Anatomie du 3 mars 2003. On va parcourir l’appareil Uro-Génital de l’espace sous péritonéal. Embryologie de l’appareil urogénital. On va partir du mésoderme pour l’appareil urogénital et on va construire son développement en fonction des deux sexes et cet appareil urogénital fait un seul ensemble. Partons du mésoderme en prenant ce premier schéma qui est une coupe transversale d’un embryon au 35eme jour. A ce stade, l’embryon a 38 somites. C’est à dire qu’il faut imaginer que l’embryon est constitué par un empilement de 38 couches transversales comme celle ci. Donc sur cette coupe on trouve dorsalement le tube neural, de part et d’autres du tube neural on trouve une première partie de mésoderme qu’on appel le mésoderme para axial : c’est cette partie qui va constituer l’ossature de l’embryon, c’est à dire muscle, cartilage et os. Le centre est occupé par l’élément vasculaire : l’aorte primitive et de cette aorte parte des branches représentés par ces flèches dont on reparlera. Plus ventralement on trouve le tube digestif primitif qui est donc du tissu entodermique ou endodermique. Il y a le mésoderme latéral qui est un ensemble de 2 feuillets qui vont se séparer l’un de l’autre pour laisser entre eux une cavité virtuelle qui est le cœlome interne, c’est la cavité primitive qui ultérieurement donne les plèvres, le péricarde et la cavité péritonéale ; il communique pendant longtemps avec l’extérieur de l’embryon puis l’embryon se ferme ventralement autour de cette cavité donc on donne le nom de cœlome interne à cette cavité cœlomique. Il y a donc deux feuillets de mésoderme qui font les parois de cette cavité ; il y a le mésoderme nommé la splanchnopleure qui est celle collé aux viscères et la somatopleure est ce feuillet qui est collé au parois. Donc l’ensemble dérive du mésoderme, le mésoderme latéral. Ce qui va nous intéresser aujourd’hui, c’est l’autre partis du mésoderme, entre les deux, c’est le mésoderme intermédiaire qui cette partie remplit en vert de mésoderme intermédiaire. On voit déjà que dans ce mésoderme il y a un système de tubules et de glomérules qu’on va détailler sur la coupe en dessous ; on voit également qu’à la surface de ce mésoderme intermédiaire il y a deux petits éléments : l’ébauche de la gonade et entre le mésoderme intermédiaire et le méso de l’intestin primitif (c’est à dire ce qui est compris entre ces deux feuillets de splanchnopleure) il y a l’ébauche de la glande surrénale (glande surrénalienne). Voilà donc la représentation général de ces 3 feuillets et en particulier du mésoderme intermédiaire qui va nous intéresser aujourd’hui. Voyons donc maintenant l’espace qu’on a hachuré en vert qui est le mésoderme intermédiaire. Montrons un empilement de 3 coupes transversales successives donc de 3 somites successives et voilà ce qu’on voit quand on réalise cet empilement sur 3 niveaux : la partie craniâle de l’embryon et en haut, la partie gauche est sur la droite du schéma. On représente verticalement le tube de l’aorte primitive et à chaque somite il y a une artère très importante qui va se développer très vite pour donner des artères de gros calibres qui sont des artères sous cardinales. Il y a donc une artère pour chaque somite. La partie de mésoderme intermédiaire, on va l’entourer pour montrer ces contours, c’est donc ce qui est représenté ici dans ces limites vertes : le mésoderme intermédiaire et voyons qu’à chaque somite il y a un petit glomérule situé à la terminaison de l’artère sous cardinal ; ce glomérule se jette dans un tubule (là encore un par somite) et ce tubule se jette dans un canal vertical cranio caudal qui va drainer les somites vers le bas. Ce canal est le canal de Wolff avec un drainage vers le bas. A la surface de ce mésoderme intermédiaire il y a une gouttière plus latéral qui va progressivement se refermer pour finir par former un canal, ce canal sera le canal de Muller. Tout autour de ce mésoderme intermédiaire il y a une cavité marquée par ces points qui est la 1 cavité cœlomique interne car en quelque sorte ce mésoderme intermédiaire fait saillie dans cette cavité. Ceci est un schéma théorique, c’était fait pour montrer comment se construit cet empilement de somites, on va maintenant voir qu’en réalité il y a une morphogenèse qui va être différente en fonction des niveaux de coupes donc à la page suivante on a une coupe sagittale avec le pole craniâle de l’embryon vers le haut et le ventral vers la gauche. On reconnaît le tracé du tube digestif primitif qu’on ne détaille pas ici mais simplement on insiste sur la terminaison du tube digestif au niveau de cette partie qu’on appel le cloaque, c’est cette partie du tube digestif qui reçoit le canal allantoïdien qui provient de la vésicule allantoïde. En réalité le mésoderme intermédiaire ne doit pas apparaître à tous les niveaux de l’embryon au même moment. Il commence à apparaître au niveau de la portion céphalique de l’embryon et comme c’est la partie qui apparaît on l’appel le pronéphros qui est du mésoderme intermédiaire qui apparaît à la jonction entre l’extrémité céphalique et la portion cervicale qui n’existe pas encore ; ce pronéphros apparaît à la 3eme semaine et dans l’espèce humaine disparaît rapidement sans laisser de trace à la 4eme semaine. Viens ensuite à la partie dorsale de l’embryon un pore beaucoup plus allongé sur beaucoup plus de somites, c’est ce qu’on appel le mésonéphros qui est toujours du mésoderme intermédiaire, il apparaît à la quatrième semaine, augmente en volume jusqu’à la 8eme semaine puis à partir de la fin du deuxième mois il commence à régresser de taille. C’est au niveau du mésonéphros que l’on trouve l’organisation qu’on a décrit sur la page d’avant, c’est à dire c’est à ce niveau là qu’on