radiologie interventionnelle au sens large du terme

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PRESENTATION DU VOLET THEMATIQUE
DU SROS III
CONCERNANT LES TECHNIQUES INTERVENTIONNELLES
UTILISANT L'IMAGERIE
I.
INTRODUCTION
Les techniques interventionnelles utilisant l'imagerie médicale regroupent des actes
diagnostiques et thérapeutiques guidés par imagerie et réalisés par les radiologues et par
des spécialistes médicaux ou chirurgicaux.
Ces techniques, nées de la contre indication de la chirurgie, se déploient dans de
nombreuses spécialités, avec une répartition très variable en volume d'actes, les activités
cardiovasculaires étant nettement dominantes, qu'elles soient réalisées par des
radiologues, cardiologues ou chirurgiens cardiovasculaires.
II. DEFINITION DU CHAMP DE LA THEMATIQUE
INTERVENTIONNELLES" UTILISANT L'IMAGERIE
"TECHNIQUES
Le volet « techniques interventionnelles » n'a pas été abordé en tant que tel dans le SROS
1999 - 2004. La cardiologie interventionnelle, largement évoquée, était incluse dans le
volet cardiologie. Des radiologues, en participant au COTER de chirurgie vasculaire et au
COTER de neurologie, ont pu ainsi aborder les problèmes de la radiologie
interventionnelle, tant cardiovasculaire que neurologique. Dans ce champ très vaste, 4
chapitres peuvent être individualisés :
- la cardiologie interventionnelle regroupant l'activité de coronarographie et
d'angioplastie ainsi que tout le domaine de la rythmologie (stimulation,
électrophysiologie diagnostique et interventionnelle, implantation de
défibrillateurs)
- le neuro-vasculaire
- le vasculaire non cardiaque
- le non cardiovasculaire, non neuro-vasculaire (activité concernant l'appareil
digestif, uro-génital, ostéo-articulaire, pulmonaire, …).
Dans ce champ d'activités très large, regroupant de nombreux gestes de complexité
variable, notre première approche, à ce stade de la concertation, sera volontairement
restrictive et insistera sur les deux premiers domaines évoqués : la cardiologie et le
neuro-vasculaire.
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En effet, la définition d’objectifs quantifiés de l’offre de soins (OQOS) est prévue pour
tous les volets obligatoires, activités et équipements matériels lourds autorisables.
En ce qui concerne ce volet du SROS, les activités autorisables sont :
- les activités interventionnelles sous imagerie médicale, par voie endovasculaire en
cardiologie d’une part;
- les activités interventionnelles par voie endovasculaire en neuroradiologie d’autre
part.
Les autres champs font l'objet de travaux complémentaires dans le cadre d'une vaste
réflexion incluant les différentes spécialités concernées. Ils seront développés dans un
avenant.
III. PROBLEMATIQUES
Les problématiques rencontrées sont fonction des activités réalisées, mais peuvent être
regroupées autour des points suivants :
1. Effectifs médicaux.
Les techniques interventionnelles utilisant l’imagerie sont des activités spécialisées
nécessitant une formation, des compétences particulières et une pratique régulière. La
disponibilité médicale est variable, non pas tant dans le domaine coronaire, où le nombre
d’actes important permet une formation et une pratique régulière garante de qualité, mais dans
des domaines où la volumétrie des examens est peu importante.
Ce sous-effectif retentit sur la permanence des soins. Seul le bassin de la métropole assure
une permanence des soins sur l’ensemble des thérapeutiques guidées par l’image. La
coordination médicale public-privé rassemblant les acteurs potentiels est difficile.
Le sous-effectif conduit à une offre de soins limitée dans certains domaines.
L’interventionnel en cancérologie n’est pas développé dans notre région entraînant une perte
de chance pour le traitement curatif de certains cancers et une prise en charge palliative quasiinexistante (douleurs notamment).
La réalisation de certains actes est également limitée par la disponibilité des anesthésistes.
