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PRIEZ POUR SON ROYAUME ET CHERISSEZ-LE
Matthieu 6 :1-34
Verset Clé 6 :33
« Cherchez premièrement son royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné
par-dessus. »
Jésus dit aujourd’hui, « Cherchez premièrement son royaume et sa justice, et tout cela
vous sera donné par-dessus. » Beaucoup de personne prennent ce verset comme le verset
guide de leur vie ou de leur année. Selon le contexte de cette parole, bien entendu que ce
verset se rapport au besoin matériel. Quant à nous qui devons vivre dans un monde déchu qui
se caractérise selon le terme de la Genèse, par le broussaille et chardon, les problèmes
matériels sont les problèmes les plus cruciaux. Mais Jésus dit que les chrétiens doivent les
résoudre du point de vue de Dieu. Quand une personne accepte par la foi cette promesse, cela
signifie que le royaume de Dieu est en plein d’expansion sur la terre. Elle peut donner aussi
une grande influence sur la terre. Jésus donna aux disciples deux paraboles de belle image sur
l’oiseau et le lis, en vue que ses enfants acceptent le royaume de Dieu et vivre par la foi en le
cherchant premièrement. Que Dieu bénisse l’étude de ce matin dans ce sens.
I. PRIEZ POUR QUE LE ROYAUME DE DIEU VIENNE
Le chapitre 6 commence par les préceptes concernant trois activités de justices qui
sont aumône, prière et jeûne. Il débute par ces mots : « Gardez-vous de pratiquer votre justice
devant les hommes, pour en être vus, autrement vous n’aurez pas de récompense auprès de
votre Père qui est dans les cieux. » Vous constaterez en lisant ce chapitre, l’auteur se réfère
aussi souvent que possible au Père dans les cieux. Le Père dans les cieux est le souverain du
royaume de Dieu. Donc, pour obtenir le royaume de Dieu, il est essentiel d’avoir la relation
intime et familière avec le Père qui est dans les cieux.
Il est à noter que Jésus dit « votre justice ». Il le dit dans la mesure cette justice, ne
serait-ce que bonne, risque de devenir notre justice, mais non « sa justice ». La propre justice
est une chose à la fois dangereuse et surtout inutile. Elle est infructueuse. Pendant l’étude du
sermon sur la montagne, nous avons appris qu’il y a plusieurs sortes de justice. Ce que le
sermon sur la montagne nous enseigne n’est pas la justice légale. Du genre comme on dit « je
suis justifié par le sang de Jésus. » Ce que Jésus enseigne dans le sermon est plutôt la justice
morale qui se lie souvent avec la justice sociale. Donc, le verset 20 du chapitre précédent dit,
« Car je vous le dis, si votre justice n’est pas supérieure à celle des scribes et des Pharisiens,
vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. »
Or, les leaders religieux pratiquaient leur justice qui n’était pas la sienne, c’est-à-dire
celle de Dieu. Ils pensaient que l’observance stricte de la loi sabbatique par exemple leur
garantirait le salut éternel, quoi qu’ils rejettent par elle la guérison d’une âme souffrante de la
malade chronique de plus de 20 ans. Enfin cette pratique de leur propre justice les amena à un
état grave de devenir ennemi de Dieu et persécuteur du Fils de Dieu. Donc, pratiquer la propre
justice n’est pas une moindre affaire devant Dieu. D’où cette exhortation de Jésus, « Gardez-
vous de pratiquer votre justice. »
Surtout, Jésus prévint qu’on ne devra pas pratiquer la justice devant les hommes, pour
être vus. C’était pour qu’ils soient loués par les hommes à cause de leur actes nobles et pieux.
Mais que dit Jésus pour eux ? Il dit, « autrement vous n’aurez pas de récompense auprès de
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votre Père qui est dans les cieux. » Que serait-ce bon si on a la récompense sur la terre telle
pleine reconnaissance des hommes en même temps de la récompense de Dieu quand on entre
dans le ciel. Mais selon le propos de Jésus, nous voyons que dans le monde il n’existe pas de
telle chose. Donc, nous devons éviter en tout état de cause de pratiquer notre propre justice
devant les hommes pour être vu par les autres. C’est un acte qui rapporte rien si ce n’est qu’un
bruit de ronronnement d’une meule sans fil.