trouve à chaque somite un petit tubule, un petit glomérule et l’ensemble se terminant dans un conduit commun : canal de Wolff qui se termine au niveau du Cloaque donc ce canal draine tous les étages de ce mésoderme qu’on appel le mésonéphros vers le cloaque donc on a un phénomène pair et symétrique de part et d’autre du tube digestif. On peut trouver le nom de corps de Wolff à ce mésonéphros. Au niveau de la jonction lombo sacré de l’embryon il va y avoir une masse de mésoderme intermédiaire qui apparaît à partir de la 5eme semaine qui va elle continuer à croître pendant toute la croissance de l’embryon et à ce niveau là on ne trouve jamais l’organisation précédente (glomérule et tubule) comme au niveau du mésonéphros. Ce qu’il faut savoir, c’est que ce métanéphros va former plus tard le rein de l’embryon, c’est le rein primitif et ce métanéphros reçoit un canal qui va être émis par le canal de Wolff, c’est à dire que c’est à partir du canal de Wolff que va naître un bourgeon qui va venir coloniser ce mésonéphros. Ce petit canal qui va naître du canal de Wolff s’appelle le diverticule Urétéral parce que c’est lui qui formera l’uretère c’est à dire le futur canal définitif du rein chez l’adulte. Diverticule urétéral ou bourgeon urétéral, c’est le même chose. On a mis en place le mésoderme intermédiaire, montrons que ces ébauches que sont le mésonéphros et le métanéphros vont avoir en plus un déplacement dans le rétro péritoine de l’embryon. C’est ce qu’on fait apparaître sur le deuxième schéma qui est aussi une coupe sagittale orienté de la même façons qu’au dessus. On considère que la partie caudale de l’embryon, on s’attarde au niveau du cloaque et on fait apparaître les éléments que l’on vient de voir, c’est d’une part le mésonéphros qui est donc parcouru par le canal de Wolff et cela est un phénomène pair et symétrique et ce canal de Wolff se termine dans le cloaque. Le métanéphros va être rejoins par ce bourgeon urétéral issu du canal de Wolff. On rajoute 2 éléments dont on avait parlé sur le 1er schéma, c’est d’une part l’ébauche de la gonade là aussi pair et symétrique et au dessus de tout cela il y a l’ébauche de la glande surrénale. Sur la page suivante on montre que dans cette région il y a un élément fixe, l’ébauche surrénalienne qui restera au niveau de la partie lombaire du rétro péritoine tandis que le bourgeon urétéral va grandir, va s’allonger, va pousser le métanéphros vers le haut et au 2 contraire le canal de Wolff et la gonade et le corps de Wolff vont descendre en direction du pole caudal de l’embryon ; c’est une migration croisé de ces ébauches : le métanéphros remonte, le mésonéphros et la gonade descendent. C’est ce qu’on montre sur la série de schéma suivante. On résume cette migration en deux schémas, un premier schéma à la 8eme semaine et un schéma qui est à la fin du deuxième mois. On retrouve donc deux coupes orientés de la même façon. L’élément qui ne bouge pas est donc la glande surrénal. Et on montre qu’au moment de la 8eme semaine, les deux ébauches métanéphros et mésonéphros sont au même niveau sur l’embryon ; c’est à dire qu’on a ici le métanéphros et le mésonéphros donc ces deux ébauches sont ici au même niveau dans le rétro péritoine avec la gonade primitive. A la fin du 2eme mois, le métanéphros est pratiquement en position définitif donc il va arriver au contact de la glande surrénale, c’est à dire la position rétro péritoine adulte avec un rein surmonté par une glande surrénale et ceci de chaque coté. Alors qu’en même temps on voit que le petit bourgeon urétéral s’est très allongé parce que maintenant le bourgeon urétéral est devenu un uretère, c’est à dire le conduit de vidange du rein qui s’est même ramifier à l’intérieur du rein. Par contre le canal de Wolff est devenu très court, le corps de Wolff (mésonéphros) commence à diminuer alors que la Gonade en proportion va augmenter. Le bourgeon urétéral s’allonge, va pousser le rein vers le haut dans sa position définitive et en même temps il se ramifie, c’est ce que montre les petits schémas du bas de la page avec au départ le métanéphros qui est un îlot de tissu unique (un rond) pair et symétrique mais des cellules grouper dans la région lombo-sacrée de l’embryon et un bourgeon urétéral unique. Il va y avoir ensuite un phénomène de ramification jusqu’au 15eme de ramification qui sera le degré de ramification définitif du rein adulte. Ce qui est important c’est qu’à chaque ramification, on a l’impression que les dérivés du bourgeon urétéral pousse un peu de tissu métanéphros ce qui fait que le rein initialement va avoir une forme bosselée, c’est à dire qu’au regard de chaque terminaison de bourgeons urétérales il va y avoir une petite bosselure à la surface du Rein et c’est pour ça qu’à la naissance le rein du nouveau né a une forme polylobé qui persiste jusqu’à l’age de 6 ans où le rein prendra une surface lisse. Autre élément qu’on fait apparaître sur cette page est la jonction entre ce bourgeon urétéral et le métanéphros donc par rapport au mésonéphros la structure est différente car dans le mésonéphros il y avait glomérule, tubule qui se jette dans un canal commun. Mais au métanéphros, bien que ça soit la même origine embryonnaire il y a un phénomène différent : c’est un groupement de cellule qui va être finalement coloniser par le bourgeon urétéral ; voilà donc ce que montre ces petits schémas à droite avec une progression dans le temps de haut en bas. Il y a donc ici le métanéphros et ces cellules et au contact le bourgeon urétéral qui vient se diviser dans cette amas cellulaire. Il y aune première partie de segmentation c’est à dire qu’on a l’impression que le bourgeon urétéral va bousculer ces cellules pour les séparer en groupe, c’est