bénéfiques du PSC (connaissances) 2 points
Le PSC, faut-il le rappeler, a été la résultante d’un accord entre pays membres, ce qui un
aspect encourageant en termes de coopération économique et peut préfigurer des accords
politiques futurs plus profonds. Un bon point donc pour les pays signataires qui ont consenti
au rapprochement.
Ensuite, il s’inspire de politiques dites de « l’Euro fort », avec les composantes positives
suivantes: réduction des déficits, donc de l’endettement des générations futures, priorité à
la lutte contre l’inflation, qui permettra une bonne compétitivité prix à nos entreprises et
donc des gains de parts de marché, un rééquilibrage des échanges extérieurs, un pouvoir
d’achat enviable par rapport aux économies dont la monnaie s’affaiblit, etc…
De plus, il incitait les différents gouvernements à suivre des politiques économiques proches,
avec d’ailleurs des sanctions en cas d’écarts : exemple actuel de la Grèce.
3° Quels sont les effets porteurs d’une baisse des dépenses publiques ?
(doc 2 plus connaissances) 2 points
Cette mesure s’inscrit tout à fait dans la logique du PSC dans la mesure où une baisse des
déficits publics peut être certes obtenue par une hausse des impôts, ce qui n’est pas dans
la logique libérale, mais aussi par une baisse des dépenses qui, à moyen terme, permettra
une baisse des prélèvements. Cette baisse permettra de lutter contre l’effet d’éviction de
l’épargne privée, en restituant à l’investissement privé cette épargne. On assistera ainsi à
une détente sur les taux d’intérêt, favorable et à l’investissement, et à la consommation.
On retrouve ici de nombreux arguments mis en avant par le courant libéral, et notamment
les monétaristes et les tenants de la politique de l’offre.
Pour les premiers, moins de dépenses publiques, notamment sociales, joue positivement sur
les acteurs micro économiques : moins de subventions aux entreprises les oblige à faire des
efforts de rentabilité, avec disparition des »canards boiteux », moins de dépenses sociales
permet de lutter contre l’assistanat, etc…
Pour les seconds, moins de dépenses c’est moins d’impôt, donc une séduction des capitaux
étrangers, la stimulation de l’initiative privée, du travail.
4° En quoi l’année 2010 est-elle significative ? Peut-on vraiment se
satisfaire des données post 2010 ? (document 3) 1 point
Ce tableau a un caractère particulier en ce qu’il est essentiellement composé de données
prévisionnelles. L’année 2010 est particulièrement significative en ce qu’elle constitue un
point culminant, un « pic » pour le montant des déficits de chaque pays , à de rares
exceptions prés: des pays hors zone Euro comme les EU et le Royaume Uni dépassent
allégrement les 10%, imités en cela par l’Irlande avec une prévision de 11,6% de déficit
par rapport au PIB. En tout état de cause, aucun pays de la zone Euro ne parvient à
respecter la clause des 3% et le retour à l’équilibre budgétaire semble une hypothèse
héroïque.
Cuidado : toutes les données fournies ne sont que des prévisions, faites à partir de sources
nationales qui ne sont pas forcément crédibles. Le précédent gouvernement grec a ainsi
minoré son déficit de plusieurs points, ce qui n’a pas été sans conséquences sur les
problèmes actuels d’endettement auxquels est confronté le nouveau gouvernement de ce
pays.