Soins infirmiers Cours 1 12/10/08 Module fixe infectieux et VIH Mme

Soins infirmiers
Cours 1
12/10/08
Module fixe infectieux et VIH
Mme Heirart
Soins infirmiers
Les examens para clinique
Introduction
Tous les examens para cliniques se font sur prescription, toujours préparer
le matériel la veille, faire les prélèvements après avoir informer, rassurer le
patient. Toujours réinstaller le patient après l’examen. Confort Sécurité
Pudeur, ces 3 critères sont valables pour tous les soins. Penser à récupérer les
résultats.
I) Numération formule sanguine et plaquette (NFS)
Tous les éléments figurés du sang, la numération globulaire comprends
juste 3 lignées (polynucléaire, monocyte, lymphocyte)
Définition : Examen sanguin permettant de mesurer tous les éléments
figurés du sang, il appartient aux examens standards et pour les examens
infectieux, inflammatoires (globule B augmentent, et globule rouge chutent),
tous les syndromes hémorragiques (globule rouge chutent).
Technique : Prélèvement de 5mL de sang chez un patient non à jeun ou
méthode capillaire. Il faut tout de suite chalouper le tube. La NFS se fait sur
comptage électrique. Si les globules rouges baissent c’est un syndrome
anémique. Si ils augmentent c’est la polyglobulie.
Si les globules blancs montent c’est une
hyperleucocytose (syndrome infectieux ou inflammatoire), si ils baissent c’est
une leucopénie (état de gravité), patient immunodéprimé.
Si les plaquettes augmentent c’est une
hyperthrombocytose et si elles baissent c’est une thrombopénie.
II) Hématocrite
Définition : C’est le rapport qui détermine le volume occupé par les
globules rouges dans le volume de sang total. Valeur moyenne de 50% environ.
Le but d’un hématocrite est de voir l’hémoconcentration.
Le taux d’hémoglobine est la mesure qui permet d’évaluer un des
paramètres de l’hématose. La normal est différente chez les hommes et les
femmes.
Chez la femme : 10 à 12 g/dl
Chez l’homme : 14 à 16 g/dl
S ‘il y a chute de l’hémoglobine il y a une anémie.
III) Lymphocyte CD4 et CD8 par prélèvement
Définition : Bilan sanguin afin de compter des lymphocytes surtout la lignée T
particulièrement touché par le VIH. Le but est d’identifier si l’immunité est
effondrée par le VIH. Ca donne un avis sur la gravité de la pathologie sur le
patient.
Technique : prise de sang à jeun, les lymphocytes sont entre 1800 et 2000
(27%), les T4, 450 à 1200 par mm3 et les T8, 250à 850 par mm3. Le rapport
CD4/CD8 doit être de 1,4 à 2,2.
Les lymphocytes B possèdent sur leur membrane des récepteurs BCR
reconnaissant tous les étrangers. S’il y en a il va y avoir production de clones
(plasmocytes) qui eux vont fabriquer des anticorps. Ils sont acides par les
macrophages.
L’immunité cellulaire : Les LT8 sont dotés de récepteurs sur leur
membrane TCR qui reconnaissent un antigène à condition qu’il y ait un garde
(le macrophage). Ainsi il y a de nouveau des clones et production de cellules
avec un effet cytotique (perforine). Il existe une coopération entre LT4 et LT8
dans le but de lever une armée. Les T4 libèrent une substance chimique
messager (lymphokine ou interleukine) qui vont stimuler la production clonale
B en plasmocyte.
Les CD4 sont des cellules clés de tout les mécanismes de défense, afin
d’initier une réponse immunitaire et permettre la reproduction de cellules
satellites.
IV) Le frotti sanguin
Définition : examen sanguin effectué en urgence afin de désigner la présence de
plasmodium (élément parasite du paludisme). S’effectue lors des crises
palustres, lors d’une hyperthermie (environ 40°C), tremblements, douleurs,
grande fatigue, tachycardie importante.
Technique : Prélèvement sanguin de 5mL dans un tube NFS (anticoagulant)
directement envoyé au labo.
V) La goutte épaisse
Examen fiable et peu onéreux
Technique : On prélève une grosse goutte de sang pour voir toutes les hématies
parasitées. Il faut porter des gants.
VI) Vitesse de sédimentation
Examen biologique qui consiste à apprécier la sédimentation des hématies
dans un tube capillaire. Toute vitesse de sédimentation se fait sur un tube
particulier généralement à jeun. Seul le résultat de la première heure a de la
valeur. On mesure en mm la hauteur de plasma surnageant au dessus des
hématies. En général 8mm chez l’homme et 4 à 10 mm chez la femme.
Electrophorèse des protéines
Examen de labo permettant la séparation des protéines sanguines.
Technique : Prélèvement à jeun de 5mL de sang.
But : confirmation d’un syndrome inflammatoire et plus particulièrement les
anticorps (gammaglobuline). La protéine C réactive est libérée en très grande
quantité lors de réactions inflammatoires importantes.
VII) Les sérologies
Définition : Prélèvement sanguin permettant d’identifier et surtout de mesurer
les anticorps spécifiques à une pathologie recherchée.
Les indications : confirmation d’une pathologie virale, statut immunitaire par
rapport à une pathologie.
Pathologies : hépatite : anticorps anti VHA et VHC
Typhoïde : Vidal et Félix
La syphilis : Bordet Wassermann
VIH : Elisa et Western blot, dosage anticorps anti P24
La production d’anticorps anti P24 est lente de 6 à 12 semaines, c’est pour
cela que l’on privilégie un test à 6 mois.
VIII) Le prélèvement à visée antibiogramme
Définition : Prélèvement sanguin ou biologique (ex : crachat) afin de tester
différents antibiotiques après identification des germes.
Numération de germes, mise en culture et essai des antibiotiques. Il faut à
peu près 24h pour des résultats mais ça peut durer plus longtemps.
But : Un choix thérapeutique le plus efficace en diminuant les effets de
résistances.
IX) Hémoculture
Excellent moyen de détection et d’identification de champignons et
bactéries dans le sang.
Définition : prélèvement sanguin, utilisation de bouillon aerobique et
anaérobique. Décharge septique pour infection généralisée. On peut faire des
hémocultures à partir de 38,5°C. Permet après mise en culture d’identifier la
bactérie.
Principe : doivent être effectués lors d’un septis et surtout avant toute prise
d’antibiotique.
X) Coproculture, examen parasitaire des selles
Recherche et mise en culture des selles afin de déterminer l’agent
pathogène.
Technique : recueil aseptique d’un échantillon de selles + envoi au labo.
Indication : Diarrhées, surtout en pédiatrie.
Recherche de parasites : vers, œufs, larves et amibiases.
XI) Prélèvement de cavités naturelles
Utilisation d’écouvillon (coton tige) prélèvement sur plaie purulente
prélèvement des cavités naturelles et toute plaie. Mise en culture des sécrétions.
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