la phase de segmentation et cela est valable à la terminaison de chaque branches de bourgeon urétéral. Ces groupes cellulaires qui sont denses au début vont se creuser, se vacuoliser : c’est la phase de vacuolisation avec une cavité au sein du groupe de cellule ; ces cavités vont s’allonger et prendre la forme de tubule, elles vont croître en longueur et c’est la phase de tubulisation. Ce tubule va finir même par se recroqueviller et à son extrémité opposé former un glomérule et on aura donc la structure qu’on retrouve dans le rein adulte : glomérule, tubule et une terminaison dans les canaux excréteurs mais ce n’est pas du tout la même mise en place que pour le mésonéphros. Ce qui est important sur ce schéma c’est de montrer qu’au niveau entouré, il y a en contact un dérivé du bourgeon urétéral et ce tubule avec deux couches cellulaires l’une contre l’une. Et bien il va y avoir une ouverture de cette cavité tubulaire dans les branches du bourgeon urétéral qui formera l’uretère du rein. Cette ouverture qui va se faire quand le rein va produire de l’urine peut ne pas avoir lieu de façon accidentelle voir de façon génétique et lorsqu’il persiste une étanchéité comme dans ce cas entouré en rouge, et bien lorsque l’urine va se produire, dans le tubule cette cavité va grossir, 3 s’étendre, former un kyste et ceci explique qu’il peut y avoir des kystes dans les Reins et que dans certaines maladies comme la polykystose rénal, il peut y en avoir tellement que ça va compromettre la fonction du rein donc la polykystose du rein c’est une absence d’ouverture qui se répète à de très nombreux endroits du rein. Pour rejoindre la partie définitive de cette anatomie, cette jonction entre deux tissus se fait à la jonction entre le tube collecteur qui est la dernière branches du bourgeon urétéral et le tube contourné distal. C’est entre ces 2 tubes que se fait l’ouverture donc il y a en faite une origine embryologique différente entre ces 2 structures. On va détailler un peu plus ce phénomène de migration dans le rétro péritoine et on va surtout montrer comment les canaux de Wolff et les canaux de Muller vont se développer. Pour cela, on va utiliser des schémas théoriques qui sont deux schémas vue de face. Le premier schéma prend place à la 6eme semaines et le deuxième à la fin du 2eme mois/ début du troisième mois. Remettons en place sur la première partie du schéma les éléments qu’on vient de voir. En pointiller il y a le pronéphros qui disparaît et ne laisse aucune trace dans l’espèce humaine. On va donc s’attarder aux éléments qu’on a vu tout à l’heure, c’est à dire l’ébauche de la glande surrénale. On voit que la partie droite du péritoine mais c’est pair et symétrique. On a en place le mésonéphros qui porte à sa surface la gonade primitive. A partir du mésonéphros on retrouve ce système de petit tubule qui se termine dans un canal commun : le canal de Wolff et à partir de ce canal il y a un petit bourgeon qui va apparaître à sa partie distal : le bourgeon urétéral et ce bourgeon va venir au contact du métanéphros. Sur un des premiers schémas, on a montré qu’à la surface du mésoderme intermédiaire il y a une sorte de gouttière cranio caudal qui va finir par se refermer pour faire un tube : le canal de Muller qui est perforé à son extrémité craniâle par contre à son extrémité distale il arrive au contact du cloaque sans être ouvert dans le cloaque. Par contre on voit que le canal de Wolff lui est ouvert dans le cloaque. Autre élément que l’on voit, la terminaison de deux canaux de Muller est très proche et ils sont joints sur la ligne médiane au niveau de la flèche et donc le canal de Muller droit et gauche sont au contact l’un de l’autre. En arrière du schéma c’est le métentéron, c’est l’extrémité du tube digestif qui vient rejoindre par l’arrière le cloaque. On a donc vu qu’il y avait un phénomène de progression inverse de ces deux ébauches avec un métanéphros qui va monter et un mésonéphros qui va descendre. On aboutit donc quelques semaines plus tard par le schéma de droite. Un élément est resté fixe : la glande surrénale, le métanéphros est maintenant un rein primitif, est venu à son contact. Le bourgeon urétéral s’est allongé, on peut maintenant parlé d’uretère et puis à l’inverse le mésonéphros a commencé sa migration vers le bas ; la gonade est en pleine croissance avec une gonade qui va grossir pour devenir beaucoup plus importante que le mésonéphros. Autre élément important : l’uretère et le canal de Wolff ont un abouchement indépendant, ce n’est plus le cloaque à ce stade là mais on parle de sinus urogénital car on est entrain de se séparer du tube digestif. Le cloaque était l’abouchement entre l’appareil génital, urinaire et tube digestif. Sur ce schéma on considère que le tube digestif est indépendant et c’est donc le sinus urogénital. Autre élément important, c’est le devenir des canaux de Muller, le canal de Muller représenté simplement à droite à maintenant parfaitement rejoins le canal de Muller controlatéral et ces deux canaux sont aboucher l’un contre l’autre au niveau de leur extrémité distale comme un canon de fusil donc le coté gauche et droit sont adossé l’un à l’autre et il y a même l’ouverture d’un canal dans l’autre. On ne connaît pas encore l’origine de ces migrations au sein du rétro péritoine. Tout ce qu’on peut constater, c’est que la partie qui attache la gonade au mésophros à la région lombaire va s’allonger, c’est ce qui est représenté suspenseur de la gonade, c’est important car ce ligament s’allonge et sert de tuteur 4 pour les vaisseaux qui vont nourrir la gonade. Donc la gonade va être très loin de son origine initiale, donc ce ligament va s’allonger pour servir de raille à l’artère et à la veine de la