cours n°2 : tensions de l`apres-guerre et detente europeenne

COURS N°2 : TENSIONS DE L’APRES-GUERRE ET DETENTE
EUROPEENNE (1918-1929)
1. LA DIFFICILE APRES-GUERRE D’UNE EUROPE EN CRISE
A. Les frontières de la new Europe
Il règne un réel désordre pol et, début du 20ème vient s’ajouter un désordre éco.
Une grande question se pose alors : Comment l’Europe peut-elle se procurer des
Kx ? Comment les USA vont utiliser leur puissance financière ?
La question du paiement des dettes est conditionnée par la question du paiement
des réparations de l’All. Ms au début des années 1924, détente ds les relations
entre Fce et All, ce qui crée une détente générale en Europe.
La new Europe d’après-guerre est politiquement différente de celle de 1914.
a) Une new Europe pol
Les empires ont disparus ac la guerre. Les empires centraux st renversés et
remplacés par des Rep démocratiques et parlementaires. L’Empire alld est
remplacé par la Rep de Weimar.
Cette new Europe est fragile parce que ces new reg parl st contestés, surtt par
les états qui contestent les traités de paix. Les dirigeants pol de la Rep de
Weimar ont engagé, ds le domaine pol ms aussi militaire, une véritable guerre
d’usure contre les clauses du traité qui leur paraissent relever de l’arbitraire et
de la volonté d’abaisser leur pays au rang de puissance de seconde zone.
Certains états font le lien entre ces traités et les reg qu’ils ont accepté. De ce
fait, 2 mvmts contestataires naissent au début des 20’s :
Un mvmt d’extrême-dte, qui pense que ces traités st désastreux.
Un mvmt d’extrême gauche : contestation bolchevique (communiste), qui
remet en cause le Kisme et son expression pol qui est le parlementarisme.
1919 : tentatives révolutionnaires violentes en All. Ce st les Rev spartakistes,
menées autour de Rosa Luxemburg. Ms ces tentatives st noyées par le reg parl.
Ds cette new Europe pol, on peut remarquer une déstabilisation constante des
démocraties. Le reg parl est accusé de ts les maux : défaite + paix honteuse +
crise éco…
b) Les dmdes de révision
Les états vaincus dmdent la révision des traités (cf. p5). Ces pertes territoriales
alimentent des courants révisionnistes, qui alimentent eux-mêmes des courants
nationalistes.
Ms ces traités ne satisfont pas les vainqueurs non plus. L’Italie accuse une
victoire mutilée. L’Italie a fait des gains territoriaux ms en espérait davantage.
Après 1918 se pose encore le pbme des terres irrédentes. (cf. p6) Pr la Fce, il
s’agit de garder ce qui a été chèrement acquis à la faveur du conflit, et de
s’opposer à tt ce qui peut précipiter le « déclin » de la Fce.
Il en résulte, entre le camp des pays « satisfaits » et celui des
« révisionnistes » autoritaires ou totalitaires une dissymétrie porteuse de ts les
périls.
c) Les frontières orientales
Contestation des frontières orientales de l’Europe.
La Russie avait signé la paix de Brest-Litovsk en mars 1918, pr se retirer de la
guerre. Cela lui avait engendré d’importantes pertes territoriales, surtt à l’ouest.
Ms après la défaite de l’All ds le conflit mondial, quelles st les frontières
orientales de la Russie ?
Les solutions imaginées à Versailles pr bâtir un new ordre européen st dc loin de
résoudre ttes les questions posées par le grd ébranlement de 14-18.
Ds un 1ier tps, le reg bolchevik a pr objectif d’étendre la Rev autant que possible.
Des troupes étrangères vont être envoyées en Russie pr faire tomber le reg
bolchevik. Arrivent alors des troupes fçaises, GB, japonaises et tchèques.
Il reste dc des zones de conflit en Europe (en Russie). Les bolchevik restent au
pvoir malgré cette offensive, ac une position qui s’en trouve d’autant plus
renforcée.
Ds un second tps, on veut isoler la Russie par un « cordon sanitaire », pr
empêcher le développement des idées communistes au reste de l’Europe. Ce
« cordon sanitaire » s’appuyait sur 2 bastions anticommunistes : la Pologne et la
Roumanie.