2. Les équipements en imagerie.
Les activités interventionnelles guidées par l’image doivent être réalisées dans un
environnement spécialisé répondant à des objectifs :
-
d’hygiène,
de radioprotection (techniques utilisant les rayons X),
de compétences paramédicales associées (qui sont en nombre limité),
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-
de disponibilité d’un stock varié et suffisant de petits matériels interventionnels.
L’imagerie utilisée pour réaliser une thérapeutique peut être diverse :
-
-
-
-
L’échographie est souvent utilisée pour des ponctions, des drainages, voire des
traitements de tumeur par radiofréquence. Les contraintes sont faibles, si ce n’est
l’hygiène et la disponibilité du matériel interventionnel, ainsi que la compétence
médicale régulière.
L’angiographie numérisée sur table dédiée avec arceau est répandue sur l’ensemble
du territoire en nombre suffisant. La diminution des actes diagnostiques vasculaires
périphériques est sous-tendue par l’accès encore insuffisant en scanner et IRM. Les
normes de radioprotection et d’hygiène sont en général bien suivies et le personnel
bien formé avec à disposition un stock suffisant de matériels interventionnels.
L’optimisation de ces salles est à rechercher avec un nombre suffisant d’actes.
Les équipements « non lourds » utilisant l’irradiation sont répandus dans de
nombreux centres. Il n’existe aucune surveillance de ces appareils et les normes
d’irradiation sont difficiles à respecter.
L’IRM interventionnelle est actuellement expérimentale
La tomodensitométrie ou scanner est de plus en plus utilisée pour la réalisation de
nombreuses techniques interventionnelles. Il s’agit en général de gestes programmés,
souvent longs, qui nécessitent une surveillance post-interventionnelle. Ce temps
d’occupation du scanner et le respect des recommandations du CLIN génèrent des
problèmes organisationnels.
La réalisation des actes interventionnels guidés par l’image demande souvent une
imagerie volumique préalable de repérage. La disponibilité de cette imagerie interfère sur la
réalisation des actes ainsi que sur la qualité des examens réalisés. Une liaison entre les centres
diagnostiques et interventionnels semble nécessaire pour optimiser la prise en charge
thérapeutique.
La possibilité de télé-imagerie en amont d’un acte interventionnel peut jouer un rôle
important dans la décision de prise en charge et les modalités de suivi du patient. Cette
possibilité est encore trop limitée dans notre région.
3. Coût économique
Les thérapeutiques guidées par l’image sont nées des contre indications chirurgicales et
sont à juste titre proposées en première intention dans ce cadre. Progressivement, leur
caractère peu invasif a transformé la prise en charge des pathologies, se substituant à certains
actes chirurgicaux.
Leur caractère peu traumatisant, bien toléré par le patient, permet de les proposer pour
certains actes en ambulatoire (dilatation de fistule de dialyse par exemple) ou en
hospitalisation courte de 36H.
Cependant, ces gestes nécessitent un plateau technique de haut niveau de veille
technologique (maintenance et mise à jour technologique) dont le coût est très important, ainsi
que le matériel interventionnel utilisé. La prise en compte de ces actes dans le nouveau
système de tarification (CCAM, GHS) n’est pas bien identifiée pour certains actes.
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L’acte interventionnel sous imagerie intervient ponctuellement dans la prise en charge du
patient. Son déclenchement immédiat, ou plus ou moins retardé, impacte sur le coût global du
séjour du patient. Le peu d’accès hospitalisation de jour ou programmée, l’accès à une salle de
surveillance entraîne un retard à la réalisation de certains actes.
A part les traitements coronaires et neuroradiologiques, l’absence de structure identifiée et
de suivi des actes réalisés entraîne des difficultés à évaluer leur nombre et les pratiques.