gonade aussi bien chez l’homme que chez la femme. A l’opposé il y a le ligament caudal qui va se rétracter, c’est peut être lui qui va tirer la gonade vers le bas, c’est l’élément qu’on représente en dessous de la gonade, c’est le gubernaculum de la gonade qui reste aussi bien chez l’homme que chez la femme et on verra son devenir en détail tout à l’heure. Voilà donc pour ces migrations. On va voir comment le cloaque va se transformer en sinus urogénital. Ca sera le dernier point sur l’appareil urinaire puis il y aura une page sur les anomalies de ces variations. On est ici sur des schémas qui sont des coupes sagittales. Ce qui est représenté est le cloaque avec la terminaison du tube digestif primitif qui est à ce niveau le métentéron et puis ce cloaque reçoit ventralement le canal allantoïdien qui provient de la vésicule allantoïde. En vert c’est la terminaison d’un canal de Wolff gauche. Autre élément qu’il faut mettre en place, c’est l’enveloppe de toute ces structures, l’enveloppe provient de l’ectoderme qui donne les structures de la peau et de ses annexes. Pour bien montrer que le cloaque qui est lui du tissu entodermique, la partie en marron est pour montrer qu’au pole caudale de l’embryon il y a une couche de cellule ectodermique contre une couche de cellule entodermique et comme à chaque fois qu’il y aura deux tissus l’un contre l’autre en embryologie, il va finir par y avoir une ouverture de ces deux structure, ces structures vont se déchirer, disparaître pour former ultérieurement un orifice. Il suffit d’interposer un petit peu de mésoderme entre les deux pour qu’il n’y ait pas d’ouverture. Montrons qu’au contact de ce cloaque, on retrouve la partie la plus caudale de la cavité cœlomique, cette coin qui vient comme perforé le cloaque est la cavité cœlomique (cœlome interne) entouré de tissu mésodermique latéral (splanchnopleure et somatopleure). Il va y avoir comme une croissance caudale de ce pont de cavité cœlomique en direction du pole caudale de l’embryon comme le marque cette flèche et dans cette progression inexplicable, on sait qu’il y a au contact de ce cul de sac de cœlome interne des cellules qui sont mésodermiques mais très indifférenciés qui vont suivre le mouvement et venir progressivement coloniser le pole caudal de l’embryon : c’est l’éperon périnéal qui est cet ensemble de cellule d’origine mésodermique qui va faire la séparation du cloaque, on l’appel également cet ensemble cellulaire le septum urorectal pour bien rappeler qu’il va faire la séparation entre la partie urinaire et la partie digestif. Et si on suit maintenant l’évolution de semaine en semaine, le premier schéma orienté de la même façon à S5 puis S6 puis S7. On voit que ce cloaque va se diviser progressivement en deux réservoirs : un qui recueille les canaux urogénitaux, c’est le sinus urogénital et en arrière le métentéron et lorsque la séparation est terminé on pourra parler de sinus urogénital et de rectum en arrière. Cette séparation est donc créer par cet éperon périnéal = septum urorectal qui va s’enfoncer dans le cloaque et à la S7 on fait apparaître un mur infranchissable entre les 2 réservoirs urogénital et rectal. En bleu on va représenté par une seule ligne la peau c’est à dire le tissu ectodermique simplement sur une partie de cette région. Cette membrane cloacale constitué par un mur d’ectoderme et un mur d’entoderme, cette membrane va se déchirer à la 9eme semaine uniquement aux endroits où il y aura que ces 2 feuillets, c’est à dire qu’autour de ces orifices on va retrouver au contraire beaucoup de cellules qui proviennent de l’éperon périnéal qui vont venir la région pour former les sphincters. Et il y aura un sphincter autour de l’orifice du sinus urogénital et un sphincter autour du rectum (le canal anal). En même temps que ce fait cet évolution, de l’autre coté du cloaque, les deux conduits (canal de Wolff et le bourgeon urétéral) vont se séparer l’un de l’autre et participe à la formation d’une partie de la futur vessie, c’est à dire du sinus urogénital. Lorsque ces deux canaux se séparent, la partie qui va être entre les 2 canaux sera encore dérivé du canal de Wolff, c’est à dire que cette partie en vert qui va constituer une partie du mur du sinus urogénital en arrière est encore d’origine 5 mésodermique alors que le reste de la vessie ou sinus urogénital est d’origine entodermique comme les autres faces. On voit que ce sinus urogénital est constitué de 2 tissus différents, cela a une importance chez l’adulte pour les tumeurs de la vessie : il y a une partie dérivée du mésoderme en vert et une partie en orange dérivé de l’entoderme. Si on représente ce sinus urogénital vue de face. On regarde que la partie caudale du sinus urogénital qui ressemble à un entonnoir. On voit tout d’abord la terminaison des bourgeons urétéraux qui sont devenus des uretères : un à gauche et un à droite et en dessous la terminaison du canal de Wolff gauche et du canal de Wolff droit. Tout le tissu du sinus urogénital qui est compris entre la terminaison de ces canaux est encore d’origine mésodermique. C’est ce qu’on retrouvera au niveau de la vessie adulte, c’est cette région qu’on appel le trigone de la vessie : toute la vessie sera constitué d’entoderme sauf le trigone qui est la partie compris entre la terminaison de ces 4 canaux. Sur cette nouvelle page, on montre les différentes anomalies de l’appareil urinaire qu’on va comprendre. Le métanéphros n’est pas toujours présent, en tout les cas ne va pas toujours augmenté de taille dans la vie de l’embryon et donc on peut avoir des métanéphros qui vont être petits, atrophiques, invisibles et on aura donc des aplasies d’un Rein mais ça peut pas exister des deux cotés, ou des hypoplasies c’est