Collège du Pré-Saint-Sauveur Bilan d’étape –An 1- « expérimentation art. 34 et élèves en difficulté » Support au bilan d’étape, année 1 Le contrat (2007-2010) signé le 30/11/2007 Etablissement : Collège du Pré-Saint-Sauveur Intitulé de l’action : L’élève en très grande difficulté : tous impliqué Coordonnateur de l’action : Magali MOLINARA, principale adjointe Action suivie par : M. Jean Marie Bigeard IA-IPR Mme Dominique MONNIER, chargé de mission Moyen : 48 HSE par année scolaire, après service fait, pour concertation, mise en œuvre et rédaction des bilans. Le rectorat s’engage à : -accompagner l’équipe pédagogique (aide financière, suivi pédagogique et méthodologique et formalisation du bilan, formaliser les demandes de formation, diffuser le bilan après validation). L’équipe pédagogique représentée par le chef d’établissement et le coordonnateur s’engage à : -produire un bilan d’étape annuel ; -produire un bilan d’étape final ; -participer aux regroupements académiques d’échanges de pratiques ; -répondre, le cas échéant, aux demandes de complément d’information. Projet (condensé) ayant débouché sur le contrat (juin 2007) Diagnostic préalable : résultats des élèves de plus en plus inquiétants depuis 5 ans (1/3 en lourdes difficultés en 6ème. Bouleversement du contexte social de la zone de recrutement ? Conception du projet : action innovante en 2005/2006 en 6ème (réflexion sur les TSLA, PPRE, dyslexie, premier travail de concertation : COP, médecin, AS…) Action non renouvelée en 2006/2007 faute de moyens. Besoin pour 2007/2008 de regrouper les élèves en lourdes difficultés en 5ème et pour le français seulement en 6ème (après évaluation fine) Ouverture sur des structures extérieures (FRAT, théâtre, CRE…) et des pratiques innovantes (utilisation des TICE…) Objectifs visés : Volonté d’offrir des soins à tous les élèves qui souffrent de TSLA, proposer un accompagnement scolaire externe (CRE) et interne (études accompagnées) Travailler autour du socle commun et exiger un comportement conforme. Mise en œuvre prévue : 14 élèves en 6ème, 14 élèves en 5ème. Utilisation d’outils de diagnostic (Lirebel…) et de classe témoin. Mise en œuvre d’un accompagnement scolaire en 5ème (4H hebdomadaire) encadré par des assistants d’éducation. Utilisation de moyens de communication spécifiques (mémo, plateforme collaborative… Formation d’établissement sur TSL. Indicateurs de réussite : utilisation de fiche de suivi de classe (5ème), le Français est évalué avec Lirebel diagnostique, travail autour de l’évaluation par contrat de confiance… Condition prévues de l’évaluation de l’action : Début d’année, fin d’année. Utilisation de classe témoin… Le projet est innovant dans sa volonté d’impliquer l’ensemble des acteurs et dérogatoire car il créé un groupe (6G1) et une classe (5C) non hétérogènes et oblige, en ce qui concerne les programmes, à une démarche non contractuelle. « Notre immobilisme est la cause de notre agitation » Affiche, Aux arts citoyens ! 2005 Page 1 Collège du Pré-Saint-Sauveur Bilan d’étape –An 1- « expérimentation art. 34 et élèves en difficulté » Quelles stratégies pour la rentrée 2008-2009 ? Ce document de 2 pages (suffisantes !) est accompagné d’une série de brouillons d’annexes –non encore corrigés- qui accompagneront le compte rendu annuel et dont la lecture n’est pas bien sûr pas nécessaire. Vous trouverez le document complet sur le site collaboratif du PSS à la rubrique PPRE. Pour la 2ème année de l’expérimentation art. 34 (projet interdisciplinaire dérogatoire), je vous propose de nous concentrer particulièrement sur les sixièmes pour mettre en œuvre des règles du jeu dont certaines perdureront. Nous pourrons peut être aussi étendre certaines règles aux classes de cinquième. Je ne sais de quels moyens nous disposerons (en dehors de ces 48 HS /an pour concertation), je ne sais si nous pouvons mettre une concertation « même payée » en cette fin de 3ème trimestre… ce n’est pas mon problème. Mais quel projet construire sans concertation ? Bilan succin de la première année d’expérimentation. L’équipe éducative (en 6ème et 5C) a pris conscience qu’on pouvait parler de typologie des élèves en difficulté (voir page 3) et qu’il fallait adapter nos réponses (on peut parler de différenciation appropriée en partie). Nous avons affiné notre dépistage (ROC…) pour constituer en 6ème une groupe de remédiation en français cohérent (voir annexe A) Ainsi un certain nombre de PAI (voir en Annexe B la page consacrée aux acronymes) ont été mis en place. Nous commençons à percevoir les différentes origines des difficultés (voir annexe C Fiche bilan analytique) et à apporter quelques réponses adaptées qu’on pourrait regrouper ainsi : Réponse thérapeutique : Evaluation psychologique, Médecin scolaire (PAI), CMPP… Réponse externalisée : CRE, procédure de soutien via le Web (tous les élèves sont abonnés à Maxicours), consignes aux parents, semaine au ski, intervention d’un comédien sur la pratique de la communication et des consignes autour des arts du cirque, classe relais… Réponse vie scolaire : études encadrées (4H hebdomadaires pour les 5C), études du soir (pour volontaires)… Réponse classe : prise en compte des troubles dans les demandes et la notation, mise en place en pointillés d’une évaluation par contrat de confiance, fiche de suivi de classe ou individuelle, évaluation comparée (voir annexe D. Lirebel diagnostique), mise en œuvre de PPRE (dont nous devons revoir les attendus : c’est normalement une notion, traitée par toutes les matières) Pourtant la situation en 6ème comme en 5ème a été en se dégradant tant pour les résultats que pour la discipline pour certains élèves. Sur ces deux niveaux on est arrivé à des réponses qui sanctionnaient et excluaient ; certains de nos élèves sont en désespérance scolaire : ils ont l’impression qu’ils n’y arriveront jamais. Nous allons à l’inverse de la mission d’un collège ZEP qui consiste aussi à encourager et intégrer. La carte scolaire étant pratiquement abrogée et les enfants encouragés à rejoindre le privé, que se passera-t-il à l’avenir ? Dans le cadre de l’autonomie des collèges, avec les quelques moyens supplémentaires dont nous disposons, avec toute la liberté pédagogique que nous laisse le label « expérimentation » sur les programmes (rappelezvous ce qu’en a dit M. Bigeard) pouvons nous dégager quelques lignes de conduite pour la rentrée prochaine. Je vous propose de nous concerter (par e-mail ou mémo… et je retransmettrai, ou en réunions thématiques) autour de plusieurs axes… sous réserve de vos propositions. Croiser le regard du pédagogue avec celui de l’éducateur, accepter de ne pas être seulement des instructeurs, vouloir travailler en interdisciplinarité, voilà qui devrait faire naître quelques tensions… Au chef d’établissement de jouer son rôle dont voici les 10 missions dans le cadre des expérimentations article 34 : impulser, dynamiser, convaincre, donner du sens, faciliter (matériel), assurer le suivi (évaluer), favoriser (les évolutions), imaginer (oser), co-piloter et enfin …naviguer au cœur des tensions. Il faut savoir que les rapports d’expérimentation sont épluchés par le recteur qui les lit tous (une trentaine), par les IPR et au niveau du ministère par le HCE (700 au niveau national)… Il faut savoir que l’Académie dispose de 1000 HSE sur 3 ans et se retrouve donc dans l’obligation de sélectionner. Il n’existe pas dans notre Académie de formation accompagnante (faute de formateur) mais on peut obtenir de l’INRP, le détachement d’un chercheur. Je vous offre 3 axes de réflexion (en attendant vos propositions) Un support de visibilité. Mise en place d’une structure de prise en charge (évaluation, décisions, suivi…) de l’élève en difficulté plus efficiente et ayant une visibilité de tous les instants. On ne sait plus trop qui a un PAI, un PPRE, quelles