Catholicisme : Foire aux Questions [008] page 5
Us (tr. Dieu pour Nous). Cette œuvre est
déficiente dans un certain nombre d’endroits
touchant la première Église. Le point de vue de
l'Église à Rome au milieu du deuxième siècle
était que Christ était le Grand Ange de l'Ancien
Testament qui a donné la Loi à Moïse. Ce point
de vue est contenu dans l’œuvre Première
Apologie de Justin Martyr adressée à
l'empereur à Rome de la part de l'Église vers
environ 150-155 EC. La divinité s’est
transformée, à partir de cette croyance Unitaire
partout dans l’Église au deuxième siècle, dans
la structure Modaliste des païens durant le
troisième siècle et par la suite, dans les points
de vue Binitaires de Nicée et le retour des
Unitaires à partir de 327 jusqu’à l'établissement
de la Trinité en 381. La position Catholique
d’aujourd’hui aurait été dénoncée comme étant
une hérésie idolâtre au premier et au deuxième
siècle même à Rome sans parler des autres
endroits plus conservateurs sous l’autorité des
écoles des apôtres. On explique l'histoire du
développement doctrinal dans l’étude La
Première Théologie de la Divinité (No. 127) ;
et Le Développement du Modèle
Néoplatonicien (No. 017) ; Le Binitarisme et le
Trinitarisme (No. 076) ; et Consubstantiel avec
le Père (No. 081).
Quelle est la Spiration de Bonaventure et de
quelle doctrine s’agissait-t-il ?
R : La Doctrine de la Spiration concerne la
Trinité et elle est considérée comme étant un
développement des doctrines d’Augustin qui
fusionnait à un niveau intra-divin les relations
interpersonnelles quant à la nature de Dieu. Le
terme vient du deuxième concile œcuménique
de Lyon qui a produit la définition suivante
(voir Denzinger "Enchiridion", (1908), n. 460).
"Nous confessons que le Saint Esprit provient
éternellement du Père et du Fils, non comme
provenant de deux principes, mais d'un seul,
non par deux spirations, mais par une seule
spiration.". L’enseignement a été de nouveau
établi par le Concile de Florence (ibid. n. 691)
et par Eugène IV dans sa Bulle "Cantate
Domino" (ibid. (n. 703 sq.) (voir aussi Cath.
Encyc. vol. VII, p. 412). En ce sens, nous
avons le concept "Filioque" du Concile de
Toledo en 589. Ce point de vue n'a pas été
accepté par le système Catholique Oriental ou
Orthodoxe. Bonaventure était l'Évêque
Cardinal d'Albano et le Ministre Général des
Frères Mineurs (n. 1221 d. 1274). Il a été
chargé par Grégoire X de préparer les
questions pour la discussion au Quatorzième
Concile Œcuménique, qui s'est ouvert à Lyon
le 7 mai 1274. Les Grecs ont accepté l'union
qui avait été proposée par ses assistants
provenant des Frères Mineurs, le 6 juillet 1274.
Pendant que le concile était toujours en cours,
Bonaventure est mort dimanche, le 15 juillet
1274 et la chronique de Pérégrine de Bologne
(éd. 1905) dit qu'il a été empoisonné.
Bonaventure était un partisan fidèle d'Augustin
et ses écrits reflètent cette position sur la
Nature de Dieu et ce point de vue des rapports
interpersonnels intra-divins. Son œuvre
"Commentaire sur les Sentences" est l’œuvre la
plus importante et dans cette œuvre, nous
voyons les sujets de Dieu et de la Trinité, la
Création et la Chute de l'Homme, l'Incarnation
et la Rédemption, la Grâce et les Sacrements.
Le Breviloqium est le résumé ultime du
Dogme. Ses enseignements devaient avoir du
poids aux conciles de Vienne (1311), de
Constance (1417), de Basle (1431) et de
Florence (1438). Ses écrits ont eu une
influence critique au Concile de Trente (1546).
Il rejetait aussi la doctrine de la physique et
reconnaisssait seulement une efficacité morale
dans les Sacrements. Ses points de vue sur cet
aspect et d'autres sujets critiques concernant le
dogme ont été déformés par d'autres auteurs et
même par des auteurs modernes. Ainsi, vous
devriez être prudents de ce qui est revendiqué
comme étant les enseignements de
Bonaventure sur un sujet quelconque. Il était
d’avis que la Philosophie précédait la
Théologie en importance. Il était un quasi
mystique. Ils expliqueront le développement de
la doctrine théologique d’Augustin touchant
l’origine du Saint Esprit. Le point de vue
original de l'Église à cet égard est établi à partir
des études La Première Théologie de la
Divinité (No. 127) ; L’Esprit Saint (No.117) ;
Consubstantiel avec le Père (No.81)