à dire le développement insuffisant d’un Rein et c’est présent dans une grossesse sur 1500 donc un rein qui ne fonctionnera pas. Il y a d’autres défauts : des défauts de la migration de différents bourgeons de l’embryon et ce sont des défauts du au bourgeon urétéral lui même donc anomalie du bourgeon urétéral et enfin des anomalies de terminaisons du bourgeon urétérale. Les 2 schémas du haut montrent que de temps en temps le métanéphros reste bloquer au niveau du pelvis, c’est un rein pelvien qui est ici du coté droit et on retrouve ici la Veine Cave caudal, à coté l’aorte abdominal donc on a ici l’architecture général du rétro péritoine vasculaire avec la partie craniâle et la partie gauche et on voit que le rein pelvien va avoir des vaisseaux : artères et veines qui vont naître des vaisseaux iliaques par contre on aura en position normal la glande surrénal droite qui elle reste toujours à la même place et de l’autre coté c’est la glande surrénal gauche normal, le rein gauche normal. Il peut donc y avoir métanéphros qui ne migre pas, reste en pelvis. Il peut y avoir par accident des soudures qui se font entre le métanéphros gauche et droit, ces soudures qu’on appel des Synéchies peuvent persister définitivement, ce qui fait que quand le métanéphros veut remonter dans le rétro péritoine, il va être bloquer par la première artère qui va barrer sa progression, c’est à dire l’artère mésentérique inférieur. Voilà ici l’aorte abdominale, la première des branches de l’aorte est l’artère mésentérique inférieur et lorsque les deux reins sont attachés l’un à l’autre au niveau de cette synéchies, et bien les reins se bloquent sous l’artère mésentérique inférieur et ils auront des artères rénales qui ne seront pas à leur place habituelle mais dans ce cas les artères rénales naissent à hauteur de l’artère mésentérique inférieur, ce qui n’a pas de conséquences sur la fonction du rein mais en chirurgie ça pose des problèmes et c’est ce qu’on appel le rein en fer à cheval. Il se peut parfois que le bourgeon urétéral va se diviser avant d’avoir atteint le métanéphros et s’il se divise avant on peut avoir deux uretères pour 1 seul rein. Ici on a une duplication sur toute la hauteur de l’uretère, c’est la duplication urétérale. Parfois cette duplication est incomplète, le bourgeon urétéral s’est divisé un petit peu avant le métanéphros, c’est la duplication du pelvis du Rein. Et parfois il peut y avoir un bourgeon latéral qui se divise très tôt et il a tellement de force dans sa segmentation qu’il sépare complètement le 6 métanéphros en deux et on peut avoir un rein double du même coté, c’est une duplication rénale. On a vu que la terminaison de l’uretère se fait par glissement le long de la paroi du sinus urogénital mais il peut y avoir des erreurs. Sur ce schéma qui est une vue latéral gauche d’une coupe sagittale c’est à dire craniâle vers le haut, l’avant vers la gauche du schéma. On retrouve ici la symphyse du pubis, le sacrum et sur ce schéma est représenté un pelvis chez la femme avec en arrière le rectum, en avant la vessie et l’utérus et en dessous le vagin. Et bien on représente ici le rein gauche avec son canal uretère qui se jette normalement dans la vessie, c’est ce qu’on verra. Sur la partie droite il y a 3 exemples d’anomalies avec le rein gauche, l’uretère gauche et on se souviens que la terminaison du bourgeon urétéral dans le cloaque puis le sinus urogénital, il peut y avoir des erreurs de terminaisons avec parfois un uretère qui se termine dans le rectum (1), parfois un uretère qui se termine dans le vagin (2) ou en dessous de la vessie c’est à dire au niveau de l’urètre en 3. Voyons ce qui se passe au niveau de la partie génital du mésoderme. Pour cela on part du moment où on voit apparaître des cellules germinales primordiale, c’est à dire au J21 de l’embryon. Cette embryon est représenté sur une vue latérale gauche avec la partie craniâle en haut, la partie dorsale vers la droite. On s’intéresse qu’au pole caudale de l’embryon donc on trouve ici le tube neural, l’aorte primitive en avant de lui, encore plus ventralement le tube digestif et à son extrémité finale le cloaque reçoit le canal allantoïdien. On a mis en place pendant la première heure le devenir du mésoderme intermédiaire, c’est à dire cette partie en vert qui est le mésoderme intermédiaire. On a mis en place aussi une ébauche de la glande surrénale et on va maintenant montrer comment se construit la gonade. La gonade va être formée par des cellules qui apparaissent au J21 chez l’embryon qu’on appel les cellules germinales primordiales et la première fois qu’elles apparaissent chez l’embryon elles sont de part et d’autres du canal allantoïdien donc ces cellules sont des grosses cellules autours de la terminaison du canal allantoïdien un peu au dessus du cloaque. Ces cellules vont migrer au cours de la S5 sur les faces latérales du tube digestif de façon pair et symétrique et ces cellules vont finir par atteindre leur position définitive, c’est à dire à la surface du mésonéphros à la S6. On commence à sécréter les hormones sexuelles à la S7 donc c’est à cette semaine que commence la différenciation en fonction des 2 sexes. On va agrandir cette zone en noir pour montrer comment se fait le lien entre la cellule germinale primordiale et l’ébauche de cette gonade. Il faut imaginer ces cellules de grandes tailles, on a là représenté une cellule qui va dans sa progression arriver à la face profonde du mésonéphros et cette cellule arrive au contact pour se placer sous la surface du mésonéphros qui est recouvert comme les viscères d’un feuillet péritonéal qui est la splanchnopleure (mésoderme latéral) et ce mésoderme va se différencier pour former le péritoine et dans ce