L’aumône est la première activité de justice. C’est certainement une activité qui
s’apparente à l’attribut de Dieu, car Dieu est celui qui donne. Jean 3 :16 dit, « Car Dieu a tant
aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas,
mais qu’il ait la vie éternelle. » Quand nous étions pécheur, Dieu nous a envoyé son Fils, pour
faire de lui un sacrifice de rançon. Vu ce don si sacrificiel, les croyants sont naturellement
amenés à donner leurs choses aux autres. C’est ce qu’on appel le cœur débiteur. Combien est-
il difficile pour l’homme d’avoir un cœur débiteur ! Mais nous devons nous rendre serviable
en ayant ce cœur débiteur tout le temps, car Dieu a sacrifié son Fils pour ce misérable
pécheur. En pratiquant l’aumône, nous pouvons nous souvenir de ce don précieux.
Ensuite, c’est la prière. Pendant son ministère, Jésus mit le grand accent sur la prière,
et enseignait les disciples comment prier. Jésus considérait la prière comme le puissant outil
du Saint-Esprit pour répandre le royaume de Dieu. C’est pourquoi ceux qui veulent connaître
mieux le Saint-Esprit se mettent naturellement à apprendre comment prier. Jésus répand le
royaume de Dieu par une prière sincère du cœur. Même les leaders religieux faisaient
régulièrement leur prière. Mais leur prière ne leur donna point de changement ni à eux ni au
monde. Mais Jésus était différent. Il priait régulièrement et cela le renforçait sans cesse. C’est
pourquoi les disciples voulurent connaître le mystère de la prière de Jésus et vinrent un jour
auprès de lui pour lui demander le secret de la prière. Ici, Jésus semble leur donner une
formule de prière, mais ce n’est pas pour formater la prière, mais pour révéler le contenu
principal de la prière. C’est aussi pour que les gens ne multiplient pas des paroles superflues
comme les païens qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Les religieux
faisaient leur prière de façon hypocrite. Ils rallongent leur prière, étant debout dans les
synagogues et aux coins de rue. Mais Jésus donna le même constat que l’aumône ; ils ont déjà
reçu la récompense. Leurs prières restant toujours inexaucées, leur vie continuerait de rester
faible. Mais la prière de Jésus a une envergure remarquable et elle a la puissance
inimaginable. Alors quel est le contenu de la prière enseigné par Jésus ?
Sa prière que nous connaissons bien par « notre Père » contient six sujets de prières
exprimés en deux parties. La première partie concerne la gloire de Dieu et la seconde partie le
besoin des hommes. Nous devons commencer notre prière en invoquant non « mon Père »,
mais « notre Père ». Que signifie cela ? Les hommes surtout le peuple de Dieu qui invoque
Dieu Créateur sont tous frères et sœurs en Christ. Dans le monde à cause de la différence
raciale, culturelle et linguistique, il y a beaucoup de division et de conflit. Le conflit d’en ce
moment à Gaza en dit long. Même dans la même race, il y a d’incessant conflit entre les
différents groupes sociaux professionnels. Mais en Dieu, nous sommes tous frères et sœurs. Si
une personne appelle « papa » à Dieu, le monde deviendra comme un paradis. Dieu est notre
vrai Père et il est dans le ciel. Il connaît chacun de nous mieux que nous-mêmes. Notre père
physique vit avec nous pendants un court laps de temps, mais un jour, tôt ou tard, il va se
séparer de nous bon gré mal gré. Mais notre Père éternel aux cieux est toujours avec nous et il
ne se sépare jamais de nous. Il veille sur nous et il nous accueille dans son royaume de paix et
d’amour et ce éternellement. Gloire à Dieu qui est notre papa de tous les jours.