sont les consignes… Les élèves avertis, collés, en situation délicate… Qui a un suivi Page 2 Collège du Pré-Saint-Sauveur Bilan d’étape –An 1- « expérimentation art. 34 et élèves en difficulté » particulier ? Nous devons reconsidérer le rôle de l’AVS qui est un marqueur de handicap difficile à accepter pour l’enfant. Ces données peuvent s’envisager sous forme numérique ou, et c’est sans doute préférable sous la forme d’un tableau de fiches… sous la forme : problème posé > réponse apportée. Pour les élèves qui souffrent d’un trouble particulier (dys…) cela semble important. Retenons que ce que nous mettons en place pour les dyslexiques profitera aussi aux autres élèves en difficulté. J’aurais sans doute plus d’éléments lors de le 2nde semaine du stage sur les troubles du langage (vous trouverez l’ensemble des interventions et la bibliographie ad hoc pour la semaine 1 à rubrique A-SH de www.fcomte.iufm.fr ) Une évaluation par contrat de confiance. Peut-on évaluer autrement : C’est par exemple ce que propose un logiciel comme Lirebel diagnostique en Français (voir Annexe D) Je vous invite surtout à lire le développement que je fais plus loin (page 6) sur la constante macabre. En dehors des matières qui se construisent déjà autour d’une pédagogie de la réussite (arts, musique, EPS) et des matières à expérimentation (technologie, SVT, PC) qui sont limitées par leurs maigres horaires, il me semble que le français, les maths, l’HG et les langues profiteraient de ce mode de fonctionnement. Et si l’on essayait… de leur redonner confiance en eux… et en nous. Reconstruire le sanctuaire. Même le plus mécréant baisse sa voix dans une église, pourquoi nos élèves n’apprendraient-ils pas à baisser d’un ton et à adopter le comportement voulu quand ils entrent dans le collège. Nous sommes là pour enseigner avec enthousiasme et plaisir à un public attentif et curieux. Cette désescalade vers la désespérance qui conduit le jeune émerveillé de 6ème à devenir une épave molle en 3ème n’est-elle que de son fait ? Le public difficile qui est le nôtre (80% de nos élèves –au lieu de 30% dans un collège classique ou privé- ne répondent pas aux critères qui font l’élève « courant » : celui qui atteint le « vrai Bac » sans trop de difficultés) n’a-t-il pas besoin d’être recadré par un discours bienveillant mais ferme. C’est particulièrement le cas du public d’origine étrangère ou vivant dans un milieu très défavorisé. L’échec scolaire, les comportements à risques (drogue…), l’échec comportemental viennent se cumuler à un échec social. Il nous faut reconstituer un cadre en adoptant une démarche commune : fiche de suivi de classe, fiche d’autosuivi, règles très strictes de comportement, fin des sanctions inutiles… (Voir plus loin le développement sur l’immigration). Il est vrai que les chiffres sont têtus (voir page 3) et que la plus grande partie des élèves en difficulté en 6ème le seront encore en 3ème… mais ne pourrions nous pas faire en sorte que ceux qui ne le sont pas encore, ne le deviennent pas. Il s’agit bien de rétablir d’urgence plus qu’un contrat de réussite, un rapport de confiance. A la question PISA « êtes-vous heureux à l’école ? » l’élève français finit à la 41ème et dernière place… Ne devrions-nous pas être interpellés ? Pouvons nous débattre ? Page 3 Collège du Pré-Saint-Sauveur Bilan d’étape –An 1- « expérimentation art. 34 et élèves en difficulté » Typologie des difficultés scolaires En 40 ans, on est passé d’une situation où 3 élèves sur 4 n’accédaient pas au secondaire, à celle où tous les élèves y entrent. Les élèves qui entraient en 6ème possédaient donc les rudiments de leur métier d’élève. Aujourd’hui, 12 à 15 % en 6ème ont des difficultés sérieuses en lecture (5% seraient dyslexiques dont 3 ou 4 garçons pour 1 fille. 1% des enfants sont concernés par des troubles sévères et 10% par des formes légères). Sur 100 élèves en difficulté en 6ème, 94 % le seront en fin de 3ème. On constate que 90 % des élèves qui doublent leur CP ou leur CE1 sont toujours en difficulté en 3ème. A 16 ans, 10 % des élèves n’ont connu que la spirale de l’échec. 60 000 jeunes sortent chaque année du système en insécurité linguistique avec de grande chance d’errance sociale. Car l’incapacité de mettre en mots sa pensée, conduit même à l’échec dans les formations manuelles. Les métiers sans qualification se font rares ! L’insécurité linguistique a un coût humain, un coût social important et un coût économique considérable. Nous n’avons pas de baguette magique et nous ne pourrons pas apporter dans les cas extrêmes (déficit cognitif, TSL grave…) de réponse efficiente au moins pouvons nous alléger la souffrance. 1. La dyslexie et ses formes « C’est un trouble spécifique persistant de l’apprentissage de la lecture qui se manifeste chez des enfants : - de niveau d’efficience intellectuelle normal, - sans problèmes sensoriels primaires (visuel / auditif), - sans trouble psychiques graves, - ayant toujours été normalement scolarisés, - issus de milieux socioculturels normalement stimulants » (dico d’orthophonie 1997) L’enfant dyslexique est aussi le plus souvent dysorthographique. Ce qui justifie l’emploi du ROC (outil de Repérage Orthographique Collectif) comme première approche d’évaluation. Un diagnostic permet de cerner le type du trouble qui portera sur la voie d’adressage (lexique visuel) et/ou sur la voie d’assemblage (stratégie de décodage) 1.A La dyslexie visuo-attentionnelle : (rare) le traitement du stimulus perceptif est perturbé, trouble de l’orientation spatiale >> lecture par saut >> analyse lente des graphèmes >> lecture perturbée >> perte de sens 1.B La dyslexie de surface : (12%) dictionnaire personnel altéré >> analyse lexicale instantanée impossible car besoin de passer par la voie d’assemblage. Un mot est toujours un mot nouveau >> lecture laborieuse et compréhension des consignes fragile. >> fautes d’usage + syntaxe 1.C La dyslexie phonologique (la + fréquente 60 à 70 % des dys) : voie d’assemblage atteinte (auditoverbal). Transcription graphème/phonème quasi impossible. L’œil voit « p » mais peut l’interpréter comme « d » ou « q » >> lexicalisation difficile. Butte sur les mots nouveaux ou les non-mots >> fautes de confusion de sons 1.D La dyslexie mixte : Les deux voies de lecture sont atteintes. C’est la forme la plus grave. Sont aussi touchés : orientation spatiale, temporelle, mémoire immédiate, à long terme, mémoire de travail, déficit attentionnel. L’étiologie de la dyslexie reste hypothétique (génétique ? déficit de la vision périphérique compensée par une meilleure perception du relief -de nombreux architectes sont dyslexiques !- ? surdiscrimination des phonèmes ? etc.) Toujours est-il qu’un élève dont la dyslexie est avérée doit bénéficier d’aménagements particuliers. 2. Le désinvestissement scolaire Particulièrement évidente à l’adolescence où l’enfant entre dans une période d’instabilité affective. 2.A L’instabilité psychomotrice : Un trouble allant de la simple turbulence à l’hyperkinésie (5 à 10 % des élèves) Développement moteur et latéralisation retardés. Origine constitutionnelle ou psychosociale. 2.B Le refus scolaire : élève dit « caractériel ». Problème de carence affective et manque de règle d’éducation qui se traduisent par une grande détresse et le refus des règles établies par autrui. Ce sont aussi quelquefois des enfants qui refusent de se démarquer d’un milieu socio-familial peu instruit. Passer pour un intello : quelle honte ! 2.C Les troubles réactionnels : contexte familial perturbé (deuil, divorce, déménagement…) qui occupe tout l’esprit. 2.D L’anxiété scolaire : Liée à un manque de confiance en soi et/ou à une pression familiale mal positionnée. Page 4 Collège du Pré-Saint-Sauveur Bilan d’étape –An 1- « expérimentation art. 34 et élèves en difficulté » 2.E L’inhibition intellectuelle : Elle est liée à un état tensionnel permanent provenant de la peur de l’enfant de ses propres désirs. L’enfant est replié sur lui-même et paraît sage et timide. Peut apparaître comme déficient intellectuel. 