusieurs corrélations de l’intensité de ces troubles du langage avec les testes neurologiques choisis. Conclusions. L’évaluation psychopathologique des troubles du langage basée sur TLCS correle avec l’évaluation de l’intensité du syndrome schizophrénique. L’évaluation totale ainsi que particuliere des troubles psychopathologiques correle avec les indices choisis mesurant les fonctions exécutives, de la fluence verbale et non verbale, de la pensée abstraite. Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 4 strony 571–584 Jolanta Rabe-Jabłońska, Marta Mirek, Tomasz Pawełczyk Les facteurs du risque du développement de la schizophrénie chez les patients avec la dépendance de l’amphétamine, souffrant de la psychose (induite par l’amphétamine ou de la schizophrénie) et chez les patients avec cette dépendance mais sans la psychose Résumé Chez certaines personnes l’amphétamine et ses dérivés peuvent induire, apres plusieurs intoxications, la psychose ressemblant a la schizophrénie. Objectif. Répondre a la question si les personnes dépendant de l’amphétamine et souffrant de la psychose induite par l’amphétamine ont les facteurs du risque du développement de la schizophrénie autres que les patients a la fois dépendant et souffrant de la schizophrénie ainsi que les personnes dépendantes mais sans les symptômes de la psychose. Matériel et méthodes. On examine les personnes dépendantes de l’amphétamine et 1) souffrant de la schizophrénie a la fois ; 2) avec la psychose induite par cette substance ; 3) sans les symptômes psychotiques. Chaque groupe se compose de 30 personnes, en général on examine 37 femmes et 53 hommes, leur moyenne de l’âge=17,78 ans. La schizophrénie est diagnostiquée apres une année d’abstinence. Pour cet examen on use des méthodes suivantes : 1. interview structurée adressée au patient et a sa famille posant les question concernant : a) usage de l’amphétamine (doses, durée de l’abus) b) histoire de la psychose en famille (avant tout la schizophrénie) 2. les criteres d’ICD-10 pour le diagnostic de la dépendance, de la schizophrénie et de la psychose induite 3. The Questionnaire of Child Development pour mesurer le risque de la schizophrénie 4. The Premorbid Adjustment Scale de Cannon-Spoor pour analyser le fonctionnement psychosocial un an avant la psychose. Résultats. Quant au risque du développement de la schizophrénie, les patients avec la psychose induite par l’amphétamine ressemblent plus aux patients avec la schizophrénie et avec la dépendance et moins aux patients avec la dépendance mais sans la psychose. La psychose induite se développe plus souvent chez les personnes dépendantes qui usent les grandes doses de l’amphétamine et qui ont les membres de famille souffrant de la psychose. Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 4 strony 585–598 Kamila Krawczyk, Janusz Rybakowski L’augmentation des antidépresseurs avec les acides gras insaturés omega-3 dans la dépression résistante a la pharmacothérapie Résumé Objectif. Mesurer l’influence de l’augmentation des acides gras insaturés omega3 sur le traitement des antidépresseurs dans la dépression résistante ou dans la maladie affective bipolaire ainsi que la comparer avec les résultats obtenus avec la potentialisation de lithium ou lamotrigine. Méthode. On examine 12 patients diagnostiqués : » épisode sévere de la dépression résistante » ou « les troubles affectifs bipolaires ». Ces patients suivent leur thérapie de wenflaxine - dose jusqu’ a 300 mg par jour ou de paroxetine - dose jusqu’a 60 mg par jour et a cette thérapie on leur ajoute la préparation « eye-q » - dose 24 capsules par jour (2,2 g EPA, 700 mg DHA, 240 mg GLA, 40 mg de vitamine E, huile d’onagre) pendant 4 semaines au minimum. Les groupes de contrôle ce sont les patients suivant leur thérapie de lithium ou de lamaotrigine. Résultats. L’intensité initiale de la dépression, mesurée avec l’échelle d’Hamilton, atteint 30± 6, apres 4 semaines de potentialisation - 11 ±10.En prenant en considération cette intensité initiale plus élevée cette amélioration clinique, apres l’augmentation des acides gras insaturés, est proportionnelle a la potentialisation avec le lithium et avec lamotrigine. L’efficacité de cette application d’omega-3 correle positivement avec l’intensité initiale et négativement avec la durée de l’épisode. L’usage de grandes doses d’omega-3 diminue fortement le niveau des triglycérides, Il augmente la concentration d’HDL et de LDL et il ne cause pas de changements des valeurs des enzymes hépatiques. Conclusions. L’augmentation des acides gras insaturés omega-3 a la thérapie standardisée des antidépresseurs cause l’amélioration clinique importante de la plupart de patients souffrant de la dépression résistante. Cette amélioration est proportionnelle a celles de la potentialisation avec le lithium et avec lamotrigine. Les grandes doses des acides gras ne causent pas d’effets défavorables signifiants. Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 4 strony 599–611 Agnieszka Remlinger-Molenda, Paweł Wójciak, Michał Michalak, Janusz Rybakowski L’analyse de l’activité des cytokines choisies pendant l’épisode de manie et de la dépression au cours des troubles bipolaires Résumé Objectif. Analyser l’activité des cytokines choisies pendant l’épisode de manie et de la dépression au cours des troubles bipolaires et durant la rémission. Méthode. On examine 76 patients (35 hospitalisés a cause de l’épisode de manie, 41 a cause de l’épisode de la dépression) ; en usant la cytométrie en flux on examine la concentration de : IL – 6, IL – 10, IL – 1ß, TNF – ., IFN-. deux fois, la premiere pendant l’épisode de maladie, la seconde – durant la rémission. La sévérité des symptômes est analysée avec Young Mania Rating Scale et avec Hamilton Deprssion Scale. 78 personnes du groupe de contrôle sont examinées une seule fois. Objectif. Analyser l’activité des cytokines choisies pendant l’épisode de manie et de la dépression au cours des troubles bipolaires et durant la rémission. Méthode. On examine 76 patients (35 hospitalisés a cause de l’épisode de manie, 41 a cause de l’épisode de la dépression) ; en usant la cytométrie en flux on examine la concentration de : IL-6, IL- 10, IL-1ß, TNF- ., IFN-. deux fois, la premiere pendant l’épisode de maladie, la seconde - durant la rémission. La sévérité des symptômes est analysée avec Young Mania Rating Scale et avec Hamilton Deprssion Scale. 78 personnes du groupe de contrôle sont examinées une seule fois. Résultats. La concentration d’IL-6 est plus grande durant la manie que durant la rémission ainsi que dans le groupe de contrôle. La concentration d’IL-10 est plus grande durant la rémission apres la manie que dans le groupe du contrôle. Durant la manie on note la corrélation positive de la sévérité des symptômes et de la concentration d’IFN-., durant la rémission apres la manie - d’IL-6 et des scores de ’échelle de Young. La concentration d’IFN-. est plus grande durant la depression que pendant la rémission, la manie et dans le groupe de contrôle. La concentration d’IFN-y est plus grande pendant la rémission apres la dépression que dans le groupe de contrôle. La concentration d’IL-1ß est plus grande pendant la dépression que dans le groupe de contrôle. Conclusions. Ces résultats montrent l’existence des perturbations dans le systeme immunologique des patients souffrant des troubles bipolaires. Le profile des cytokines est autre durant la manie que durant la dépression. L’amélioration de l’état clinique se lie avec les changements des concentrations des cytokines particulieres. Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 4 strony 613–626 Ewa Ferensztajn, Janusz Rybakowski Les phases du cours du trouble bipolaire Résumé La conception « de staging » comme description clinique de l’avancement de la maladie est tres connue et usée en médecine. Dans la cas du trouble bipolaire cette conception de staging parle de la progression en partant des étapes prodromiques (at-risk ) pour aboutir aux phases séveres et résistant au traitement. Pour l’instant on propose quatre modeles de staging. La conception de Robert Post base sur le phénomene de « kindling » et de neurosensibilisation en supposant le rôle des causes de stress dans le déclenchement de premiers épisodes de maladie, dans les changements successifs et durables des activités des neurones, plus forte susceptibilité au rechutes et plus faible réponse au traitement. La conception d’Anne Duffy qui base sur l’examen de la progéniture du grand risque, décrit le développement de maladie comme les phases successives c’est-a-dire : troubles psychiques non liés avec l’humeur, troubles affectifs légers, troubles séveres de l’humeur qui débutent pendent l’enfance ; l’auteur essaie aussi de discerner les sous-types qui dépendent de l’effet prophylactique de l’application de lithium chez les parents. Le modele de Michael Berk est construit parallelement aux algorithmes thérapeutiques en classifiant les phases de maladie d’apres l’image clinique, le pronostic et la réponse a la thérapie. Il identifie les personnes du grand risque, les nécessités de l’intervention précoce et on le propose comme le facteur discriminant du cours de maladie. Le modele de Flavio Kapczinski base sur le phénomene de charge allostatique, sur l’évaluation des changements des biomarqueurs et de fonctions cognitives durant les épisodes et entre les épisodes. L’introduction de la conception de staging a une importante conséquence – l’introduction de la thérapie adéquate a la phase de la maladie. Ce modele souligne la nécessité des interventions précoces et il définit le premier épisode comme objet critique de l’intervention précoce en donnant l’espoir a la prévention des conséquences neuroanatomiques, neuropsychologique, cliniques et fonctionnelles de ce trouble. Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 4 strony 627–636 Janusz Rybakowski, Joanna Drogowska, Maria Abramowicz, Maria Chłopocka-Woźniak, Stanisław Czekalski L’effet du traitement de long terme de lithium sur les fonctions des reins Résumé En 1963 on démontre pour la premiere fois que l’administration de long terme de lithium a comme effet la stabilisation de l’humeur que le lithium prévient les rechutes de la manie et de la dépression au cours de troubles affectifs bipolaires. Malgré L’introduction d’autres médicaments de ce genre-la, le lithium reste toujours le plus important médicament dans la prophylaxie des épisodes des troubles affectifs. Le lithium est éliminé presque exclusivement par les reins, sa clearance est proportionnelle a la clearance de créatinine et elle est influencée par les facteurs natriurétiques et antinatriurétiques. Aujourd’hui, apres presque 40 ans d’expérience de l’application de longue durée de lithium on suppose que cet ion peut aussi avoir effet neurotoxique. L’affaiblissement de l’habilité de concentration de l’urine qui chez certains patients peut provoquer l’intensification du diabete insipide se manifeste apres quelques semaines de l’application de lithium. La thérapie du diabete insipide est efficace avec l’amiloride qui bloque épithélial sodium canal (ENaC) . Pourtant chez certains patients, apres 10-20 ans de la thérapie de lithium, on observe l’interstitiel nephritis qui peut aboutir a l’insuffisance rénal chronique. L’hypercalcémie et le syndrome néphrotique ce sont aussi les complications assez rares apres la longue thérapie de lithium. Donc chez les patients qui suivent la thérapie de longue durée de lithium il faut contrôler les fonctions des reins - mesurer la concentration de la créatinine dans le sérum et le débit de filtration glomérulaire. Dans le cas de la néphropathie on suggere la discontinuation de la thérapie de lithium et le patient doit continuer sa thérapie néphrologique. Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 4 strony 637–647 Bartosz Grabski, Grzegorz Iniewicz, Magdalena Mijas La santé mentale de personnes homosexuelles et bisexuelles – revue de recherches et présentation du phénomene Résumé Les problemes de la santé mentale et du bien-etre des minorités sexuelles deviennent récemment l’objet de plusieurs recherches – psychiatres, psychologues, sexologues et d’autres spécialistes de la santé publique s’y intéressent beaucoup. Il en est ainsi parce que les troubles psychiques causent les souffrances des personnes en question et cela devient encore un probleme social souvent négligé. Au passé les recherches en question étaient peu fiables car elles basaient sur le paradigme faux traitant l’homosexualité comme psychopathologie. Il en résulte que l’on considere les données cliniques comme sources fiable en question. Les recherches nouvelles concernant la santé mentale des minorités sexuelles basent sur les données épidémiologiques concernant les populations en totalité donc elles donnent l’espoir a évaluer plus réellement ce probleme. Ce travail présente la revue des recherches actuelles en question ; on y parle du risque augmenté des troubles psychiques observés dans les milieux des minorités sexuelles. Ce probleme est analysé dans le contexte du fonctionnement de ces minorités dans le milieu hostile (ces minorités sont plus exposées au stress chronique – de minorité). Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 4 strony 649–663 Grzegorz Iniewicz, Bartosz Grabski, Magdalena Mijas La santé mentale des personnes homosexuelles et bisexuelles – rôle du stress du fait d’appartenir a une minorité Résumé Les résultats des recherches démontrent la prévalence des problemes émotionnels dans les groupes des personnes homosexuelles et bisexuelles. Pourtant il n’en résulte pas que l’homosexualité se lie directement avec les troubles psychiques. Quelles sont les causes de cette prévalence ? Cette question reste sans réponse définitive. La conception du stress des minorités/ stress du fait d’appartenir a une minorité/ essaie d’expliquer cette liaison, cette conception integre plusieurs facteurs et elle essaie d’éviter le risque de la pathologie, au passé lié avec l’homosexualité. Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 4 strony 665–675 Bartosz Grabski, Marcin Siwek, Dominika Dudek, Rafał Jaeschke, Krzysztof Banaszkiewicz Les symptômes psychotiques suggérant la schizophrénie chez un patient souffrant de la maladie de Huntington – description du cas Résumé Objectif. Discuter les problemes diagnostiques et thérapeutiques du patient avec la mutation du gene responsable du développement de la maladie de Huntington (MH). Chez ce patient on observe des symptômes psychotiques suggérant la schizophrénie. Méthode. La description du cas. Résultats. Chez le patient de 35 ans, diagnostiqué génétiquement « la maladie de Huntington », on observe les symptômes caractéristiques de la schizophrénie (hallucinations de persécution, changement du corps-dépersonnalisation, pseudohallucinations auditives – voix persécutrices et impératives). Avant l’apparition de ces symptômes, depuis longtemps, ce patient souffre encore des troubles du comportement et des mouvements choréiques. Le jour de son hospitalisation, apres une tentative de suicide, il manifeste l’agitation psychomotrice de temps en temps et l’ambivalence. La thérapie d’olanzapine – 20 mg par jour et d’amisulprid - 400 mg par jour apporte l’amélioration de son état de santé. Conclusions. Dans le diagnostic différentiel des troubles psychotiques il faut prendre en considération la maladie de Huntington. Chez ces patients avant les symptômes motrices on peut observer plusieurs symptômes psychopathologiques (y compris psychotiques). Les neurologues et les psychiatres doivent participer a la thérapie. Il semble que l’application des antipsychotiques atypiques apporte des résultats thérapeutiques satisfaisants bien que les données en question soient rares et incertaines. Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 4 strony 677–689 Janusz Heitzman, Małgorzata Opio, Alfreda Ruzikowska, Anna Pilszyk Le Syndrome de Münchausen par procuration dans les expertises médico-légales – description d’un cas, controverses éthiques Résumé Objectif. Présenter les difficultés diagnostiques du Syndrome de Münchausen par procuration. Méthode. On compare les conclusions différentes de quatre expertises médicolégales concernant le meme cas. Cette comparaison résulte de la nécessité de répondre aux questions posées par le tribunal, ces questions sont les suivantes : quand et pourquoi la santé de l’enfant devient pire. Ces questions sont liées avec le soupçon que la mere agit au détriment de l’enfant. L’expertise premiere vient du médecin traitant l’enfant et c’est lui qui informe la police que la mere agit au détriment de l’enfant, c’est lui qui diagnostique le Syndrome de Münchausen par procuration ; la seconde expertise est l’oeuvre d’un psychologue qui trouve que l’attitude de la mere est trop introspective, qu’elle est trop juste et excessivement minutieuse, cette expertise ne donne pas de réponse définitive au tribunal. Les auteurs de la troisieme expertise ne trouvent pas que le fonctionnement de la mere ne provoque pas de problemes de santé et de vie pour l’enfant ; la quatrieme – des auteurs de cet article – constate que dans l’histoire de maladie analysée on ne trouve pas d’arguments pour diagnostiquer le Syndrome de Münchausen par procuration. Résultats. En basant sur l’examen d’ambulatoire de la mere, patiente en question, et sur l’analyse de documents de 31 hospitalisations de l’enfant on peut constater que l’amélioration de l’état de santé de l’enfant ne résulte pas de la séparation de la mere et de l’enfant mais de la conséquence de l’ensemble des médecins qui modifient et continuent le traitement ordonné. Conclusions. En nommant les experts il faut prendre en considération article 196 du Code de procédure pénale (polonais) qui constate que le médecin traitant ne doit pas devenir l’expert car son expertise perd l’objectivité. Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 4 strony 691–707 Jerzy A. Sobański Directions des recherches actuelles en psychiatrie polonaise, sur la base de documents publiés dans Psychiatria Polska dans les années 2010–2012 Résumé Objectif. Une tentative afin de déterminer les grandes orientations des recherches actuellement menées dans les milieux psychiatriques polonais. Matériel et méthodes. Sur la base des 15 derniers cahiers bimestriel de Psychiatria Polska, on a tenté de déterminer les grandes orientations des recherches qui constituaient les sujets de cette publication. On a analysé les sujets de recherche, leur paternité et leur lieu d’origine ainsi que les catégories de publications bibliométriques. Résultats. La plupart des travaux portent sur la psychopathologie, le diagnostic et l’étiologie des troubles mentaux. Les publications concernant la pharmacothérapie et la psychothérapie se sont avérées relativement peu nombreuses. Les publications de recherche, en particulier originales, provenaient principalement des centres universitaires. Le parrainage était rare – le plus souvent (15%) sous la forme de subventions aux universités, (4%) provenaient d’entreprises pharmaceutiques. Conclusions. A l’heure actuelle, la recherche psychiatrique polonaise se concentre principalement sur l’étiologie de la psychose (a la fois en recherche initiale comme en recherche d’observation), principalement dans le domaine de la psychiatrie adulte.