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Ensuite, que ton nom soit sanctifié. Cela signifie que le nom de Dieu soit proprement
respecté et honoré parmi les hommes. Les enfants de Dieu doivent espérer que le nom de
Dieu est respecté et honoré par les habitants du monde. Quand nous vivons dans le monde
postmoderne, les habitants du monde s’éloignent de plus en plus de Dieu et prennent à la
légère le nom de Dieu. Donc, cette aspiration d’exalter le nom de Dieu doit être notre
principale passion. Le bonheur des enfants de Dieu doit se reposer non sur leur succès
mondain ni accomplissement de soi, comme le font les païens. Notre bonheur doit être
déterminé par les degrés de l’exaltation du nom de Dieu dans notre société. La devise de Paul
était « en son nom » et la devise de Jean Calvin « pour la gloire de Dieu seule ». Cela
explique bien le sens de ces mots : « que ton nom soit sanctifié ». Quand le nom de Dieu est
proprement respecté et honoré dans la société et dans nos vies, nous sommes heureux. Par
contre, quand le nom de notre Dieu n’est pas proprement respecté et honoré, alors nous
sommes fâchés envers l’ennemi de Dieu.
Enfin, « ton règne vienne. » Que signifie « ton règne vienne » ? C’est le même sens
que « ton royaume vienne. » Quand Jésus donne les paraboles du royaume de Dieu, il
souligne souvent qu’il a le caractère de croissance. Le royaume de Dieu est voué à la
croissance. La tendance du monde nous dit qu’il se rétrécit. Selon la statistique, 500000
personnes quittent chaque année les églises en Europe. C’est une situation critique pour nous.
Beaucoup de savants prévoient que dans quelques décennies, l’Europe sera envahi par les
communautés musulmanes. Dans cette situation, les chrétiens doivent prier ardemment avec
un sentiment de péril, pour que le royaume de Dieu vienne en Europe et que l’Evangile soit
protégé et continue de se propager dans ce vieux continent et que de nouvelles âmes soient
atteintes. Ils doivent prier aussi que la volonté de Dieu soit faite sur la terre et comme au
ciel. Quoi que souvent la volonté de Dieu est différente que la nôtre, nous devons l’accepter et
prier qu’elle soit faite. Les gens ordinaires veulent satisfaire leurs propres désirs. Mais le
peuple de Dieu doit savoir renoncer à leur désir et prier d’abord que la volonté de Dieu soit
faite. La volonté de Dieu est certaine, c’est que la France devienne le royaume de sacrificateur
par beaucoup de croyants et ses habitants lisent et étudient diligemment sa parole.
Dans la deuxième partie, la prière du Seigneur parle des besoins des hommes. Dieu
n’est pas un Dieu lointain, assis sur le trône glorieux. Il est descendu sur la terre pour rester
avec nous qui sommes si malodorants. Dieu est celui qui s’intéresse aux affaires de ses
enfants et leur donne les remèdes les mieux adaptés. Dans le premier sujet de prière, Jésus
nous demande de prier pour notre pain quotidien. D’abord, il ne nous demande pas de prier
pour mon pain, mais pour notre pain. Nous devons prier pour que Dieu donne la nourriture
aux hommes. Quand le monde fut créé, il n’y avait pas de faim. Mais depuis la chute, le
problème de pain se produisit. La famine causée par les catastrophes ne cesse d’exister et elle
perdurerait tant que l’homme est là, mais nous devons prier que Dieu nourrit les hommes de
toute la terre y compris les habitants affamés de l’Afrique et du Corée du nord. L’égoïsme est
une nature profondément ancrée dans l’homme. En priant pour « notre pain commun », nous
pouvons surmonter notre égoïsme. L’homme riche fut allé à l’enfer, car il n’était pas soucieux
de la faim de ses prochains. Alors le pauvre est récompensé en allant dans le ciel, tandis qu’il
souffre dans le feu qui ne s’éteignit pas. L’homme est appelé à surmonter la tentation
matérielle et partager leur bien avec les autres. Ensuite, il nous demande de prier pour le pain
à la base quotidienne. L’homme, par la convoitise, cherche toujours accumuler la richesse.
C’est pourquoi Dieu avait entrainé Israël pendant 40 ans avec le problème de manne. Or,
chaque fois qu’il ramassait la portion de deux jours, le superflu fut infecté des vers. On
s’aperçoit que plus on est riche, plus on devient esclave du souci matériel. Mt 6 :33 dit,
« cherchez premièrement son royaume et sa justice et tout sera donné par-dessus. » Or, cela
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doit être renouvelé chaque jour et nous devons remettre le problème de pain du lendemain
dans la main de Dieu.