2.F Le déficit de l’attention : l’enfant est incapable de ce concentré. Ce trouble peut avoir des origines diverses et conduit à une mémorisation déficiente. La lenteur : lenteur graphique ou de déchiffrage ; elle peut aussi conduire à un décrochage 3. Le déficit linguistique 3.A Trouble linguistique : dysphasie 3.B Retard socio-culturel : écart trop important (vocabulaire, syntaxe…) entre la langue de la maison et celle de l’école. L’écrit ajoutant à ce désarroi puisqu’il fait fi de l’environnement co-verbal : intensité, mimique, contexte… d’où l’apparition de novlangue qui s’extraient de l’orthographe et de la syntaxe pour accentuer tous les marqueurs de l’oralité : on écrit ce qu’on entend, on joue avec l’exclamations, les contractions… Plus le déficit linguistique est important, plus la novlangue est utilisée. 3.C Retard socio-culturel lié à l’immigration : Sans parler des primo-arrivants, l’enfant d’origine étrangère qui n’entend pas ou peu de français à la maison se retrouve dans cette situation, au point, comme nous le constatons maintenant , de faire de sa langue d’origine, au sein de l’école, un bouclier identitaire. 4. Les difficultés cognitives 4.A Les difficultés peuvent être initiales d’origine néo-natale (elles sont liées à un syndrome) 4.B Elles peuvent être acquises : le milieu n’a pas apporté les stimulations indispensables à la construction de l’enfant et de ses apprentissages. Décomposer les difficultés scolaires de cette manière –toute contestable et incomplète que soit celle-ci- , c’est faire l’effort de poser sur un élève en difficulté d’autres mots que « idiot » ou « paresseux ». Si l’enseignant peut difficilement prendre en compte l’unicité de l’enfant en difficulté comme le fait le praticien, il peut toutefois par une pratique diversifiée, créer un contexte rassurant, où l’enfant pourra développer les stratégies qui lui sont bénéfiques. Si on trouve presque toujours un trouble à l’origine de la difficulté -qui dit trouble dit réponse thérapeutique-, on peut se demander quelles réponses didactiques conviendraient. La dyslexie reste le trouble –pour ne pas parler de handicap- qui a provoqué les recherches les plus approfondies et qui reçoit des réponses thérapeutiques de plus en plus pertinentes. Toute une série d’expériences croisées entre enseignants et orthophonistes ont démontré qu’une modification de l’approche didactique de l’enseignant pouvait être bénéfique à l’élève dyslexique. Ne pourrait-on envisager d’appliquer ces nouvelles approches au sein de la classe afin qu’elles profitent à la plus grande partie des troubles scolaires ? Composition « approximative » d’une classe type (6/5) au PSS ces dernières années… pour 10 élèves. Certains élèves peuvent se retrouver dans différentes catégories. A B C D E F G H I 2/10 1/10 1/10 0,5/10 2/10 0,5/10 1/10 0,5/10 0,5/10 Elèves qui ne présentent pas de difficulté (autonomie, <14/20 en moyenne) Perturbation réactionnelle momentanée (divorce, décès, rapport aux autres…) Recherche d’un positionnement spécifique (« anti-intello »…) Retard socio-culturel, contexte familial très difficile qui engendre une opposition à l’école… Retard socio-culturel lié à l’immigration Dyslexique + ou - profond Troubles divers (dysphasie, hyperactivité, phobie scolaire, surdoué en échec, épilepsie…) Problèmes de santé non détectés ou non signalés (trouble de la vision, otite séreuse…) Déficit cognitif +ou – important (refus d’orientation en SEGPA, …) Page 5 Collège du Pré-Saint-Sauveur Bilan d’étape –An 1- « expérimentation art. 34 et élèves en difficulté » Lutte contre la constante macabre Approche de l’évaluation par contrat de confiance. Pour plus d’information consultez le site d’André Antibi http://mclcm.free.fr/ et surtout sa conférence (2 H) devant le corps des inspecteurs sur laquelle s’appuie le développement ci-dessous. La constante macabre découle de notre approche éducative construite sur la sélection. Peu importe le public (classe très faible ou excellente) nous construisons toujours, inconsciemment, l’évaluation de manière à obtenir cette fameuse courbe de Gauss : avec de mauvaises et de bonnes notes et un gros paquet de notes autour de la moyenne. Observons la réaction des professeurs des matières nobles face aux superbes moyennes de classe des matières artistiques ou de l’EPS ; observons aussi professeur d’anglais de 6ème qui prend vite la précaution, de peur de passer pour un jean-foutre, d’expliquer qu’au 1er trimestre c’est très facile « rassurez-vous, les notes baisserons ensuite ! » Cette didactique de l’échec fait que nos élèves ne sont pas heureux à l’école (dernier rang PISA), que les filières scientifiques se vident car les élèves sont découragés. Il est vrai que depuis Cicéron, qui s’en plaignait déjà, le niveau baisse et celui des profs aussi par conséquence. La preuve, c’est qu’en étude encadrée, les enseignants sont infichus quelquefois de comprendre les consignes des matières qu’ils n’enseignent pas (je parle un peu de moi…et d’autres). On a utilisé l’Allemand, réputé à tord difficile, en 6 ème pendant longtemps comme langue de sélection. Depuis, plus personne n’en veut. Nous sommes incapables de fixer nos exigences (voir socle commun) à un seuil d’acceptabilité et de mettre 20 à celui qui l’a atteint. Que va-t-on mettre aux très bons élèves ? Les élèves ne savent d’ailleurs pas le plus souvent ce que nous attendons d’eux. Si nous distribuions que de bonnes notes, même les parents nous prendraient pour des guignols… c’est dire ! André Antibi et la plus grande partie des responsables du monde éducatif sont convaincus que nous sommes dans une impasse et Antibi propose de mettre en œuvre ce qu’il appelle l’évaluation par contrat de confiance. C’est assez simple (sauf en expression écrite)… et s’entend surtout, en collège, pour les matières à charge horaire lourde : français, maths, HG, langues. 1ère étape. Une semaine avant le contrôle on donne très précisément aux élèves les notions et questions qui seront abordées. On balaye un champ assez large pour éviter le par cœur et l’on apporte toutes les précisions utiles. Il ne s’agit nullement de communiquer le sujet à l’avance. Les élèves sont informés que 4/5 de l’épreuve seront constitués de ces notions. 2ème étape. 2 ou 3 jours avant l’épreuve, les élèves sont invités à une séance de question/réponse sur des points qu’ils ont mal compris. 3ème étape. L’épreuve est d’une longueur telle que les meilleurs doivent avoir fini 1/3 temps avant les autres. On peut leur proposer des questions complémentaires non notées. La partie de l’épreuve portant exactement sur les notions abordée est notée sur 16 (+ ou – 4) Elle permet de vérifier si les élèves ont fait l’effort d’apprendre et de comprendre ce qui est exigé. Ici point de piège, tout est connu à l’avance. Les attendus rédactionnels sont précisés clairement. La partie sur 4 (+ ou – 4) permet de juger des capacités de réinvestissement des notions abordées. Il ne s’agit pas alors de les piéger pour distinguer les meilleurs mais de vérifier s’ils peuvent ajuster les connaissances acquises. Un tel système, qui n’est en rien laxiste, met les élèves (et les parents) en confiance, met en avant la valeur travail, fait monter que de 2/3 points la moyenne de classe (4/5 pour les élèves en difficulté), permet de vraiment cerner les élèves en difficulté. Il permet de lutter contre la constante macabre en faisant en sorte de déplacer la courbe vers la droite (bons résultats) et d’avoir une autre bosse à gauche assez nette : les élèves décrocheurs. C’est une démarche signifiante. Que faire avec les élèves décrocheurs ? Pour les