cas présent, au contact de cette cellule germinale primordiale, elle va évolué différemment c’est à dire que toute la partie au contact de cellule germinales vont servir à bâtir la gonade et que de part et d’autres seulement on trouvera du péritoine. Il y a la cavité cœlomique qui est autour du mésonéphros comme ci la gonade allait baigné dans la cavité péritonéal. Ces cellules vont arriver sous le péritoine, vont le pousser, le soulever et le péritoine à leur contact va changer, ça ne sera plus des cellules mésothéliales comme chez l’adulte mais ça sera la gonade. C’est pour cette raison que l’ovaire va pas être tapisser de péritoine mais va crever la membrane péritonéale pour être dans la cavité péritonéal c’est à dire que si l’on continue le raisonnement, il y a en vert remplit le péritoine, en rouge les cellules germinales primordiales avec un tissu qui va se complexifier, qui va créer cette gonade sous la forme de cordons qui vont s’enfoncer dans le mésonéphros qui est ici hachurer 7 et ces cordons sont les cordons sexuels primaires. Donc la surface ici en noir n’est plus recouverte de péritoine, l’ovaire est vraiment dans la cavité péritonéale ; on verra qu’il n’y a pas la même différenciation au niveau de la gonade masculine. Le dernier schéma en bas à droite est là pour montrer que lorsque l’ovaire a atteint sa structure définitive, il va être entouré de péritoine et va crevé cette membrane péritonéale pour que l’ovulation puisse se faire à l’intérieur de la cavité péritonéale et pas sous le péritonéale c’est à dire qu’il n’y a pas ici de péritoine, c’est vraiment la paroi de l’ovaire qui est née du péritoine mais qui s’est transformé. Ce schéma est fait pour monter pourquoi l’ovocyte va se trouver dans la cavité péritonéale, entre les feuillets péritonéaux et non pas dessus. L’ovaire c’est le seul organe qui n’est pas recouvert de péritoine dans l’abdomen. En parallèle on va montrer la différence d’évolution entre les gonades masculines et féminines. En haut c’est le cas masculin, c’est à dire du testicule et en dessous l’ovaire. On part de la même structure mais tout bascule à partir de la S7 lors de la première sécrétion hormonale de la gonade. Dans le cas du testicule, les cordons sexuels primaires vont persister et vont même se renforcer et vont former une coq extrêmement épaisse qui envoie des cloisons à l’intérieur de la gonade donc les cordons sexuels primaires persistent, se renforcent et forment une sorte de coq à la gonade masculine. Puisque cette gonade est à l’extérieur de l’enceinte abdominale, il faut qu’elle soit protéger dans une capsule l’épaisse qu’on appellera chez l’adulte l’Albuginée qui dérive de ces cordons sexuels primaires et qui va en faite enfermer la gonade masculine sur elle même pour que la fabrication de spermatozoïde soit concentré sur un seul et même canal. A l’opposé, la gonade féminine sera ouverte vers la cavité péritonéale pour que l’ovulation puisse se faire dans cette cavité péritonéale. Donc il y a une première partie qui est né des cellules germinales, c’est à dire que ces cellules germinales primitives s’organisent en tubes séminifères pour permettre leurs différenciations et les spermatozoïdes vont être lâché dans la lumière de ces tubes séminifères qui sont nombreux, enroulés les uns sur les autres mais ordonnés par ces cloisons que sont les cordons sexuelles primaires qui vont segmenter la gonade en différentes parties. Ces tubes séminifères vont tous convergés vers une sorte de réseau commun qui est le Rete Testis et à l’autre bout il y a des tubes droits, c’est ce qui reste du premier corps de Wolff de l’embryon (mésonéphros de l’embryon) et ces tubes droits rejoignent le canal commun : le canal de Wolff de l’embryon avec une progression dans le sens de la flèche. A la surface du mésonéphros il y a un autre canal, le canal de Muller et ce canal chez l’homme va s’atrophier et disparaître. Ceci est l’évolution de la gonade masculine dans laquelle tout est fait pour que ça soit concentré vers un seul canal. En ce qui concerne l’ovaire, qui part d’une même structure mais ses cordons sexuelles primaires vont continuer leur traverser de la glande pour montrer que ces cordons sexuelles primaires font parties de la périphéries et ces cordons sexuelles primaires sont retrouvés au centre, ils font partis de la surface et viennent s’enfoncer dans la glande, vont disparaître, vont s’atrophier. Donc il y a une première ligne de cordon sexuels primaire qui rejoints le centre de la glande et qui disparaissent. De la même façon que ce marécage qui est le Rete Testis qui est issu de la gonade primitive et des cellules primordiales, va persister puis disparaître. Il y a ici un Rete Ovari qui va disparaître et il en est de même pour le canal de Wolff qui va disparaître également mais au contraire le canal de Muller chez la femme va se compliquer, il a une extrémité en forme de pavillon qui formera la futur trompe de l’utérus et il y a un oestium que l’on verra. En parallèle, une deuxième ligne de cordons sexuels, les cordons sexuels secondaires sont représentés ici par cette couche, cordons qui vont rentrés dans l’ovaire et formés des couronnes de cellules autour des cellules primordiales, chaque tache rouge est une ancienne cellule germinales primordiales et autour ces cordons sexuels secondaires vont 8 envoyés des cellules folliculaires qui vont servir à la maturation de la cellule germinale. Cette cellule germinale prend le nom d’ovogonie et l’ensemble ovogonie+couronne de cellule folliculaire autour s’appelle un follicule primordial. Il va donc se former comme ça 300000 follicules primordiaux, nombre définitif chez une femme alors qu’au sein des tubes séminifères il y aura en permanence