Petite entreprise

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Management
Le management
1) Expliquez la définition suivante : « la management est un
processus social, continu dans l’entreprise ».
Social : car c’est un groupe d’homme … petite société dans une société
Continu : ça n’a jamais arrêter, le plus longtemps possible car il y a une évolution
permanente de l’environnement.
2) Expliquez la définition suivante : « le management est
essentiellement une méthode de décision et d’action ».
Méthode : implique un ordre
Décision : implique que les choix se fond de manière rationnelle sur base de méthode
scientifique.
Action : une fois la décision prise, elle doit être intégrée dans l’organisation de
l’entreprise.
3) Définissez ce qu’est le management.
Le management est l’ensemble des techniques de direction, d’organisation et de gestion
d’entreprise.
4) « le management doit être spécialiste mais aussi généraliste »,
expliquez cette affirmation.
Le manager doit être spécialiste car il est préférable d’exceller dans un domaine que l’on a
approfondi plutôt que d’avoir des connaissances moyennes dans tous les domaines.
Mais, en plus, le domaine du management exige :




une culture générale la plus étendue
une ouverture d’esprit
une honnêteté intellectuelle et des qualités humaines et morales
le manager doit faire preuve d’innovation et de créativité
Tous ces points sont les qualités d’un généraliste !
5) Citez et expliquez brièvement les rôles d’information du
manager selon Henri Mintzberg
Selon H. Mintzberg, il y a 10 rôles différents rangées dans 3 catégories.
3 catégories :
 Rôles interpersonnels
 Rôles d’information
 Rôles de décision
1) Rôles interpersonnels.
 Symbole : Ce sont toutes les activités qui ne sont pas prévue.
 Rôle de dirigeant : Il doit motivé sont personnel, engagement, licenciement
 Rôle de liaison : C’est l’intégration de l’entreprise à l’environement.
2) Rôles d’information.
 Rôle de récepteur
 Rôle de transmetteur
 Rôle de porte-parole
3) Rôles de décision




Rôle de chef d’entreprise : améliorer l’organisation
Rôle de pacificateur : résoudre les conflits
Rôle de répartiteur de ressources : faire des choix
Rôles de négociateur
6) Expliquez en quoi consiste l’organisation dans le processus
managérial.
Cela permet d’avoir des fonctions de :