élèves décrocheurs, il serait possible d’utiliser nos assistants d’éducation (comme en 5C cette année) et nos études encadrés. Page 6 Collège du Pré-Saint-Sauveur Bilan d’étape –An 1- « expérimentation art. 34 et élèves en difficulté » Première démarche. Le professeur communique à l’éducateur la liste des notions et les corrigés (un photocopie du cahier de l’élève devrait suffire) avant la séance questions/réponses (étape 2). Les élèves en trinômes préparent leur questions sous la conduite de l’éducateur (il n’apporte pas les réponses). Celui-ci peut d’ailleurs assister en classe à la séance de questions / réponses. Seconde démarche. Un système plus souple : l’éducateur face à une douzaine d’élève prépare la séance de questions/réponses tout en répondant aux plus évidentes. Il peut même le faire avec les élèves en lourdes difficultés entre la séance questions réponses et le contrôle. Cette mise en œuvre ne nécessite pas de moyens supplémentaires, elle suppose aussi de distinguer ce qui est de l’ordre de la connaissance et de la compétence. Lorsqu’une compétence, un processus est abordé en cours, il est capital de vérifier en fin d’heure par qui il est maîtrisé et s’il ne faut pas revenir dessus la fois suivante. Attention aussi au vocabulaire employé (Sachons expliciter même le plus évident : Il ne s’agit pas de se refuser l’emploi du mot converger mais il faut accepter de devoir l’expliquer). On peut en 6ème s’appuyer sur la liste des 1000 mots du vocabulaire de base (voir annexe E) ou sur l’échelle dubois-Buisse pour distinguer ce qui est exigible de ce qui est transmissible. Attention aussi à nos préférences cognitives. Certains élèves favorisent sans le vouloir un des 3 canaux d’acquisition (auditif, visuel, kinesthésique) et certains professeurs aussi, ce qui peut produire des incompréhensions. Expliquer en utilisant des schémas heuristiques c’est bien, sauf pour un élève très auditif qui le soir venu ne comprendra rien à sa leçon. Je ne vais pas revenir ici sur les dérives de la patapsychologie et vous invite à consulter la rubrique éponyme sur www.charlatans.info Retenons donc ici que fixer les attendus, la séance de questions /réponses, le fait de faire appel à un tiers (l’éducateur), la volonté de vérifier le degré d’acquisition des processus, tout permet de mettre l’élève en situation de plus grande réussite. Peut être cela vaut-il le coup d’essayer en 6ème dans un premier temps. Page 7 Collège du Pré-Saint-Sauveur Bilan d’étape –An 1- « expérimentation art. 34 et élèves en difficulté » Une réponse à l’angoisse orthographique On sait combien l’orthographe est signifiante. On parle aujourd’hui de dyslexie-dysorthographie (pratiquement tous les dyslexiques sont dysorthographiques… l’inverse n’est pas vrai). C’est pourquoi le ROC (repérage orthographique collectif conçu par le Laboratoire de cogniscience de Grenoble) est un premier outil qui permet de dégager le ou les élèves qui seraient susceptibles de souffrir de dyslexie. Le thérapeute affine ensuite (test de l’alouette…) pour définir le type de dyslexie d’où découlera la démarche de l’orthophoniste. L’enseignant peut aussi constater que la difficulté orthographique est le plus souvent la résultante d’un trouble ou d’un retard scolaire. L’orthographe est un marqueur ! Répondre à la difficulté orthographique, c’est placer l’élève au cœur du processus d’apprentissage : latin, grammaire, vocabulaire, phonétique… tout ce qui se construit sur « la règle » conduit l’élève en difficulté à tenter de conceptualiser et à mieux percevoir ses progrès. En discriminant les erreurs orthographiques de façon fine, on l’aide à percevoir les noyaux non maîtrisés et on l’aide à porter ses efforts où c’est nécessaire. Le tableau de correction proposé ci-dessous mérite donc encore d’être affiné ou simplifié. En 6ème, en dehors des 1000 mots du vocabulaire de base (voir annexe E), des mots spécifiques aux matières enseignées ne pourrait-on portait l’effort de correction dans chaque matière sur l’orthographe syntagmatique et particulièrement les erreurs de relation. Il suffit d’entourer l’erreur et de faire une flèche vers le mot justifiant l’accord si nécessaire. Plutôt que sanctionner ces erreurs on demandera à l’élève de les corriger. Avant de vouloir les faire progresser en orthographe, encore faut-il rétablir la confiance et sortir du cercle du zéro. Ainsi, en français –même si on recommence à prêter à la dictée à l’ancienne des vertus qu’elle n’a pas dans notre contexte- cherchera-t-on à évaluer l’orthographe en expression écrite (ou en dictée) qu’à travers un pourcentage. Nombre d’erreurs X 100 / nombre de mots. On considère que dans une production courante (rédaction) un score supérieur à 95% n’appelle pas remédiation particulière (l’élève a une orthographe convenable). Pour le reste… ce qui importe et ce qu’il faut noter ce sont les progrès. Tout comme les mathématiques, l’orthographe est un support de conceptualisation essentiel mais peut être aussi une tache indélébile : être nul en maths et/ou en orthographe peut sceller votre sort. Le premier tableau de notation distingue les erreurs de sons (A) qui caractérisent la dyslexie phonologique et les erreurs d’usage (B) qui caractérise la dyslexie de surface. Les erreurs syntagmatiques (C) caractérisent tous les dys et tous les élèves en difficulté. On corrige la production de l’élève en notant les erreurs sous la forme A,B,C. L’élève essaie de caractériser l’erreur (B1, B2…) et la reporte dans le tableau après l’avoir corrigé. Il pourra distinguer ses faiblesses et juger son évolution. En sixième des textes d’une centaine de mots sont suffisants et pratiques (calcul du %). On prend aussi les cent premiers ou derniers mots d’une rédaction… c’est pour écrire qu’on a besoin de l’orthographe. Le second tableau –il s’agit en fait de trier autrement- reprend celui de « Test d’orthographe, le petit poucet » de C. de plazaola (ed. Solal). Il tente de transformer un outil pour orthophoniste (rapport patient unique / thérapeute) en un outil pour le professeur (rapport classe / enseignant). Il s’agit non plus seulement de distinguer le seuil pathologique mais d’établir un support d’analyse et d’aide à la remédiation. Le texte est étalonné du CE1 à la 3ème. On a ici gardé les données pour la 6ème. La dictée de départ s’accompagne d’un test supplémentaire sur les pronoms : Les élèves dysorthographiques ont souvent des difficultés à créer le lien entre pronom et nom remplacé et donc aussi entre pronom sujet et verbe. Si le tableau et la démarche sont plus complexes, les résultats sont plus solides. Page 8 Collège du Pré-Saint-Sauveur Bilan d’étape –An 1- « expérimentation art. 34 et élèves en difficulté » Mon SUIVI ORTHOGRAPHIQUE NOM Classe A. Les erreurs de sons… (on n’écrit pas ce qu’on entend) A1 phonétiquement proches II [f/v ; p/b ; m/n ; j/ch ;…] A2 visuellement proches (o/a ; p/b/d/q ; m/n ; t/f…) A3 complexes [ein/ien ; ail/eil ; pra/par ; fla/fal ;…] A4 oubli de son(s) dans un mot I (ou oubli de mots entiers…) TOTAL ERREURS A 3 B. Les erreurs d’usage… (on écrit les sons entendus mais de manière erronée) B1 Les aberrations phonologiques ≠ de II A1 ou A2 (fel pour sel) B2 Les non sens (le mot n’appartient pas à la langue : saile pour sel) B3 Les faux sens (homonymie lexicale) I sel /selle ; sang / cent… B4 Les régularisations (onion pour oignon II ou messie pour monsieur) B5 Les complexifications (phusy pour fusil, heaudere pour odeur) B6 Les complexifications : accent en trop I (pércer / percer, hôstèllerie /hostellerie B7 Les simplifications : finales muettes (fusi pour fusil, tan pour tant…) B8 Les simplifications : Consonnes doubles (coment / comment, pôlle/pôle) B9 Les simplifications : accent oublié (etirer /étirer hopital/hôpital) TOTAL ERREURS B 6 C. Les erreurs syntagmatiques… (les règles qui