production de spermatozoïdes sans interruption donc deux évolutions opposés entre les 2 gonades. On a parlé de la gonade elle même, décrivons l’appareil génital et on va commencer par l’évolution de l’appareil génital chez la femme à partir d’un schéma à la S8 en vue de face. Nous avions entrevu le cloaque qui deviendra le sinus urogénital et dans ce cloaque se jettent les canaux de Wolff et un peu plus ventralement le canal de Muller et les canaux de Muller gauche et droit vont se rapprocher l’un de l’autre en canon de fusil avec progressivement une ouverture d’un canal l’un dans l’autre et disparition de cette cloison qui les séparent. Ce qui est représenté à coté est la gonade avec le futur ovaire accroché en haut par le ligament suspenseur de la gonade qu’on appel aussi le ligament lombo ovarien pour se souvenir que l’ovaire est né au niveau de l’étage lombaire avant de descendre dans le pelvis et en dessous le Gubernaculum Ovari (car il s’agit d’ovaire). On se souvient de la migration descendante de la gonade et c’est ce qu’on va représenté maintenant en montrant qu’au fur et à mesure que l’ovaire descend dans le pelvis on va en plus oublier tous les éléments Wolffien de l’embryon, c’est à dire que ces 2 canaux de Muller gauche et droit forment maintenant une cavité unique qui est le futur utérus. Le canal de Muller droit forme la trompe utérine droite et le canal de Muller gauche forme la même chose à gauche avec un pavillon et un oestium péritonéal. Au contact de ce pavillon on retrouve la gonade c’est à dire ici l’ovaire gauche et l’ovaire droit. Et tous les éléments Wolffiens vont disparaître pratiquement et on les marque simplement en vert pour se souvenir d’eux et cela a une importance car cette disparition peut ne pas être complète et il peut persister chez la femme adulte des petits résidus Wolffiens qui peuvent emmener des tumeurs dans le pelvis, on leur donne un nom : ceux qui sont au contact de l’ovaire sont appelés l’époophoron, ceux qui sont au contact de la trompe prennent le nom de résidu paraophoron et il existe parfois un résidu plus important qui est la terminaison du canal de Wolff qui forme un cul de sac ici au fond du vagin qu’on appel le conduit déférent vestigial pour se souvenir que chez l’homme ça forme le canal déférent et le plus souvent on parle de corps ou organe de Gartner qui est ce résidu inconstant de canal Wolffien. Autres schémas qui détaillent l’ouverture du l’utérus dans ce qui est le sinus urogénital qui sera chez la femme le vagin. Il y a 3 temps successifs qui sont des agrandissements de cette zone de jonction. Il y a la terminaison des deux canaux de Muller avec en pointiller au centre la séparation des deux canons du fusil qui a disparu en donnant maintenant une seule cavité unique. On trouve en dessous une paroi qui est dans le sinus urogénital qui est un dérivé de l’entoderme. Il y a aussi de part et d’autres les petits conduits déférents vestigials lorsqu’ils existent. Ensuite il y a une sorte de bouchon, une zone qui se creuse au centre et on aboutit à l’aspect où il y a l’extrémité des deux conduits de Muller avec cette ex cloison vertical qui séparait les deux canaux de Muller, une vacuole en dessous et toujours une paroi appartenant en dessous à l’entoderme et on peut déjà parler de Vagin. Au dernier stade, les 2 tissus qui sont l’un contre l’autre sans séparation par un 3eme tissu va finir par se déchirer et s’ouvrir et c’est ce qu’on voit ici où il y a une ouverture qui se créé, la jonction entre entoderme et mésoderme se fait donc à ce niveau et cette cloison qui va disparaître plus ou moins complètement est l’hymen. On voit qu’en faite le 1/3 supérieur du vagin provient du mésoderme et le deux tiers inférieurs proviennent de l’entoderme. 9 Chez la femme toujours, essayons de comprendre comment se font les ouvertures de péritoines. C’est toujours un point difficile de l’anatomie du Pelvis et surtout dans le pelvis chez la femme car il faut essayé de comprendre comment se forme les ligaments larges, c’est à dire l’ensemble de toutes les annexes génitales de la femme qui sont comprises entre deux murs de péritoine. Pour comprendre cette anatomie, partons de l’embryologie. On va donc prendre 3 coupes successives dans le plan à des stades différents de l’embryon avec la même orientation. Il y a le tube neural, le tube digestif primitif qui est d’origine entodermique et sur cette coupe placée suffisamment bas sur l’embryon on voit une coupe du cloaque. C’est comme si cette coupe passait à la fois au niveau du cloaque et au niveau de l’intestin. Il y a la cavité cœlomique qui est la futur cavité péritonéal, c’est le cœlome interne. Le mésoderme intermédiaire est représenté par ces portions paires et symétriques avec 2 canaux, un canal de Wolff et un canal de Muller un peu plus dorsal et en rouge l’ovaire et les canaux de Muller se rejoignent à leur extrémité caudal et s’adossent en canon de fusil et ce rapprochement des canaux va rapprocher ces 2 mésodermes comme ces 2 flèches qui vont progressivement passer en avant du tube digestif. Et il y a l’étape suivante, les canaux de Muller sont représentés plus ventralement et pour mémoire le canal de Wolff mais il n’aura pas de devenir chez la femme comme on la vu. La gonade suit le mouvement donc en avant du tube digestif et quand la soudure entre les canaux de Muller se fait de façon complète, les deux cornes de mésoderme qui sont passés en avant des viscères vont former une sorte de barrière avec un tissu péritonéal en arrière, un tissu péritonéal en avant, le canon de fusil qui est l’utérus. Les ovaires étant de chaque coté à la surface plutôt en arrière et la cavité péritonéale qui était toujours unique va au niveau du pelvis se séparer