TP3 LES PHENOTYPES DIABETIQUES: REPONSES.
activité 1: caractéristiques des deux types de diabète
1. Les médecins parlent de diabète si la glycémie à jeun est supérieure à 1,26 g.L-1 deux fois dans la journée ou si
elle est supérieure à 2 g.L-1 à n'importe quel moment de la journée.
2.
soif intense, émission d'urine excessive, présence
de glucose et de composés cétoniques dans
l'urine, amaigrissement, fatigue
pas de symptômes cliniques
évidents
hypertension artérielle, teneur
excessive du sang en lipides
activité 2: recherche des causes des deux types de diabète
1. Chez le témoin, l'absorption de glucose provoque une augmentation de l'insulinémie qui permet un retour à la
valeur de consigne de la glycémie.
Chez l'individu atteint de diabète de type 1, l'insulinémie reste proche de 0. La glycémie augmente donc
fortement.
Chez l'individu atteint de diabète de type 2, l'insulinémie augmente de façon importante mais ceci ne permet pas
la diminution de la glycémie.
On peut donc dire que le diabète de type 1 est dû à l'absence de production d'insuline alors que le diabète de
type 2 est dû à l'absence d'effet ou d'efficacité de l'insuline.
2. La comparaison des deux photos montre que l'îlot de Langerhans est partiellement détruit par des
3.On remarque qu’au cours du temps, le nombre d’anticorps anti-insuline diminue dans les ilots.
On en déduit que de moins en moins d’insuline est produite
Parallèlement, de plus en plus d’anticorps anti lymphocyte augmente.
On en déduit que les lymphocytes sont responsables de la diminution de la production d’insuline.
D’après le texte, les Lymphocytes T sont des cellules immunitaires détruisant d’autres cellules reconnues comme
étrangères.
Donc, les LT, détruisent les cellules β des îlots.
Or ces cellules sont productrices d’insuline.
Leur destruction explique donc la baisse du taux d’insuline.
Donc le DT1 est due à une réaction immunitaire : le système immunitaire du malade détruit ses propres
cellules. C’est une maladie auto-immune.
Activité 3 : dt2
1.
Doc 6 p 193 :
Obs : Grâce au marquage de l’insuline chez des souris, chez les non diabétiques le taux d’insuline fixé au cours du
temps augmente fortement pour atteindre 25.10 -12 mol/mg de protéines au bout de 30 min alors que chez les
diabétiques se taux ne dépasse pas 510 -12 mol/mg de protéines dès 10 min puis stagne.
Ded : Donc chez les diabétiques, l’insuline ne peut pas se fixer aux cellules cibles : les hépatocytes.
Conclusion : on peut penser que les récepteurs spécifiques à l’insuline présentent une anomalie : nombre trop
faible ou manque d’affinité à l’insuline.