IV. CONTRAINTES ET OPPORTUNITES
4.1. Textes réglementaires et recommandations
- Circulaire D.H.O.S. 0.2004 du 05.03.2004, relative à l'élaboration des SROS de
3ème génération [1]
- Circulaire D.H.O.S. SDP. 04.2002.250 du 24.04.02, relative aux
recommandations pour le développement de l'imagerie en coupes par scanner et
IRM [2]
- Circulaire D.H.O.S. sur l'évaluation (en cours) [3]
- Circulaire D.H.O.S/S.D.O/2005/101 du 22 février 2005 relative à l'organisation
des soins en cancérologie [4]
- Directive EURATOM 97.43 [5]
- Recommandations de bonne pratique en imagerie de la Société Française de
Radiologie [6]
- Recommandations de la Société Française de Cardiologie [7]
- Recommandations de la Société Française d'Imagerie Cardio vasculaire [8]
- Plan cancer 2003/2007 [9]
- Lettre D.H.O.S. du 30.06.2003 relative aux besoins exceptionnels en scanner et
IRM [10]
- Circulaire DHOS/DGS/DGAS n°2003-517 du 3 novembre 2003 relative à la prise
en charge des AVC
- Circulaire référencée DHOS/DGS/DSS n° 2004-378 du 3/8/2004 relative à la
procédure de fixation, de suivi et de révision, par les directeurs d'agence régionale
de l'hospitalisation, de la liste des établissements de santé pour lesquels
l'assurance maladie prend en charge les défibrillateurs cardiaques implantables
(DCI) et les stimulateurs cardiaques implantables avec stimulation atrio-biventriculaire pour resynchronisation dits "triple chambre" (STC) inscrits sur la
liste des produits et prestations (LPP) prévue à l'article L 165-1 du code de la
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Sécurité Sociale, en application de l'article 24 de la Loi de Finances de la Sécurité
Sociale (LFSS) pour 2004 [11]
- Arrêté du 18/8/2004 relatif à l'inscription des défibrillateurs cardiaques
implantables et des sondes de défibrillation cardiaque [12]
- Arrêté du 18/8/2004 relatif à l'inscription des stimulateurs cardiaques implantables
avec stimulation atrio-bi-ventriculaire pour resynchronisation, dits "triple
chambre" [13]
- Avis de la commission d'évaluation des produits et des prestations remboursables
visés à l'article L 165-1du code de la sécurité sociale [14]
- Circulaire DHOS/DGS/DSS n° 2004-506 du 25/10/2004 du 25 octobre 2004
relative à la procédure de fixation, de suivi et de révision, par les directeurs
d'agence régionale de l'hospitalisation, de la liste des établissements de santé pour
lesquels l'assurance maladie prend en charge les défibrillateurs cardiaques
implantables (DCI) et les stimulateurs cardiaques implantables avec stimulation
atrio-bi-ventriculaire pour resynchronisation dits "triple chambre" (STC) inscrits
sur la liste des produits et prestations (LPP) prévue à l'article L 165-1 du code de
la Sécurité Sociale, en application de l'article 24 de la loi de finances de la sécurité
sociale (LFSS) pour 2004 [15]
- Arrêté du 27/10/2004 relatif à l'inscription des défibrillateurs cardiaques
implantables et des sondes de défibrillation cardiaque [16]
- Arrêté du 27/10/2004 relatif à l'inscription des stimulateurs cardiaques
implantables avec stimulation atrio-bi-ventriculaire pour resynchronisation, dits
"triple chambre" [17]
- Circulaire DHOS/DGS/DSS n° 2004-566 du 29/11/2004 relative à la qualification
des médecins des établissements de santé pour lesquels l'assurance maladie prend
en charge les défibrillateurs cardiaques implantables (DCI) et les stimulateurs
cardiaques implantables avec stimulation atrio-bi-ventriculaire pour
resynchronisation dits "triple chambre" (STC) inscrits sur la liste des produits et
prestations (LPP) prévue à l'article L 165-1 du code de la Sécurité Sociale [18]
Ces textes proposent de nouvelles organisations et prestations mais aussi des
opportunités d'équipement impliquant un meilleur accès aux équipements lourds.
4.2. Champ économique
L'acte interventionnel sous imagerie intervient ponctuellement dans la prise en
charge du patient. Son déclenchement immédiat ou plus ou moins retardé impacte sur
le coût global du séjour du patient.
