La Tunisie recèle des potentialités importantes à même de valoriser les relations bilatérales, a-t-il dit, notant
que l'orientation des investissements italiens vers l'agriculture, l'énergie et l'infrastructure, à l'instar du projet de
l'autoroute Sfax/Medenine, ne signifie pas que l'Italie ne s'intéresse pas aux autres secteurs.
Le ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale Yassine Brahim a
indiqué, de son côté, que le gouvernement compte investir 30 milliards de dinars, durant le prochain
quinquennat 2016-2020, contre 19 milliards entre 2011/2015. 70% de ces investissements seront consacrés au
désenclavement des 16 régions les plus défavorisées (abritant 49% des habitants) en vue de réduire les
disparités régionales, a-t-il dit.
Essid: La Tunisie compte sur l'appui des partenaires étrangers pour renforcer le flux des investissements
extérieurs.
Les recettes des exportations tunisiennes vers l'Italie, qui constitue le deuxième partenaire économique de la
Tunisie après la France, ont dépassé les 5 milliards d'euros (11,5 milliards de dinars), a rappelé le président de
la Chambre tuniso-italienne du commerce et de l'industrie (Ctici) Mourad Fradi, qui a souligné l'importance du
forum dans la reconquête de la confiance des investisseurs italiens, surtout après les attaques terroristes
enregistrés en Tunisie en 2015. Ces investisseurs représentent en majorité des petites entreprises familiales, qui
est une particularité du tissu économique italien, a encore relevé M. Fradi.
La présence d'environ 150 hommes affaires italiens à ce forum témoigne de la volonté de l'Italie de concrétiser
le partenariat avec la Tunisie en dépit (ou en raison) du contexte régional délicat, surtout que l'Italie est
soucieuse d'instaurer la paix et la stabilité à ses frontières sud, dont la Tunisie constitue le point le plus proche.