Etymologie : latin anima = air, souffle, âme (principe de vie), et animus = âme, esprit
(siège de la pensée).
Principe de vie et de pensée distinct du corps.
Définition Entité supposée résider dans les corps matériels, à laquelle on attribue
des facultés que la matière ne pourrait avoir par elle-même : être en mouvement ou
avoir une forme (pour tout objet), avoir des fonctions vitales (pour les plantes, les
animaux et les hommes), penser (pour l’homme).
Dans la tradition judéo-chrétienne, l’âme est la réalité spirituelle de toute créature
humaine.
Elle ne peut, selon Aristote, exister sans la matière, dont elle est la forme.
Définie comme « substance pensante » par Descartes par opposition à
« substance étendue », elle n’a aucun rapport avec les dimensions ou les
propriétés de la matière dont le corps est composé.
Rmq Pour distinguer Aristote et Descartes
Descartes considère que le corps d’un animal ou d’un être humain a, par lui-même, la
faculté de se mouvoir et d’exercer ses fonctions vitales, sans avoir besoin pour cela
d’être « animé » par une âme sensitive, une âme nutritive et une âme motrice
(comme le pensait Aristote). Par contre, la pensée est un attribut que seul l’esprit
peut avoir et non le corps, car la matière n’a pas la faculté de penser.
Rmq : A partir de Newton, la science a montré que les astres n’avaient pas besoin
d’être considérés comme des âmes (c’étaient une croyance des Anciens) pour
pouvoir se mouvoir dans le ciel, puisque ce mouvement des planètes, mouvement
presque circulaire (elliptique) est expliqué par : 1 Leur vitesse initiale qui tend à les
mouvoir en ligne droite, 2 La force de gravitation exercée par le Soleil sur les
planètes, qui tend à les faire tomber sur le Soleil. La résultante de ces deux
composantes produit le mouvement des astres et il est donc inutile de s’embarrasser
d’une entité métaphysique comme l’âme.
Etymologie = Du latin amicitia amitié
Définition : sentiment existant entre deux personnes, qui ne repose ni sur des liens
de parenté, ni sur une attirance physique, mais sur une estime réciproque et des
opinions, des goûts et des buts communs.
Étranger à ce qui est moral.
Ce terme est employé à tort comme synonyme d’immoral, car l’immoral va
consciemment à l’encontre de la morale, alors que l’amoral n’en a pas même
conscience.
Les lois de la nature sont amorales parce que nécessaires.
Etymologie : amour, affection, vif désir.
Définition générale :Sentiment intense que l’individu éprouve envers soi-même,
autrui ou une réalité idéalisée (La patrie, Dieu, l’Art), et qui le détermine à leur porter
un intérêt quasi exclusif et à tout œuvrer pour ce qu’il estime être leur bien.
Définition particulière : Passion que l’individu éprouve envers une autre personne,
qui repose sur l’attirance sexuelle, sans se réduire à celle-ci.
Sentiment légitime et naturel qu’un individu se porte à lui-même.
L’amour de soi, est selon Rousseau, une passion naturelle et saine liée à l’instinct
de conservation.
L’amour de soi, n’exclut pas que le bonheur puisse être hors de nous.
Sentiment de dignité et de fierté personnelles.
* Au sens classique, l’amour-propre est un sentiment égoïste, qui subordonne tout à
la réalisation de son bien-être.
Rousseau les deux principes s’opposent comme s’opposent le social et le naturel.
L’amour de soi, est avec la pitié, l’un des principes premiers du droit naturel.
Antérieur à la raison, c’est un sentiment absolu qui porte instinctivement tout individu
à prendre soin de lui-même. Soin naturel qu’à tout homme de sa conservation et de
son bien-être, il ne s’oppose pas cependant à la présence d’autrui. Tempéré par la
pitié, l’amour de soi est empêché d’être cruel alors même qu’il exerce la plénitude de
son droit : il lui suffit de n’user de violence qu’au cas où la conservation de soi la rend
absolument nécessaire. La combinaison de l’amour de soi et de la pitié définit le cas
de légitime défense.