La Pologne entre alors en guerre ac la Russie, qui se terminera en mars 1921 par
le traité de Riga. Ce traité fixera les frontières de la Pologne.
Au total, on constate qu’une fois de plus, les alliés n’ont pas su définir de pol
commune. Au mieux des intérêts divergents, au pire l’égoïsme national exacerbé
par la conscience des reclassements qu’impose la situation d’après-guerre, font
de la « paix du dt » que les vainqueurs prétendaient offrir à l’Europe et au monde
l’instru d’une pol de puissance dont la réussite dépend du degré de cohésion de la
coalition qui a triomphé de l’All et de ses alliés.
d) Le règlement des questions territoriales au début des 20’s
Des questions territoriales st solutionnées ms qq règlement restent pbmatiques.
La question de Fiume constitue un autre pbme de discorde entre les
puissances victorieuses. Lors de la conférence de la paix, Wilson avait notifié
aux Italiens son opposition aux clauses du traité de Londres, par lequel le RU et
la Fce reconnaissaient, en échange de l’entrée en guerre de l’Italie à leurs côtés,
la souveraineté de ce pays sur l’Istrie, une partie imp de la Dalmatie… Le port de
Fiume, peuplé d’Italiens, ne faisait pas partie des terr qui avaient été promis au
royaume ms, ds la fièvre nationaliste qui avait gagné celui-ci, le Gvtde Rome
l’inclut ds les revendications formulées lors de la conférence préparatoire à la
ccl des traités et auxquelles il dû renoncer devant la détermination du Pdt US et
le peu d’empressement des GB et des Fçais à soutenir les thèses italiennes.
En 1920, Italie et Yougoslavie se mettent d’accord sur Fiume. En fait, un état de
Fiume est crée ms les Italiens refusent de revendiquer la Dalmatie.
La question de la Silésie reste également en suspend pdt plusieurs années.
Le bassin de la Silésie est peuplé de Polonais et d’Allds. En 1919, la Silésie est
donnée à la Pologne ms en 1921, un plébiscite la redonne à l’All. Ms en août 1921,
le terr est partagé à cause du soulèvement de la population polonaise. La SDN
intervient et la zone est divisée en 2 entre All et Pologne.
Ces deux exemples restent des zones dont le règlement provisoire est contesté.
B. Des économies perturbées
a) Frontières commerciales
Les new frontières pol st aussi des frontières éco. On observe ds l’entre-
2-guerre une plus faible croissance du commerce internat. Il faut noter une
baisse du commerce intra-européen parce que l’All a perdu son rôle de moteur
commercial qu’elle avait avant 1914. L’espace commercial européen est bcp plus
cloisonné qu’avant 1914. Les états crées à la place des empires austro-hongrois
crées 20 000km de frontières en plus, qui st autant d’obstacles aux échanges,
surtt ds un contxt nationaliste exacerbé.
Après 1918 disparaissent les solidarités éco qui pouvaient exister entre
les différentes parties de l’Europe Occidentale.
Il y a des ruptures d’approvisionnement entre les zones productrices de
matières 1ières et les zones manufacturières.
Ce ralentissement du commerce est à comprendre ds une tendance au
renforcement du protectionnisme.
Le 1ier conflit mondial a accéléré un processus amorcé avant 1914 : à savoir
le déplacement des zones d’impulsion éco vers la périphérie du syst internat. Dès
le début des 20’s, il apparaît clairement que le RU cesse d’être l’ « atelier du
Monde » et que l’Europe ne détient plus le monopole commercial, de même que
celui de la modernité.
Les USA ont eux aussi une pol protectionniste. Sur un marché doit régner
l’égalité commerciale. Pr les USA, cette égalité ne règne pas en Europe. Les USA
vont dc livrer une guerre douanière à l’Europe. Les USA visent au démantèlement
des zones d’influence, pr obtenir de new débouchés.
Ms en 1920, les USA connaissent une crise d’adaptation càd que pdt la guerre,
les pays « neutres » (USA…) ont fournis à l’Europe des produits agri… Pdt ces 4
années, les pays neutres ont augmenté leur capacité de prod, qui ne baissera pas
après 1918. Ms en 1918, la prod européenne repart = crise de surprod. Les cours
agri s’effondrent (aux USA, les cours des céréales chutent de 60%). Cela a
entraîné une crise pol intérieure aux USA. Les fermiers agri US ont modernisé
leurs exploitations pr répondre à la dmde pdt ces 4 années de guerre. Ils se st
surendettés et la reprise de la prod en Europe en 1921 a crée du chge aux USA.