régissent la relation entre les mots ou leur emplacement) C1 Relation : accord du nom ou de I l’adjectif ou en nombre (sing. / plur.) C2 Relation : accord du nom ou de l’adjectif ou en genre (masc / fém) C3 Relation : Accord sujet /verbe II C4 Relation : Accord du participe passé C5 Erreur de conjugaison (je parla, il jout, nous parlames…) C6 Homonymie grammaticale (a / à ; est / et…) C7 Le son [é] à la fin des verbes Confusion er / é / ez / ai / ais / ait /aient C8 Les majuscules II III C9 La ponctuation (oubli ou choix erroné) TOTAL ERREURS C 8 Y=TOTAL ERREURS A+B¨+C Z=Nombre de mots % de réussite = 100- ((Yx100)/Z)) Progression du % ( ou ou ) Note / 20 = 20-((A+Bx0,5)+(Cx1)) 17 120 86% 7,5 Page 9 Collège du Pré-Saint-Sauveur Bilan d’étape –An 1- « expérimentation art. 34 et élèves en difficulté » Mon SUIVI ORTHOGRAPHIQUE NOM A. Le système phonologique (on n’écrit pas ce qu’on entend) A1 code phonologique (combinatoire) II (ss/s, g/gu, c/ç, graphie de ill, gn, y) A2 code phonologique (son complexe) (graphie de eu (e), oi (oa), ien (iein) A3 code phonologique (participe présent) Ecrire -ent pour -ant A4 omissions de phonèmes, de mots I (suvez-moi, brindi pour brindille ) A5 Les substitutions auditives (crogne pour grogne, cistance pour distance…) A6 les adjonctions de phonèmes (ambandonner, confuiance…) A7 Les confusions visuelles (m-n, b-d, p-q, b-g, f-t, u-n, o-a, l-b, l-h) A8 inversions et assimilation Spet pour sept, dédide pour décide TOTAL ERREURS A 3 B. Stock lexical orthographique B1 II TOTAL ERREURS B C. Contrôle sémantique… C1 accord du pronom et du verbe Il n’osent C2 Les erreurs d’homophones Est/et à/a mes/mais… C3 Les erreurs d’individualisation Il nont, l’orsque C4 création de barbarismes Aubaiir (obéir) eient (ayez) TOTAL ERREURS C D. Les compétences morphosyntaxiques 6 I II II 8 D1 utilisation anarchique du genre et du nombre I Nourires, les crèment D2 non respect de l’homogénéité du GN Une idée génial, le même chemins D3 Suffixation pronominale II Il conduisis, le chien grogne D4 Suffixation temporelle On voier, il mit, il chantat D5 Suffixation modale Il laissé (laissait) ils sont menait (menés) D6 Confusion des désinences en « é » Suivait-moi, pour prié, il disez D7 Confusion nom-verbe-adverbe II Il les ramasses, c’est assait TOTAL ERREURS D 8 Y=TOTAL ERREURS A+B¨+C+D Z=Nombre de mots % de réussite = 100- ((Yx100)/Z)) Progression du % ( ou ou ) Note / 20 = 20-((A+Bx0,5)+(C+Dx1)) 17 120 86% 7,5 Page 10 Classe Collège du Pré-Saint-Sauveur Bilan d’étape –An 1- « expérimentation art. 34 et élèves en difficulté » Bibliographie et sitographie Bibliographie Je réussis ma 6e : Ouvrage pour les élèves dyslexiques - Katia Wolek En attendant le retour chez l'orthophoniste : Cahier d'entraînement pour enfants dyslexiquesdysorthographiques du CM1 à la 5e - Dominique Gaulier-Mazière Construire l'orthographe : Nouvelles pratiques, nouveaux outils - Liliane Pelletier Dyslexie et autres maux d'école : Quand et comment intervenir - Marie-Claude Béliveau Dyslexie ou difficultés scolaires au collège – Coordonné par Dominique Crunelle – scéren 2006 Méthode pratique de rééducation de la lecture et de l'orthographe - Auguste De Meur Test d'orthographe : Le petit Poucet (Texte étalonné du CE1 à la 3e) - C de Plazaola 60 exercices d’entraînement au théâtre (T1 et T2) – Alzin Héril - Retz Sitographie 1. ressources et accès aux outils Absolument incontournable : Un CD-Rom, résolument concret, de découverte des troubles spécifiques des apprentissages, à l’usage des enseignants, médecins, orthophonistes (et autres rééducateurs), psychologues. http://www.arta-as.com/cdrom/ http://www.bienlire.education.fr/ Bien(!)Lire, le site d'accompagnement du plan de prévention de l'illettrisme réalisé conjointement par la Direction de la technologie (MEN) et le CNDP, met à disposition de tous les adultes, enseignants, parents, documentalistes, associations intervenant auprès des enfants et des jeunes un ensemble de ressources pour prévenir les difficultés en matière de lecture et écriture, voire y remédier. http://www.lecture.org/ Site de l’AFL dirigée par Foucambert http://onl.inrp.fr/ONL/garde Le site de l’observatoire national de la lecture http://www.cognisciences.com L’activité de l’équipe Cognisciences porte sur l’étude des processus d’apprentissage. http://daniel.calin.free.fr/index.html site de référence de Daniel Calin : psychologie, éducation et enseignement spécialisé http://crisalis-asso.org/ Collectif Ressource Internet Sur l’Adaptation et l’Intégration Scolaire. http://mclcm.free.fr/ mouvement contre la constante macabre (site sur l’évaluation par contrat de confiance) http://www.alsace.iufm.fr/web/former/formcont/2nddegre/grf/dyslexie/tout.htm prise en compte des élèves dys dans une classe hétérogène. La prise en compte des élèves à haut potenciel http://www.douance.be/ 2. Les outils du français http://www.cnrtl.fr/portail/ Internet permet désormais, par l'action conjuguée de chercheurs passionnés et des espaces de service public, de mettre à la disposition des usagers des trésors d'érudition. C'est notamment le cas de ce portail qui vous sera précieux pour accéder aux définitions très concrètes d'un mot, mais aussi à son histoire, à ses antonymes ou à ses différents usages... Le Trésor de la Langue Française http://atilf.atilf.fr/ permet une recherche par orthographe approchée ou par phonèmes. http://www.sensagent.com/dictionnaires/fr-fr/dictionnaire/ http://dictionary.reverso.net/ dictionnaires pour la traduction http://grammaire.reverso.net/index.shtml pour la grammaire Page 11 Collège du Pré-Saint-Sauveur Bilan d’étape –An 1- « expérimentation art. 34 et élèves en difficulté » Annexe A Note interne (professeurs de 6ème, proviseur, adjoint, CPE, assistants, COP, AS, Infirmière, Dr Girardin) Construction du groupe de remédiation 6ème en Français pour 2007-2008 au collège du PSS Vous trouverez ci-dessous les résultats aux différents tests. Rose = très faible et jaune = très médiocre. Pour les tests de sixième (Faible = moins de 40 % de réussite), ROC (première évaluation de dépistage de la dyslexie. Très faible si moins de 13,5 et faible si moins de 16,5), VL/C (tests de lecture et compréhension) Quelques commentaires de l’instituteur de CM2 (sic) et l’école d’origine (EC). B. Gobert prendra en charge le groupe 1 S.Doncque et S. Pedroarena les groupes 2 et 3 (classes hétérogènes) La porosité entre les groupes prévaudra afin de corriger certaines erreurs d’appréciation. Les attentes pour une bonne partie des élèves du groupe 1 seront spécifiques dans toutes les matières (attitude face à la dyslexie avérée, évaluation…). B.Gobert 6D 6C 6D 6B 6B 6C 6D 6D 6C 6B 6C 6B 6C 6D 6D 6D 6B 6C 6D 6D 6B 6D 6C 6B 6C 6D 6B 6C 6B 6C 6C 6C 6B 6D 6D 6C 6C 6D 6B 6B 6B 6B 6C 6C 6B 6C 6C 6B 6D 6D 6D 6B 6D 6C 6D CHICHI Youssra ACIKGOZ Zeliha ABERRANE Zakaria DMAISSI Mehdi IQBAL DA SILVA David HERNANDEZ Dylan OZEL Erol PITEL Pablo BATTERHAM Lancelot VUILLERMOZ Elian UNY Emmanuel ROUILLER Camille SISOURATH Linhda MARSANNE Jeremy LECLERCQ Marina MARECHAL Jeremy GUNGOR Done MANDICA Maxime PEYRONEL Gwilherm CURTIL Martin ACIKGOZ Emre ROLANDEZ Romane PARLAKYILDIZ Serife COLLET Cedric KERDOMMAREC Paul FACCHINETTI Geoffrey REGAD Lucas BARBERAT Benjamin FLEURANCEAU Lea DA SILVA Allison HURTADO Morgane JEANTET Jordan DELALANDE Marie MATHIEU Tristan ES-SOUABNI Yasmina SZYMANSKI Ophelie MAIORANI Leo SADECQ Soukayna GUNES Betul DELMAS Caroline LAZZAROTTO Oriane MANDICA Benjamin MILLET Manon NUNES Antoine CATTANI Paul MILLET Sarah COTTET Elsa DAVILLER Thomas BLANGIS Maximilien CHESNAIS Louve COUDOR Adele DEREU Elisa REGAD Jonathan LBAZ Youssef BOUSSAA Nordine Tests 8/57 8/57 9/57 10/57 13/57 14/57 14/57 14/57 15/57 17/57 18/57 20/57 20/57 20/57 20/57 21/57 21/57 22/57 22/57 23/57 23/57 24/57 24/57 25/57 26/57 26/57 27/57 28/57 30/57 33/57 31/57 31/57 32/57 34/57 34/57 34/57 35/57 35/57 35/57 35/57 36/57 41/57 41/57 43/57 43/57 43/57 45/57 45/57 48/57 48/57 50/57 50/57 51/57 ABS ABS ROC 11 4 11 11 9 7 7 7 Disp 16 12 16 12 16 16 18 17 9 16 13 13 18 16 15 17 21 19 10 18 14 20 18 20 25 9 22 17 16 20 22 22 18 20 17 23 17 25 20 22 26 26 24 18 ABS ABS VL 145 764 254 849 1274 703 343 573 Disp 1274 382 548 664 445 859 436 ABS 1206 573 546 588 764 716 1774 739 635 1698 1206 637 ? 