Etude de la fragmentation internucléosomale de l’ADN.
* photo A : dans cette expérience, de l’ADN a été extrait à partir de cellules cultivées dans 3
conditions différentes (conditions normales, apoptotiques ou nécrotiques). Cet ADN a été ensuite
coloré puis soumis à migration sur un gel d’électrophorèse, dans lequel plus les fragments d’ADN sont
petits et plus ils migrent rapidement. Dans les conditions normales de culture, l’ADN est entier c’est à
dire non fragmenté, tandis que pour des cellules apoptotiques on obtient un profil dit « en barreaux
d’échelle » correspondant à la migration de fragments qui sont des multiples de 180-200 paires de
bases. Enfin dans le cas d’une mort cellulaire par nécrose, les DNAses mises en jeu fragmentent l’
ADN au hasard ce qui donne toute une série de fragments de taille irrégulière conduisant à cet aspect
étalé et régulier du gel.
* photo B : illustration du processus de fragmentation internucléosomale de l’ADN au cours de
l’apoptose responsable de la génération de fragments d’ADN de 180-200 paires de base.
Addition de dUTP biotinylés aux
extrémités 3’OH libres de l’ADN
Addition de
streptavidine- FITC
Principe de la technique TUNEL (pour Tdt-mediated dUTP-biotin Nick End Labeling) : l'utilisation de la
Terminal déoxynucléotidyltransférase (Tdt) permet d'ajouter des désoxyribonucléotides (dUTP) aux extrémités 3'
OH terminales libres de l'ADN. Un système de révélation est associé à ces nucléotides (par exemple dUTP
biotinylés révélés par de la streptavidine-FITC) permettant de localiser les fragments d'ADN.