Inversement, son caractère peu invasif a transformé certaines prises en charge
(ambulatoire). Ces gestes nécessitent un plateau technique de haut niveau de veille
technologique (maintenance et mise à jour technologique) dont le coût est très
important. Des GHS de radiothérapie sont en cours d’élaboration.
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4.3. Nouvelles technologies de l'information et de la communication
Le dossier médical partagé du patient doit permettre de diminuer les redondances et
faciliter la prise en charge du patient.
La télé imagerie en amont de l'acte interventionnel peut jouer un rôle important dans
la décision de prise en charge et les modalités de suivi du patient.
V. PREMIERES PROPOSITIONS
5.1. Activités interventionnelles sous imagerie médicale par voie endo vasculaire en
cardiologie
-
Pour la coronarographie :
Pour la production : l'apport de techniques nouvelles d'imagerie non invasives
(scanner) devrait, à terme, entraîner une baisse des actes de coronarographies
diagnostiques normales (COTER).
En terme d'organisation et compte tenu de l'apport des techniques nouvelles mais
également du développement de la cardiologie interventionnelle, l'ouverture de
nouveaux centres ne réalisant que des actes diagnostiques n'a plus de justification [7].
L'autorisation des centres ne pratiquant que la coronarographie diagnostique ne doit
pas être renouvelée (COTER).
-
Pour l'angioplastie : la région apparaît largement pourvue en centres de
coronarographie et d'angioplastie coronaire ainsi qu'en opérateurs. Il est proposé de ne
plus ouvrir de nouveaux centres dans la région. Le regroupement des centres qui
n'atteignent pas le niveau d'activité recommandé serait à envisager.
Les actes d'angioplastie primaire en urgence (peu fréquents) nécessitent une
centralisation. Une astreinte par bassin pourrait être organisée, des regroupements
seront à effectuer afin d'identifier clairement les centres réalisant les actes en urgence
24 h/24.(COTER).
-
Pour la stimulation cardiaque : en terme d'organisation, les objectifs fixés par le
SROS précédent n'ont pas été atteints. Pour l'implantation et le suivi des stimulateurs
cardiaques, il persiste une dispersion des centres avec une activité modeste, parfois
dans la même localité. Il faut spécialiser les opérateurs. Les recommandations
formulées lors du SROS II restent applicables, à savoir regroupement des activités
inférieures aux recommandations.
La liste des établissements pour lesquels l'assurance maladie prend en charge les STC
est parue le 28/2/02005. Sont retenus les établissements suivants : la polyclinique du
Bois, le CHRU de Lille et le GHICL. Cette liste sera revue en 2006 et régulièrement
mise à jour.
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La pose des stimulateurs cardiaques triple chambre est encadrée par la législation [11],
[13], [14], [15], [17], [18]. Pour cette activité, l'objectif est d'atteindre au moins
l'autonomie par bassin en encourageant les coopérations et regroupements sur des sites
uniques.
-
Pour l'électrophysiologie diagnostique : une enquête du COTER sur l'activité 2003,
souligne une diminution importante des explorations. Le tassement de l'activité n'est
pas dû à une diminution de l'offre mais à l'évolution des connaissances et au
développement de l'électrophysiologie interventionnelle dont l'indication s'impose
d'emblée au cours de l'électrophysiologie diagnostique. Les indications
d'électrophysiologie diagnostique isolée ont atteint un plafond. Les besoins sont
couverts. Les centres d'activité modeste devront opérer des regroupements afin de
suivre les recommandations des sociétés savantes. Les préconisations du SROS II
restent toujours valables.
-
Pour l'électrophysiologie interventionnelle : l'enquête du COTER souligne
l'augmentation importante de l'activité en 7 ans. Actuellement, sept établissements
pratiquent cette technique avec une faible activité pour certains. Cette progression est
due à l'augmentation de certaines indications : flutter et tachycardie jonctionnelle.
Cependant, en l'absence de file active (guérison des patients techniqués), le nombre
des indications devrait se stabiliser et se maintenir en plateau. Certaines indications
devraient diminuer (kent, tachycardie jonctionnelle).
