A) Identification des risques :
syndrome de levée d'obstacle ou d'hémorragie à vacuo par évacuation trop rapide d'un globe
vésical, d'une hématurie ou d'un caillotage.
Infection urinaire : fièvre, urines troubles ou malodorantes (à confirmer par un ECBU sur
prescription médicale).
Infections cutanées par défaut d'asepsie au moment de la pose ou du pansement.
Obstruction du cathéter sus-pubien.
Traumatisme par arrachage du cathéter.
B) Surveillance immédiate du drainage (idem sondage vésical) :
risque de syndrome de levée d'obstacle ou d'hémorragie vésicale à vacuo :
o vidange progressive de la vessie selon avis médical (surtout en cas de rétention
complète), en général : 200 ml.
o Puis clampage du tuyau de la poche (et non du cathéter) pendant 20 à 30 minutes
environ.
o Puis reprise de l'évacuation de l'urine selon le même principe.
C) Surveillance à moyen terme :
1) Prévention et surveillance du risque infectieux :
boissons abondantes 2 à 3 l par jour (éventuellement, compensation hydro électrolytique,
sur prescription médicale).
Manipulations aseptiques.
Surveillance des urines :
o limpidité : si trouble = risque d'infection (faire une bandelette urinaire) et
d'obstruction du cathéter.
o Dépôts : si dépôts, aspect de sable = risque de lithiase sur cathéter.
o Coloration : si hématurie = risque de caillots (l'aspect rosée des urines est normal
dans les 2 jours consécutifs à la pose).
o Diurèse journalière : risque d'obstruction du cathéter (penser aussi à la vidange
régulière du collecteur d'urines).
Surveillance de la température : 2 fois par jour = absence d'hyperthermie.
2) Prévention et surveillance du point de ponction :
réfection du pansement, stérile et occlusif, à renouveler selon la propreté et l'état du point
de ponction, généralement 2 à 3 fois par semaine.