Ensuite, Jésus parle du problème de pardon. « Pardonne-nous nos offenses comme
nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. » Dans ce verset, « offense » a le même
sans que « péché ». Le problème de pain est sérieux. Mais le problème de péc est plus
sérieux que le problème de pain. C’est pourquoi nous devons demander le pardon de péché ;
sinon, nous seront encore dans le péché. Le chemin de demander le pardon du péché à Dieu
est de nous nous repentir de nos propres péchés, et ensuite, de pardonner aux autres qui ont
péché contre nous.
Historiquement, cependant, pardonner aux autres a été le problème le plus difficile
pour tous les hommes. Nous devons pardonner aux autres qui ont péché contre nous, non
conditionnellement, mais inconditionnellement. Alors nous serons appelé les enfants de Dieu,
et nous seront appelé les pécheurs pardonnés. Le pardon est si important que Jésus répéta la
même histoire deux fois. Lisez les versets 14 et 15. « si vous pardonnez aux hommes leurs
fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi, mais si vous ne pardonnez pas aux hommes,
votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes. »
Ensuite, nous devons prier que nous ne soyons pas laissés entrer dans la tentation,
mais que nous soyons délivrés du Malin. Ici le Malin est le diable. Beaucoup disent, « je n’ai
pas de peur du Malin. » Ces jours, il y a une forte impression que les jeunes femmes ne
craignent pas le diable du tout. Elles pensent qu’elles peuvent s’amuser avec le diable pendant
un moment et s’en barrasser. C’est une grande erreur. La farce du diable est un poison
dragée du péché. Personne ne peut s’enfuir de la farce du diable ou sa poursuite. Nous devons
reconnaître que nous sommes totalement sans appui, et nous devons prier ardemment que
Dieu nous protège du diable. Si nous ne prions pas pour cela, tôt ou tard nous deviendront
prisonniers du diable.
II. CHERCHEZ PREMIÈREMENT SON ROYAUME ET SA JUSTICE (19-34)
D’abord, il ne faut pas ramasser le trésor sur la terre, mais le trésor du ciel. Les gens
du temps moderne veulent garantir la sécurité future en accumulant les biens, c’est-à-dire les
trésors sur la terre. Mais le problème, c’est que ces choses ne garantissent jamais
suffisamment la sécurité future. A notre insu, ils peuvent être attaqués par la rouille ou les
vers, sinon des voleurs viennent les dérober. On ne sait pas si les titres qu’on a achetés
deviennent la valeur du papier. Thierry Clio parmi nous nous a raconté qu’il a trouvé un jour
le visage triste de sa supérieure de son travail et lui a demandé la raison, et elle répondit qu’un
voleur a cambriolé sa maison et prit tous ses bijoux. C’est comme cela les trésors du monde.
Ce qui brillait hier dans le coffre fort n’est plus en ne nous donnant que la réminiscence. Mais
le trésor du ciel est différent, il est éternel et ne reçoit pas de telles attaques imprévues. Jésus a
donné un jour une parabole du royaume de Dieu qui est comparable au trésor caché. Le trésor
du ciel est le trésor caché et il a une éternelle valeur. Or, cette valeur n’est reconnaissable que
par ceux qui la cherchent et la trouvent. Abraham, Isaac et Jacob, patriarches de l’ancien
testament étaient étrangers dans un pays étranger, ils vivaient toujours sous des tentes sans
avoir une moindre parcelle de terre. Mais ils étaient héritier du trésor du ciel à cause de leur
foi. 11 :14 et les suivants disent, « Ils étaient étrangers et résidents temporaires sur la
terre…. Mais en réalité ils aspirent à une patrie meilleure, c’est-à-dire céleste. C’est pourquoi
Dieu n’a pas honte appelé d’être appelé leur Dieu ; car il leur a préparé une cité. » Alors que
signifie concrètement « Amasser le trésor dans le ciel » ? Amasser le trésor dans le ciel n’est
pas uniquement donner l’aumône pour avoir la compensation dans le ciel. Rm 12 :1 explique
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quel est cet acte d’amasser des chrétiens le trésor du ciel. Il dit, « Je vous exhorte donc, frères,
par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à
Dieu, ce qui sera de votre par un culte raisonnable. » Le trésor du ciel est insaisissable, mais
celui qui se donne à Dieu a l’assurance de ce trésor. L’assurance de vie la plus sure est
l’assurance de ce trésor qui s’obtient par la cotisation de nos vies chaque jour.