Hoover estime que le ppal acteur de la prospérité US est le marché intérieur. Il
faut dc le favoriser et éviter de le concurrencer par des produits extérieurs.
Les USA refusent de jouer de leur situation dominante, de jouer ce rôle de
moteur.
b) L’instabilité monétaire
Désorga du syst monétaire : la fluctuation des monnaies est perçue comme un
obstacle à une reprise saine. Le financement de la guerre a crée de graves
déséquilibres financiers. Les états ont recours à la création monétaire des BC.
Pdt la guerre, la masse monétaire a augmenté sans mesure ac l’encaisse or, sur
laquelle les monnaies étaient indexées.
Les billets cessent d’être convertibles en or. Seuls les USA peuvent encore avoir
un stock d’or. La croissance de la masse monétaire fait que la monnaie n’inspire
plus confiance. Les monnaies se déprécient de 2 manières :
Baisse du pvoir d’achat de la monnaie = inflation. Elle a été agravé par une
hausse des salaires.
Désorga du marché de l’argent. L’inflation se nourrit d’elle-même. L’inflation a
une influence pol parce qu’elle fragilise les catégories qui bénéficient de revenus
fixes : rentiers, fctionnaires…
Ms l’inflation permet le désendettement. L’All connaît une hyper inflation qui a
permi à certains secteurs de se désendetter et de se moderniser.
Ms le revenu des classes moyennes est laminé, ce qui crée un ressentiment
envers le Gvt, jugé incapable de protéger le contribuable. Ms ces classes
moyennes st le pivot des démocraties parl dc il faut faire très attention.
La monnaie est dépréciée par rapport au dollar. Le dollar est convertible
en or ms compte tenu de l’affaiblissement des monnaies européennes, elles
ne peuvent même plus être arrimées à un syst de parité fixe par rapport
au dollar.
Les monnaies connaissent d’imp fluctuations par rapport au dollar et entre elles :
cela gêne tt le circuit financier. Cette instabilité des monnaies européennes
s’explique aussi par l’endettement.
C. Le poids financier de la dette et des réparations
L’endettement intérieur est très imp ms surtt l’endettement extérieur. L’imp de
celui-ci freine l’octroi de crédits éventuels. Les états européens ont besoin de
crédits pr la reconstruction. En 1920, la dette inter-alliée est estimée à 25
milliards de dollars, ce qui équivaut à 4 fois le stock d’or de la BC.
Les dettes de guerre doivent être remboursées en nature, par les exportations.
Ms ts les états ne st pas ds la même situation vis-à-vis de la dette : expl de
l’Angl qui a prêté des Kx ms qui en a aussi emprunté.
En 1919, Keynes avait formulé une dmde d’annulation des dettes. Ms les USA
refusent l’annulation et la diminution des dettes. Pr les états emprunteurs, une
possibilité de remboursement est les réparations.
L’art 231 du traité de Versailles proclamait que « l’All et ses alliés st resp, pr les
avoir causés, de ttes les pertes et dommages subis par les Gvts alliés et associés
et leur nationaux en csqce de la guerre. » Il contraint de ce fait le Reich à
verser des réparations dont le montant s’élèvera à 132 milliards de marks-or,
versables en trente annuités. A cette condamnation morale qui fonde
durablement le ressentiment des Allds à l’égard de leurs ennemis de la veille,
s’ajoutent des dispo tt aussi humiliantes concernant les « restitutions » qui
devront être opérées ds l’immédiat.
Wilson appelait à la modération des réparations avant 1919, pr ne pas créer un
esprit de vengeance à l’All. Ms la Fce refuse d’adopter une attitude conciliante.
Les alliés vont se mettre d’accord sur la répartition des réparations à la
conférence de Spa en juillet 1920.
Un des grds traits de la diplomatie GB : protéger la route des Indes et être la
1ière puissance maritime. Le traité de Versailles satisfait cette condition car l’All
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