L'ablation de la fibrillation auriculaire devrait augmenter mais le traitement de cette
pathologie pourra facilement être absorbé par les centres expérimentés existants.
Pour la tachycardie ventriculaire, l'activité devrait rester confidentielle. Le CHRU de
LILLE est spécialisé pour ce type d'indications.
En l'absence de file active, pour les indications d'électrophysiologie interventionnelle,
les centres importants existants sont suffisants pour faire face à une éventuelle
augmentation des indications.
-
Pour les défibrillateurs cardiaques implantables :
- l'autonomie régionale doit être totale
- la liste des établissements pour lesquels l'assurance maladie prend en charge les
DCI est parue le 28/02/2005 . Pour 2005, seul le CHRU est inscrit sur la liste.
Cette liste sera régulièrement révisée [12], [14], [15], [16], [18]. Pour cette
activité, la coopération est encouragée.
5.2. Activités interventionnelles par voie endo vasculaire en neuro radiologie
Les examens diagnostiques avant traitement endo vasculaire d'un anévrysme doivent
être réalisés par les radiologues de la région selon un protocole identique.
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Ce protocole doit comprendre, en cas d'hémorragie méningée, un scanner sans
injection et un angio scanner spiralé afin de détecter la malformation vasculaire
responsable du saignement.
Les patients présentant une hémorragie méningée sont transférés aux urgences du
CHU de Lille.
Les actes interventionnels sont réalisés au sein du CHU pour des raisons de masse
critique, de contraintes organisationnelles ( disponibilité d’un neurochirurgien
vasculaire, d’un réanimateur neurochirurgical et d’un neuroradiologue
interventionnel, 24 heures sur 24, 365 jours par an ) et des contraintes d'équipement.
Le suivi par IRM des patients embolisés doit être organisé au sein de la région selon
un protocole identique, ceci est particulièrement vrai pour le contrôle IRM et ARM
des anévrysmes intra crâniens embolisés.
Les consultations de neuroradiologie interventionnelle et les réunions multi
disciplinaires neurovasculaires sont organisées au CHU, en étroite association avec
les radiologues et les neurologues de la région.
5.3. Autres activités interventionnelles utilisant l'imagerie
Il s'agit d'un champ d'activités très large regroupant de nombreux gestes de complexité
variable et de spécialités différentes.
On peut distinguer l’activité vasculaire non cardiaque du reste de l’activité
interventionnelle, qui regroupe des activités très variées concernant l'appareil
respiratoire, digestif, l'appareil uro génital, l'appareil ostéo articulaire, …
Les objectifs sont d’assurer pour la population :
1.
la permanence des soins 24H/24 pour les urgences ( traumatique, hémorragique
ou ischémique périphérique, de drainage),
2.
l’équité dans l’accès à une offre de soins graduée, quelque soit la spécialité
(cancérologie, digestif, ostéo-articulaire, pulmonaire, urinaire, vasculaire, …), dans
tous les territoires de santé,
3.
une garantie de qualité des soins ( irradiation, suivi des actes, formation des
praticiens, …).
Les actes les plus difficiles doivent pouvoir bénéficier d’un accès au scanner. Les
objectifs quantifiés concernant les équipements lourds en imagerie médicale, devraient
prendre en compte ces besoins spécifiques et la place de scanners dédiés, après analyse
des besoins par territoire de santé.
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VI. ANNEXES
6.1. Objectifs quantifiés de l'offre de soins pour les activités interventionnelles sous
imagerie médicale par voie endo vasculaire en cardiologie.
-
Angioplasties coronaires :
-
Stimulation cardiaque :
-
Electrophysiologie diagnostique :
-
Electrophysiologie interventionnelle :
-
Défibrillation
-
Cathétérisme interventionnel des cardiopathies congénitales
-
Traitement des valvulopathies cardiaques par cathétérisme interventionnel
-
Traitement endovasculaire
intrathoracique
des
pathologies
vasculaires
de
l'aorte
6.2. Objectifs quantifiés de l'offre de soins pour les activités interventionnelles endo
vasculaires en neuro radiologie
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