C’est celle qui nous intéresse le plus. Pour l’analyser, on dispose d’instruments et
d’indicateurs.
On appelle budget d’un ménage l’ensemble de ses dépenses de C°.
On distingue différents « postes » de C°, les principaux sont : alimentation, loisir, culture et
enseignement, logement, chauffage-éclairage, transport et communication, santé-services
médicaux, habillements, meubles…
On peut calculer la part du budget consacrée à chaque poste : montant d’un poste budgétaire/
total de la C°. On nomme ce rapport coefficient budgétaire, c’est donc la part d’un poste
budgétaire d’un ménage dans le total de sa C°. Il permet d’étudier la structure de la C° des
ménages c’est à dire la répartition de son budget.
Un autre indicateur qui permet de décrire et comparer les différentes C° est le taux
d’équipement des ménages qui est le rapport entre le nombre de ménage disposant d’un bien
durable et le nombre total de ménages, multiplié par 100.
3. Les facteurs de la C° :
Le facteur essentiel de la consommation des ménages, à la fois de son niveau et de sa
structure est le niveau de revenu : le niveau de consommation et la répartition du budget des
ménages dépendent du niveau de revenu. Analyse de Keynes
La propension à consommer est elle aussi un facteur déterminant du niveau de C°,
toutefois elle varie en fonction du niveau de revenu. La propension à consommer est la part du
revenu d’un ménage ou de l’ensemble des ménages qui est consacrée à la C°. Cette
propension est appelée moyenne par opposition à la propension marginale à consommer(part
d’un revenu supplémentaire qui est consacrée à un supplément de consommation).
La propension à consommer décroît avec la croissance du revenu : selon Keynes plus le
revenu augmente, plus la partie consacrée à l’épargne augmente.
Toutefois, en fonction du type de bien, la variation du revenu n’entraîne pas la même
variation de la C° :
Elasticité-revenu de la consommation (Er): variation relative de la C°/ variation relative du
revenu ; elle permet d’appréhender la sensibilité de la demande d’un produit à la variation du
revenu d’un ménage. (même mécanisme qu’avec les élasticité-prix du cours de micro)
Si l’élasticité-revenu de la consommation est positive, cela signifie qu’une
augmentation du revenu induit une augmentation de la demande du produit.
Si elle est négative, cela signifie que la consommation diminue lorsque le revenu
s’accroît.
Si elle est nulle cela signifie que la consommation du produit ne varie pas en fonction
du revenu.
La notion d’élasticité-revenu permet d’effectuer un classement par « type de
biens » :