en deux culs de sacs différents. Il y a un cul de sac en arrière de la barrière génital qui est le cul de sac recto vaginal ( cul de sac de Douglas) et en avant un autre cul de sac, un autre récessus du péritoine qui est le cul de sac Vésico Utérin qui est dans le cours qu’on verra sur les trompes et l’utérus où il nous parlera du ligament large de la femme qui est l’ensemble des structures comprises entre ces deux couches de tissu péritonéal. L’utérus et ses annexes sont donc compris entre ces deux feuillets de péritoine. Pour terminer le schéma, il ne s’agit plus du sinus urogénital mais de la Vessie à ce stade et en arrière il y aura le rectum : c’est la structure définitive. Appareil masculin. On s’intéresse à la gonade droite sur ce schéma. C’est le testicule droit avec un schéma orienté. Ce testicule est accroché à ce qui reste du mésonéphros de l’embryon, ce mésonéphros qui est l’ensemble hachuré en vert ici. A l’intérieur de ce mésonéphros on trouve le tube initial qui est le canal de Wolff qui prendra le nom de conduit déférent qui sera la voie excrétrice du testicule pour les spermatozoïdes avec une circulation spermatique dans le sens de la flèche et en parallèle il y a une atrophie de l’appareil Mullerien et on ne trouve chez l’adulte que quelques petits résidus de ce canal de Muller et par symétrie avec ce qu’on a vu chez la femme on donne un nom à ces différents résidus : il y a au contact du conduit déférent le paradidyne ; on parle au pole inférieur du mésonéphros de canal aberrens, c’est à dire de Was Aberrens. Et il y a parfois des résidus au pole supérieur du mésonéphros de l’embryon qu’on appel des hydatide Sessile à base d’implantation large mais il y a aussi des résidus de la partie tout à fait craniâle du canal de Wolff et des hydatides Woldiennes qu’on dit pédiculés parce qu’elles ont une base d’implantation étroite donc d’origine Wolfienne et ce sont elles qui peuvent se tordre et être douloureux chez l’homme. Si on remet en place ces 2 gonades gauches et droites sur une vue de face. On retrouve au centre les éléments qu’on reverra : la Vessie, en dessous la prostate ; les terminaisons des conduits des reins qu’on appel les uretères. Et on voit que ces voies génital chez l’homme vont partir des 2 gonades et se terminer en suivant le cour des conduits déférents, se terminer 10 dans la glande prostatique et rejoindre le canal excréteur de l’urine, c’est à dire que la jonction ici se fait dans la prostate avec l’urètre qui le canal unique de vidange de la Vessie donc ces conduits déférents se terminent dans l’urètre l’un en regard de l’autre au sein de la glande prostatique et on agrandit cette partie. Si on agrandit au niveau de ce confluent des voies spermatiques. Voici en coupe l’urètre. Nous sommes ici dans la lumière de l’urètre et il y a l’ouverture d’un Méat gauche, d’un Méat droit qui correspondant à la terminaison des conduits déférents gauche et droit. Entre ces deux méats, il y a un orifice qui correspond à un cul de sac borgne, c’est ce qui reste des canaux de Muller chez l’homme et en pointillé le canal de Muller droit et gauche, c’est qui arrive de part et d’autre d’un abouchement en canon de fusil chez l’homme, c’est un peu l’équivalent d’un utérus chez la femme et c’est un souvenir qui ne sert à rien qu’on appel l’utricule de la prostate. Comment la gonade masculine va s’entourer de péritoine, sortir de la cavité abdominal pour être en position périnéale et comment elle va entraîner un peu de la cavité péritonéale, du cœlome interne. Ces 3 schémas se suivent dans le temps. Un à la fin du M2. L’autre au M7 et le dernier qui est au moment de la naissance. Ce sont trois coupes sagittales qui passent le rétro péritoine gauche avec la partie craniâle en haut et la partie ventral et on a donc en coupe le rein gauche et au dessus de lui la glande surrénale gauche et on représente que la gonade sans l’ensemble des canaux qui l’entourent donc ici le testicule gauche. Tout se passe en arrière sous la couverture péritonéale donc cette ligne représente le péritoine postérieur et en pointillé est l’intérieur de la cavité cœlomique ; tout se passe donc en rétro péritonéale. Le gubernaculum Testis est ce ligament qui attache le testicule à la face profonde du périnée de la partie du pole caudal de l’embryon. Ce gubernaculum va se raccourcir et au M7 on retrouve la gonade qui est à l’extérieur maintenant à l’extérieur de la cavité péritonéal et cette cavité cœlomique qui va devenir la cavité péritonéal a donné au testicule une petite cavité supplémentaire que le testicule va emmener avec lui au fond du scrotum ; cette cavité est la vaginal du testicule (étui du testicule). Et au moment de la naissance, la cavité péritonéal va être complètement séparé de cette vaginal testiculaire ; ce canal qui rejoignait le péritoine était le canal péritonéo vaginal ; ce canal va se fermer et former un ligament péritonéaux vaginal étanche. Plus de communication entre les deux cavités à partir de la naissance donc sauf anomalie. Et c’est pour cette raison que chez le nouveau né on peut retrouver une grosse bourse avec en faite une communication des sérosités qui sont dans la cavité péritonéale qui descende au fond du scrotum, c’est l’hydrocèle qui est lorsqu’il existe une communication persistante au niveau du canal péritonéo vaginal. Si ce canal est très large, il peut y avoir des anses grêles qui descendent au fond du scrotum et ça forme une hernie inguinal congénitale. Et chez le jeune garçon il peut y avoir un kyste du cordon qui est simplement que le canal péritonéo vaginal s’est fermé en dessous, en dessus et entre les deux est resté piégé quelques gouttes de liquide péritonéal qui forme donc un kyste du cordon. 11