804 ? 588 859 573 ? ? 611 695 588 488 1092 ? 790 955 1764 899 997 955 955 955 1911 955 ABS ABS C 50 70 30 90 Disp 60 60 40 90 ABS 80 70 50 70 50 90 50 80 100 80 90 90 100 80 100 90 90 70 100 100 100 100 100 100 100 ABS ABS Page 12 Gr 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 3 2 1 2 3 3 2 2 1 2 3 3 3 2 3 3 2 3 3 3 2 2 2 3 3 2 2 2 2 2 3 3 3 3 3 3 2 2 2 3 2 3 2 Commentaires instituteur CM2 Comportement nuisible !!! Faible Influençable Peu de travail Comportement ! Inadaptation scolaire !!! Comportement Le + pénible des Ozel Dysorthographie identifiée en CM2 Dyslexie lourde. PPS Comportement Lent, diff. en français seulement RASED EC M SL Comportement 55 < 40 % = 23 = 41 < 60 % = 19 = 34 > 60 % = 13 = 25 ROC > 13 = 18 = 32 / > 16 = 9 = 16 % Origine étrangère 30 % (16/55) Dont 11 /23 pour zone faible Dont 4/ 19 pour la zone médiocre Dont 0/13 pour la zone convenable R R Collège du Pré-Saint-Sauveur Bilan d’étape –An 1- « expérimentation art. 34 et élèves en difficulté » Annexe B Quelques sigles et acronymes pour s’y retrouver AVS : Auxiliaire de Vie Scolaire CDAPH : Commission des Droits et de l'Autonomie des Personnes Handicapées CDES : Commission Départementale de l'Education Spéciale CLIS : Classe d'Intégration Scolaire CMPP : Centre Médico-Psycho-Pédagogique CRE : Contrat de réussite éducative (contrat de ville) MDPH : Maison Départementale des Personnes Handicapées RASED : Réseau d'Aides Spécialisées de l'Education Nationale (primaire) PAI : Projet d'Accueil Individualisé élaboré par le médecin scolaire (réponse à un trouble) PPRE : Programme Personnalisé de Réussite Educative PPS : Projet Personnalisé de Scolarisation élaboré par l’équipe éducative (réponse à un retard scolaire ou problème comportemental non lié à un trouble) TSA : Trouble Spécifique des Apprentissages TSL : Trouble Spécifique du Langage (dyslexique…) 2CA-SH : Certification des enseignants pour l’accueil des élèves en situation de handicap. Voir http://daniel.calin.free.fr/formations.html Adresses diverses L’enseignant-référent L’Enseignant Référent est membre de l’Education Nationale, détaché auprès de la MDPH. C’est un enseignant spécialisé titulaire du « certificat d'aptitude professionnelle pour les aides spécialisées, les enseignements adaptés et la scolarisation des élèves en situation de handicap » ou du « certificat complémentaire pour les enseignements adaptés et la scolarisation des élèves en situation de handicap » Annick BOILLAUD [email protected] IEN – circonscription St Claude, 12 rue des Ecoles, 39205 SAINT CLAUDE Cedex, tél. : 03 84 45 16 76 Maison départementale des personnes handicapées 355 boulevard Jules Ferry BP 40044 39002 Lons Le Saunier Cedex Tél. : 03 84 87 40 44 Accueil : du lundi au jeudi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30 Posturologie et théorie des prismes « école de Lisbonne » comme réponse à la dyslexie. Voir http://www.apedys.org/dyslexie/article.php?sid=292 et le centre parisien sur www.prodys.eu Patrick QUERCIA 15 r Clair Matin 21200 BEAUNE 03 80 24 68 74 La recherche comparative effectuée à l’université de médecine de Dijon en 2005 ne donne pas de résultats probants ce qui est en contradiction avec les cas que nous avons rencontrés. Cette querelle de médecins est assez troublante… qui a intérêt à quoi ? Dr Girardin, médecin départemental, [email protected] Page 13 Collège du Pré-Saint-Sauveur Annexe C Bilan d’étape –An 1- « expérimentation art. 34 et élèves en difficulté » Support de bilan analytique. Groupe : 6G11 Année de naissance Ecole /classe collège d’origine Situation familiale (S : séparation, D : décès) Classe (s) doublée (s) A une bonne capacité d’écoute (A/B/C) Comprends ce qu’il entend ou lit (A/B/C) Restitution correcte à l’oral (A/B/C) Restitution correcte à l’écrit (A/B/C) Est dans une dynamique de progrès (A/B/C) Bilan des évaluations (CM2, ROC…) (A/B/C) PITEL OZEL CHICHI ABERRANE SISOURATH HERNANDEz BATTERHAM ACIKGOZ Z VUILLERMOZ ROUILLER IQBAL 1. Le désinvestissement scolaire 1.A Instabilité psychomotrice 2 1.B Le refus scolaire3 1.C Les troubles réactionnels4 : 1.D L’anxiété scolaire 5: 1.E L’inhibition intellectuelle6 : 1.F Le déficit de l’attention 7: 1.G La lenteur 8: 2. Le déficit linguistique 2.A Trouble linguistique 9: 2.B Trouble du langage et des apprentissages 2.C Retard socio-culturel 11: 2.D Retard socio-culturel lié à l’immigration 12: 3. Les difficultés cognitives 3.A Difficultés initiales 13: 3.B Difficultés acquises 14: 3.C Troubles mnémoniques15 : DMAISSI On colorie les cases ci-dessous de 1/4 à 4/4. On est là dans l’ordre de l’intuition qui permettra de passer la main aux thérapeutes et/ou d’envisager une action spécifique. ACIKGOZ E Date : Matières présentes : FR / MA / LVI / HG / EPS / T / SVT / P&C / MU / AP/ + COP / INF / AS 10: Doit envisager PAI, PPS, PPRE, Orientation Sanction (Avertir / Blâmer / Exclure… ) Ce document est document support d’aide à la décision complété par l’équipe éducative Instabilité psychomotrice : Un trouble allant de la simple turbulence à l’hyperkinésie (5 à 10 % des élèves) Développement moteur et latéralisation retardés. Origine constitutionnelle ou psychosociale. 3 Le refus scolaire : élève dit « caractériel ». Problème de carence affective et manque de règle d’éducation qui se traduisent par une grande détresse et le refus des règles établies par autrui. Ce sont aussi quelquefois des enfants qui refusent de se démarquer d’un milieu socio-familial peu instruit. Passer pour un intello : quelle honte ! 4 Les troubles réactionnels : contexte familial perturbé (deuil, divorce, déménagement…) qui occupe tout l’esprit. 5 L’anxiété scolaire : Liée à un manque de confiance en soi et/ou à une pression familiale mal positionnée. Peut devenir phobie. 6 L’inhibition intellectuelle : Elle est liée à un état tensionnel permanent provenant de la peur de l’enfant de ses propres désirs. L’enfant est replié sur lui-même et paraît sage et timide. Peut apparaître comme déficient intellectuel. 7 Le déficit de l’attention : l’enfant est incapable de se concentrer. Trouble qui a des origines diverses et conduit à une mémorisation déficiente. 8 La lenteur : lenteur graphique ou de déchiffrage ; Elles peuvent aussi conduire à un décrochage. 9 Trouble linguistique : dysphasie… 10 Trouble du langage et des apprentissages : Dyslexie, dysorthographie… 11 Retard socio-culturel : écart trop important (vocabulaire, syntaxe…) entre la langue de la maison et celle de l’école. L’écrit ajoutant à ce désarroi puisqu’il fait fi de l’environnement co-verbal : intensité, mimique, contexte… d’où l’apparition de novlangue qui s’extraient de l’orthographe et de la syntaxe pour accentuer tous les marqueurs de l’oralité : on écrit ce qu’on entend, on joue avec l’exclamations, les contractions… 12 Retard socio-culturel lié à l’immigration : Sans parler des primo-arrivants, l’enfant d’origine étrangère qui n’entend pas ou peu de français à la maison se retrouve dans cette situation, au point, comme nous le constatons, de faire de sa langue, au sein de l’école, un bouclier identitaire. 13 Difficultés initiales : d’origine néo-natale (elles sont liées à un syndrome) 14 Difficultés acquises : le milieu n’a pas apporté les stimulations indispensables à la construction de l’enfant et de ses apprentissages. 