Version élève Génomes et innovations génétiques
Intro : Dans toutes les espèces, le support de l’information génétique est l’ADN, répliqué et transmis au
cours des divisions cellulaires (mitose). L’ADN détermine, en relation avec l’environnement, le phénotype
de l’individu.
I) Le génome d’une espèce et le polymorphisme.
1) Les gènes polymorphes : le polymorphisme individuel
#Doc 1,2,3 p 86.87:………………………………………………………………………
2) Le polymorphisme de l’espèce
# Doc 2 p 89 :……………………………………………………………….
Concl : chaque individu est unique, pour presque tous les gènes il existe plusieurs allèles qui diffèrent
par leurs séquences de nucléotides. Ces allèles ont des fréquences différentes au sein d’une population.
II) Les mutations géniques créent de nouveaux allèles.
1) la notion de mutation
# Doc2 p 90……………………………………………………………………………………
Définition : les mutations sont des modifications de la séquence d’un gène. Elles sont créées lorsqu’il se
produit des erreurs pendant la réplication semi conservative de l’ADN (étape précédent la division cellulaire,
mitose ou méiose), et que ces erreurs persistent (malgré la machinerie de contrôle qui existe dans la cellule).
Elles sont à l’origine de nouveaux allèles.
Ainsi le polymorphisme des gènes résulte de l’accumulation de mutations au fil des générations. Toute
mutation ne crée cependant pas automatiquement un nouvel allèle. Il faut aussi que la mutation soit
transmise de manière héréditaire à la descendance, donc qu’elle est ait lieu dans les cellules germinales.
Les mutations se produisent en effet au hasard dans n’importe quelle cellule de l’organisme.
Dans les cellules somatiques = elles peuvent aboutir au développement d’un cancer…
Dans les cellules germinales = transmission aux générations suivantes.
2) les principaux types de mutations.
Voir TP,# Doc p 91 …………………………………………………………………………..
Les mutations peuvent correspondre à une substitution, une délétion, ou une addition, d’un ou plusieurs
nucléotides.
les substitutions : elles résultent du remplacement ponctuel d’un nucléotide par un autre, deux
allèles d’un même gène peuvent différer par un ou quelques nucléotides à des sites précis du gène.
Exemple l’alpha AT antitrypsine par un nucléotide ou par de nombreux nucléotides, exemple les
gènes du système HLA (CMH, complexe majeur d’histocompatibilité) il existe plus de 20 allèles des
gènes HLA A et HLA B d’une fréquence supérieure à 1 % et ou la différence entre deux allèles est
de 30 à 50 substitutions.
- Quand elle ne provoque pas de changement de l’acide aminé codé, la mutation est dite
silencieuse ou synonyme. C’est la redondance du code génétique qui permet l’existence de
telles mutations, sans répercussion sur le phénotype. A l’inverse, la mutation peut engendrer
un changement d’AA dans la protéine, c’est une mutation faux sens ; ou créer un codon stop,
c’est une mutation non sens.
par délétion, addition (ou insertion) :
Les additions résultent de l’insertion d’un ou plusieurs nucléotides consécutifs dans la séquence du
gène. Les délétions surviennent par perte d’un ou plusieurs nucléotides consécutifs.
- si le nombre de nucléotides insérés ou délétés n’est pas un multiple de trois ; la mutation
provoque un décalage du cadre de lecture, car l’ADN code par triplet. L’enchaînement des
AA sera radicalement différent. De plus la probabilité de voir apparaître un codon stop sera
plus forte. Ces mutations ont souvent des conséquences phénotypiques lourdes.
# Doc 2 p90 :…………………………………………………………………………….
- si le nombre de nucléotides est multiple de trois, la chaîne polypeptidique aura un ou
plusieurs AA en plus ou en moins. La mutation pourra n’altérer que modérément l’activité.
Ces mutations sont dites « décalantes ».
Elles sont dites ponctuelles si elles touchent une seule base de l’ADN.
On les dit étendues dans le cas contraire.
Exemple : la mucoviscidose.