J’ai l’assurance de mon salut dans la présence de mon Seigneur, psalmodie Fanny
Crosby. Il préférait être aveugle plutôt qu’être voyant avec l’absence du Seigneur dans sa vie.
Comment cela est possible de sentir toujours la présence du Seigneur pour être heureux. C’est
venir à sa présence aussi souvent que possible et le servir avec nos deux mains et avec nos
deux pieds et avec notre langue pour proclamer son amour dans le monde périssant. C’est
mon histoire, c’est là mon chant, louer mon Sauveur le jour durant chante encore Crosby.
L’œil est dit-on, la fenêtre du cœur. Si nous avons la pureté du cœur, l’œil est limpide
comme les eaux dans la haute montagne des Alpes. Il en est de même pour l’œil spirituel.
L’œil spirituel reflète nos pensées. Si nos pensées sont sanctifiées, nos yeux sont vivifiés, en
donnant beaucoup de grâce aux alentours. Philippiens 4 :8 dit, « Au reste, frères, que tout ce
qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est
aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet
de vos pensées. Les jeunes possédants ces pensées brillent comme les étoiles du ciel. On dit
que l’étoile est différente du planète. La planète est un corps qui reflète la lumière qu’elle
reçoit. Mais l’étoile est celui qui émane sa propre lumière. Dans le monde qui ressemble à une
sombre nuit les jeunes âmes de pensée pure et chaste peuvent briller comme les étoiles du
ciel.
Jésus dit ensuite que nul ne peut servir deux maîtres : Dieu et Mamon. Mamon est
l’argent. L’homme ne peut servir ces deux maîtres, car le cœur est unique et il est une chose
indivisible. Servir Mamon ne signifie pas gagner assidument l’argent. Dans le monde, il faut
gagner de l’argent, en économiser, et en dépenser. Mais servir Mamon signifie qu’on devient
son esclave. C’est la représentation de l’idolâtrie en général. Nous ne pouvons pas servir
l’autre sexe et Dieu en même temps, nous ne pouvons pas servir la réussite ou l’ascension
sociale et Dieu en même temps, nous ne pouvons servir les enfants et Dieu en même temps.
Nous devons choisir Dieu pour le servir, si nous n’avons pas deux cœurs.
Jésus donna ensuite l’enseignement aux disciples pour qu’ils ne s’inquiètent pas des
questions matérielles. Les gens s’inquiètent de leur vie matérielle, en se disant, « demain que
mangerai-je, demain de quoi serai-je vêtu ? etc. » Mais Jésus dit que ce n’est pas le mode de
vie des chrétiens, c’est la façon de pensée des païens. Pourquoi ? C’est parce que tout
simplement nous sommes ses précieux enfants de Dieu grand. Un enfant est fier de son père
en le considérant qu’il est le plus grand de tous les papas du monde. C’est à peu près comme
cela. Comme nous sommes ses précieux enfants, Dieu s’occupe de nous tous les jours de
notre vie. Donc, il ne faut pas nous inquiéter. Jésus donne deux paraboles pour expliquer
pourquoi les hommes ne doivent pas s’inquiéter de la vie. Si nous regardons les oiseaux, nous
nous apercevons qu’ils ne sèment ni ne moissonnent, mais ils sont nourris suffisamment, c’est
le Créateur Dieu qui les nourrit. Je n’ai jamais entendu qu’un oiseau meurt de l’inquiétude du
lendemain ou qu’un oiseau est interné à cause de l’anxiété. Plutôt, les oiseaux sont toujours
joyeux et n’arrêtent pas de chanter près de nos fenêtres matinales une chanson mélodieuse. A
plus forte raison, notre Père ne nous nourrira pas ? L’inquiétude n’est donc que la symptôme
de l’incrédulité. Une autre parabole est celle des lis. Si nous les regardons dans les champs,
nous les voyons merveilleusement vêtus, plus somptueusement que Salomon qui était dans sa
pleine gloire et richesse. De même, Dieu notre Créateur ne nous vêtira-t-il pas
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