15 Troubles mnémoniques : La capacité de mémorisation ou les stratégies sont déficientes 1 2 Page 14 Collège du Pré-Saint-Sauveur Bilan d’étape –An 1- « expérimentation art. 34 et élèves en difficulté » Annexe D Collège du Pré Saint-Sauveur 6ème G1 2007-2008 Le résultat des évaluations. Lirebel ++ diagnostique 1er bilan On attend, un résultat par compétence autour ou supérieur à 80 % Compétences visuo-attentionnelles (repérage des lettres et mots, rapidité de lecture…) Compétences graphophonologiques (qualité de recopie, conscience du mot, distinction des syllabes…) Compétences lexicales (alphabet, famille de mots, sens propre / sens figuré…) Compétences syntaxiques (Type et forme de phrase, identifier et conjuguer le verbe…) Compétences mnémoniques (mémoriser l’essentiel d’un texte…) Cohérence de la phrase (sens de la phrase, ponctuation, construction de la phrase…) Cohérence du texte (reconstituer, ajouter mots effacés, identifier les mots de reprise, les liens de temps…) Stratégies de lecture (Identifier la fonction du texte, saisir l’essentiel, prélever l’information, faire des déductions…) 1 2 3 4 5 6 7 8 ABERRANE Zakaria 1 Diag 1ère série 100,0 8 7 80,0 ACIGOZ Emre Diag 1ère série 1 2 8 ACIGOZ Zéliha 1Diag 1ère série 100,0 100,0 80,0 80,0 2 8 60,0 60,0 60,0 40,0 40,0 40,0 20,0 20,0 20,0 0,0 3 6 7 4 0,0 3 6 7 4 BETTERHAM Lancelot Diag série 1 1 100,0 2 8 80,0 2 60,0 40,0 20,0 0,0 3 6 7 4 0,0 3 6 4 5 5 5 5 CHICHI Yousra 1Diag 1ère série DMAISSI Medhi1Diag 1ère série HERNANDEZ Diag 1ère série 1 IQBAL David Diag 1ère série 1 100,0 8 7 100,0 80,0 2 80,0 2 8 80,0 60,0 40,0 40,0 40,0 40,0 20,0 20,0 20,0 3 7 4 0,0 3 6 5 5 PITEL Diag1 1ère série 100,0 100,0 80,0 80,0 2 8 7 4 OZEL Erol Diag 1 1ère série 8 2 80,0 40,0 40,0 20,0 20,0 20,0 4 8 80,0 60,0 40,0 40,0 20,0 2 20,0 0,0 3 6 7 4 0,0 3 6 5 4 4 5 1 100,0 8 80,0 2 60,0 40,0 20,0 0,0 3 4 7 0,0 3 6 5 5 VUILLERMOZ Elian 1 Diag 1ère série 100,0 2 7 3 SISOURATH Linhda Diag série 1 2 6 4 60,0 4 5 Le 30/09/07. Les 6G1 regroupent les 14 élèves ayant d’après les tests le plus de difficultés en français (Uny semble orienté par erreur et retrouvera sa classe d’origine). En complément des évaluations classiques ci-dessous, nous utilisons l’outil « Lirebel ++ diagnostique » qui autorise jusqu’à 3 évaluations des mêmes compétences pour distinguer les évolutions. Une évaluation commune à l’ensemble des 6èmes se déroulera au 2nd trimestre sur les compétences 6,7,8 afin de situer le groupe par rapport au tout. La moitié des élèves ont, de plus, une attitude peu supportable. 5 Eléments complémentaires Test 6è ROC Aberrane Acikgoz E Acikgoz Z Batterham Chichi Dmaissi Hernandez 3 6 5 UNY Em m anuel 1 Diag série 1 100,0 80,0 0,0 0,0 6 5 ROUILLER Cam ille 1 Diag 1ère série 100,0 40,0 7 7 4 60,0 3 3 6 60,0 2 20,0 0,0 60,0 6 7 8 60,0 0,0 8 2 60,0 6 7 80,0 100,0 60,0 0,0 8 8 100,0 15% 40% 14% 26% 14% 17% 24% 11 13 4 nb 11 11 7 Très faible Lect. Or. Lect. Sil. 254 E 313 C382 D nb D 145 C594 C632 E Faible Discipline Dys PAI Iqbal Ozel Pitel Rouiller Sisourath Uny Vuillermoz Page 15 Passable Test ROC 6è 22% 9 24% 7 24% 7 35% 16 35% 12 31% 12 26% 16 Convenable Lect. Sil. Lect. Or. 382 343 543 219 579 229 509 D D D D CC D Discipline Dys Dys Collège du Pré-Saint-Sauveur Bilan d’étape –An 1- « expérimentation art. 34 et élèves en difficulté » Comment utiliser Lirebel Diagnostique ? C’est un outil logiciel qui doit être bien installé (installation en réseau, les élèves sont identifiés et les résultats mémorisés) et bien utilisé. Il permet d’évaluer les élèves sur les huit compétences essentielles dans l’apprentissage du français. Cette évaluation peut se passer trois fois. Ainsi pourra-t-on s’appuyer sur une évaluation diagnostique en début et en fin d’année par exemple. Au PSS l’ensemble des groupes seront évalués en fin d’année, afin de pouvoir situer notre groupe d’élèves en difficulté par rapport aux autres. 1 2 3 4 5 6 7 8 Compétences visuo-attentionnelles (repérage des lettres et mots, rapidité de lecture…) Compétences graphophonologiques (qualité de recopie, conscience du mot, distinction des syllabes…) Compétences lexicales (alphabet, famille de mots, sens propre / sens figuré…) Compétences syntaxiques (Type et forme de phrase, identifier et conjuguer le verbe…) Compétences mnémoniques (mémoriser l’essentiel d’un texte…) Cohérence de la phrase (sens de la phrase, ponctuation, construction de la phrase…) Cohérence du texte (reconstituer, ajouter mots effacés, identifier les mots de reprise, les liens de temps…) Stratégies de lecture (Identifier la fonction du texte, saisir l’essentiel, prélever l’information, faire des déductions…) A partir des résultats, il est possible de construire des graphiques assez significatifs lorsqu’ils seront comparés (voir ci-dessus un exemple avec Excel) Le passage de l’ensemble des compétences pour des 6è et 5è exige de nombreuses séances, une salle bien équipée (vidéo projecteur), un adulte disponible qui explique –après avoir testé- ce qui est attendu en début d’exercice car ce n’est pas toujours évident. Si la typologie des compétences est assez cohérente, elle a surtout pour vocation d’inciter le professeur et l’élève à utiliser un outil de remédiation comme Lirebel ++ et/ou ou Lirebel++ Remédiation qui reprennent la même typologie. On reste encore assez proche de la typologie proposée par les tests de 6è. Lirebel diagnostique Présentation de l’Editeur www.chrysis.com Ce titre s'adresse aux lecteurs en grande difficulté, à l’entrée en 6ème, en Lycée Professionnel ou au sein de la formation continue. Il prend en compte les recommandations de l'ONL et l’étude spécifique des lecteurs en difficulté. LIREbel++ DIAGNOSTIQUE est l’un des nouveaux volumes de la collection LIREbel. Cédérom Monoposte 123,00 € Cédérom Site/Réseau 288,00 € Abo annuel internet Etab 134,00 € Abo annuel internet Etab+Dom élèves 268,00 € Il propose 3 séquences d'évaluation des capacités à maîtriser le savoir-lire au niveau : - du code (compétences visuo-attentionnelles et grapho-phonologiques), - des outils de la langue (compétences lexicales et syntaxiques), - des capacités à mémoriser et à anticiper, - de la compréhension (cohérence de la phrase, du texte), - des stratégies mises en oeuvre, en fonction du projet de lecture (documentaire, cursive, méthodique). Chacune des trois séquences d’évaluation est constituée d’une cinquantaine d’activités courtes, ciblées, aux objectifs clairement énoncés. Les scores obtenus (exprimés en pourcentage de réussite) sont immédiatement accessibles, et imprimables. Ils sont regroupés par objectifs et peuvent faire l’objet de bilans statistiques élaborés par le logiciel. Ils peuvent être mis en perspective avec ceux obtenus lors de l’Evaluation Nationale. Ainsi, l’enseignant est en mesure de repérer les lacunes spécifiques à chacun, d’identifier les « liseurs » en très grande fragilité (remédiation lourde), les lecteurs fragiles (consolidation), ceux qui maîtrisent bien les bases et peuvent aborder l'apprentissage d’un savoir-lire élaboré. Lirebel ++ Remédiation Présentation de l’Editeur www.chrysis.com Lirebel ++Remediation 228 € en version «établissement et 123 € en version monoposte Les 168 activités de LIREbel++ REMEDIATION s’articulent autour des objectifs suivants : => Acquérir les compétences de base nécessaires au savoir-lire : - Maîtrise du code (compétences visuo-attentionnelles, conscience phonologique, correspondances graphophonologiques, - Maîtrise des outils de la langue (compétences lexicales et syntaxiques, conscience morpho-syntaxique), Mémorisation et anticipation, - Compréhension (cohérence interne de la phrase, du texte, macrostructures) - Stratégies mises en œuvre en fonction du projet de lecture (documentaire, cursive, analytique, déductive…), tant du texte que de l’image, Page 16 Collège du Pré-Saint-Sauveur Bilan d’étape –An 1- « expérimentation art. 34 et élèves en difficulté » => Réinvestir les acquis dans des activités ciblées d’écriture (transformations, transpositions, reconstitutions…) => Stimuler l’intérêt ou le plaisir de communiquer avec l’écrit : les textes, enregistrés par des professionnels, peuvent être écoutés en fin d’activité. =>Favoriser les capacités transversales : manipulation de l'ordinateur, pratique du travail autonome, appropriation de la consigne, L'enseignant peut choisir l'itinéraire pédagogique qui convient à un élève, un apprenant ou à un groupe d'élèves ou d’apprenants selon trois modes : 1. le suivi linéaire, avec progression structurée des activités de complexité croissante ; 2. les parcours par objectifs, à l'aide de feuilles de route pré-définies dans le logiciel ; 3. les parcours à la carte, pour organiser librement des séquences d’activités. Un module Enseignant met à sa disposition des outils de suivi individualisé et de synthèse des résultats. Un module Imprime permet d’imprimer les textes fréquentés lors des activités, pour amorcer ou prolonger une séance. Page 17 Collège du Pré-Saint-Sauveur Bilan d’étape –An 1- « expérimentation art. 34 et élèves en difficulté » Annexe E ça dame estimer installer meuble peine recevoir absolument café dans et intelligent midi pendant recommencer sur accent camarade danser étage intention mieux pénible reconnaître sûr accident campagne d'après état intéressant milieu penser refuser surtout accord capable de été intéresser militaire perdre regarder surveiller acheter car début étonner intérieur mille père région sympathie actuel carte décider étranger inventer million permettre religieux ta actuellement cas dedans être inviter minute personnage remarquer table adresser casser dehors étude italien moderne personne (ne...) remercier adresser à (s') cause déjà étudier jamais (ne ...) moi petit remettre tandis que affaire causer déjeuner évidemment jambe moins peu remonter tard âge ce demain exact jardin mois peut-être remplacer te agir ceci demander exactement jaune moitié peur rencontrer tel agréable cela demi excellent je moment pièce rendre tellement aider celle départ exemple jeter mon pied rentrer temps ailleurs celle-ci dépendre exister jeu monde place repartir tenir aimer celui dépenser expérience jeudi monsieur placer repas tenue ainsi celui-ci depuis expliquer jeune montrer plaindre répondre terminer air cent dernier extrêmement joli morceau plaire reprendre terrain allemand centre derrière face jouer mort plaisir représenter terre aller certain des facile jour mort(e) plan reste terrible aller (s'en) certainement dès que façon journal mot plein rester tes alors ces descendre faire journée mourir pleurer résultat tête amener cet dessous fait jusque mouvement plupart retard théâtre américain cette dessus falloir (il faut) juste moyen plus retenir tirer ami ceux deux fameux justement mur plus (ne ...) retirer toi amusant chacun deuxième famille l' musique plusieurs retourner tomber amuser (s') chaleur devant fatiguer l' naître plutôt retraite ton an chambre devenir faute la national point retrouver toucher ancien champ devoir femme la naturel pointe réussir toujours anglais chance devoir fenêtre là naturellement poisson revenir tour animal changer dieu ferme là-bas ne...pas police revoir tourner année chant différence fermer laine nécessaire politique riche tout apercevoir chanter différent fête laisser neige porte rien (ne ...) tout appareil chaque difficile fil lancer neuf porter rire tout à fait appartement charger dimanche fille langue neuf, neuve poser risquer tout de suite appeler chasse dîner fils large nez possible robe train apporter château dire fin le ni poste rôle tranquille apprendre chaud directement finir le noir pour rouge travail après chef directeur fleur leçon nom pour que rouler travailler après-midi chemin discuter foi lendemain nombre pourquoi route traverser arbre cher dix fois lequel nombreux pourtant rue trente argent chercher docteur fond les non pousser sa très armée cheval donc force les nord poussière sac triste arranger cheveu donner forcer lettre normal pouvoir saison trois arrêter chez dont forme leur nos pratique salle troisième arrêter (s') chien dormir formidable leur note précieux sans tromper arriver choisir dos fort lever notre préférer santé trop article chose douleur fort libre nous premier sauter trou artiste cinq doute fou, folle lieu nouveau prendre sauver trouver Page 18 supposer tableau Collège du Pré-Saint-Sauveur Bilan d’étape –An 1- « expérimentation art. 34 et élèves en difficulté » asseoir (s') cinquante douze fourchette ligne nouvelle préparer savoir tu assez clair droit franc lire nuit près scène tuer assurer classe drôle français lit obliger présenter se type attendre coeur du frapper livre occasion presque se plaindre un attention coin dur frère loin occuper prêt, prête second un au colonie durer froid long oeil prévenir semaine une aucun combien eau fumer longtemps offrir prévoir sembler une aujourd'hui comme école gagner lorsque on principe sens unique aussi commencer écrire garçon lui oncle prix sentir valeur autant comment éducation garder ma onze problème sept Vaut (ça) auteur complet effet gare machine opération prochain sérieux vendre autour complètement effort gauche madame orange produire service venir autre comprendre également gêner mademoiselle ordinaire profiter servir véritable autrefois compte église général magnifique ordre programme ses vérité autrement compter eh bien ! genou main organiser promenade seul verre aux condition élève genre maintenant oser promener (se) seulement vers avancer conduire élever gens mais ou prononcer si vert avant confiance elle gentil maison où propriétaire si vie avec connaissance elles gorge maître oublier province si vieux avis connaître emmener goût mal oui public simple village avoir construire empêcher grand mal ouvrier puis simplement ville avouer contact employer grave malade ouvrir puisque situation vin bas content en gros malgré pain qualité six vingt bâtiment continuer en groupe malheureusement papa quand social visiter battre contraire encore guerre malheureux papier quarante soeur vite beau contre endroit habiller (s') maman par quart soi vitesse beaucoup conversation enfant habiter manger paraître quartier soigner vivre besoin côte enfin habitude manquer parce que quatre soir voici bête côté engager hasard marchand pardon que soirée voilà bête coucher enlever haut(e) marché pareil que soixante voir bien coucher (se) ennuyer heure marcher parent que ? soldat voisin billet couleur énorme heureusement mari parfaitement quel soleil voiture blanc coup ensemble heureux mariage parisien quelque somme voix bleu couper ensuite hier marier parler quelquefois son vos boire cour entendre histoire matin parole quelqu'un sorte votre bois courant entendu hiver mauvais part question sortir vouloir boîte courant entre homme me particulier qui sou vous bon courir entrée hôtel médecin partie qui ? souffrir voyage bonhomme cours entrer huit meilleur partir quinze sous vrai bonjour course entretien ici même partout quitter souvenir vraiment bord cousin envie idée ménage pas (ne ... ) quoi ? souvenir (se) vue bouger coûter environ il mer passage raconter souvent bout couvrir envoyer île merci passer raison spécial bouteille créer époque ils mère patron ramasser suffire bras croire escalier image mes pauvre ramener suite brave cuisine espèce imaginer mesure payer rappeler suivant bruit curieux espérer important métier pays rappeler (se) suivre brûler (se) d'abord esprit impossible mètre paysan rapport sujet bureau d'ailleurs essayer impression mettre peindre rare supérieur y Voici les 900 mots les plus utilisés en français. Ils recouvrent de 75% à 90% du vocabulaire employé à l’écrit et à l’oral. Vous devez maîtriser leur orthographe, leur sens, leur nature et leur flexion s’ils en ont une (féminin, pluriel, conjugaison…) Page 19