Direction
Planification
Organisation
Contole
Conclusion : un manager peut se montrer plus habile ou plus convaincant dans certains rôles
que dans d’autres.( cela dépends de ses antécédents, sa personnalité, l’échelon auquel il opère,
l’organisation où il travaille, son parcours professionnel.)
Management
L’entreprise
1) Comment peut-on définir l’entreprise ? Expliquez la
signification de chacun des termes de la définition.
L’entreprise est un organisme autonome, produisant des biens et des services, pour un
marché en vue de réaliser un profit.
Organisme : c’est un tout composé d’organe différent dépendant les uns-les autres mais
dont chacun a une fonction bien déterminée.
Autonome : L’entreprise à son autonomie propre, c’est un centre de décision.
Marché : cela implique une certaine notion de risque, on est pas certain de vendre ce que
l’on à produit.
Profit : ce que l’entreprise gagne
2) Expliquez le rôle économique et le rôle social de l’entreprise.
Le rôle économique a pour fonction de satisfaire des besoins à ses salariés et à ses
fournisseurs. Elle doit également prévoir les besoins les plus intenses et orienter ainsi les
facteurs de production vers la production des biens qui pourront y répondre. L’entreprise doit
aussi produire au moindre coût => être rentable.
Pour que son rôle soit social, il faut que l’entreprise s’intègre dans l économie d’un pays,
d’une région, dont elle assure la prospérité et dont dépend la sienne. L’entreprise est un centre
d’activités humaines, elle doit s’organiser en fonction de l’homme. L’entreprise joue un rôle
dans l’ éducation de ses salariés et consommateurs. La culture d’entreprise est importante.
3) Citez les critères de classification des entreprises.
1-L’étendue : plus souvent utilisé en agriculture.
2- L’effectif : Cela permet d’identifié les petites des grosses entreprises suivant les empl.
3-Le chiffre d’affaire : donne une idée d’importance de l’entreprise.
4- Le bilan : utilisé parallèlement avec le C.A de l’entreprise.
4) Citez et expliquez les critères retenus pour classer les
entreprises selon leur taille.
Effectif
Chiffre d’affaire
Total bilan
Moyenne entreprise
50 à 250 personnes
<= 50 millions €
<= 43 millions €
Petite entreprise
10 à 50 personnes
<= 10 millions €
<= 10 millions €
Micro entreprise
< 10 personnes
<= 2 millions €
<= 2 millions €
Cette classification est très importante car la taille de l’entreprise est en liaison directe
avec le type et la complexité de son organisation.
5) Les entreprise aspirent toujours à augmenter leur taille,
pourquoi ?
6) Expliquez la classification des entreprises selon le secteur
d’activité et expliquez l’importance de cette classification.
a- Secteur primaire (création de mat première)
b- Secteur secondaire (modification de mat première)
c- Secteur tertiaire (distribution de produit fini)
Cette classification a son importance pour diverse raisons :
1- En raison de la différence du rythme du progrès technologique.
2- En raison des contraintes imposées par la nature de l’entreprise pour la localisation des
centres d’exploitation
3- En raison de l’évolution de la population active imposée par le progrès technique et la
saturation progressive des besoins traditionnels
4- En raison des différence dans l’évolution des prix dues à la différence dans le progrès
technique.
===== évolution des prix
Les prix du primaire on baisé sensiblement, ceux du secondaire bcp plus nettement alors
que ceux du tertiaire sont resté relativement stable
7) Expliquez ce que sont les entreprises privées.
Ce sont des entreprises individuelles ou sociétaire dont les capitaux appartiennent à des
personnes privées.
8) Expliquez ce que sont les entreprises publiques autonomes,
donnez des exemples.
Ce sont des entreprises avec des statuts juridiques divers (Régie, Office, EPA,…) dont le
capital et le pouvoir de décision appartiennent en totalité ou en partie à l’Etat ou à des
collectivités locales.
Publique autonome => Contrat de gestion (la RTBF)
9) A l’aide d’un schéma, décrivez la classification des entreprises
selon la propriété des moyens de production. Donnez un
exemple pour chaque type d’entreprise.
10)
Citez deux exemples de holding dans le secteur bancaire.
Le Holding est une société qui utilise son capital à l’acquisition d’autres sociétés dans le but
de contrôler et/ou diriger leur activité industrielle ou commerciale.
Principaux holdings belges sont :
i.
ii.
iii.
iv.
La société générale de Belgique
Paribas
La sofina
Groupe Bruxelles lambert
11)
Expliquez les 2 formes de concentration possibles, donnez
les avantages de chacune.
 Développement interne (MAKE)
 Développement externe (BUY)
1) MAKE (croissance interne)
=> par des investissements. 2 manières de financer :
 L’autofinancement
 Recourt au marché des capitaux
But : Acquérir une capacité nouvelle de production, de recherche, de commercialisation, etc.
Avantages :
- On ne dépend pas du bon vouloir d’autre partenaire. (on garde le contrôle)
- Cela favorise la promotion du personnel et évite les bouleversements et les restructuration
brutale.
2) BUY (croissance externe)
=> par des acquisitions de 2 manières différentes :
 OPA (offre publique d’achat)
 OPE (offre publique d’échange)
Fusion : A + B = C ex : Fortis et Dexia
Absorption : A + B = A ex : Alstom qui mange les petits concurrents
Scission : A / 2 = A’ et A’’
Apport partiel d’actif.
Avantages :
 C’est plus rapide (=> rapidité de l’opération accroissement immédiat)
 La firme profite des compétences, des expériences, des parts de marché et structure de
l’entreprise rachetée
 Accroître la part de marché sans risque de sur capacité au niveau de la branche
d’activité.
 Avantage financier, l’opération peut être rémunérée par des actions sans sortie de fond
et sans endettement.
12)
Expliquez en quoi consiste la concentration verticale, quels
sont les avantages de cette forme de concentration, citez un
exemple d’entreprise ayant procédé de la sorte.
C’est lorsqu’une entreprise s’adjoint des activités représentant des stades de production
différents de celui auquel elle se plaçait à l’origine.
Avantage :
 Cela permet des économies liée à une amélioration des conditions
d’approvisionnements et/ou de distribution (=> plus d’intermédiaire)
 Réduit les risques commerciaux lié à d’éventuelle conflit avec les fournisseurs ou
distributeurs
 Plus grande rapidité de réaction par rapport au attente du marché.
Ex : Les magasins ZARA (2800 points de vente) Son but est de mettre la dernière mode à la
portée de tous le vite possible au coût le plus faible possible.
13)
A l’aide d’un schéma, décrivez les différents types de
groupements industriels, donnez un exemple pour chaque type.
14)
Quelles sont les caractéristiques des groupes industriels ?
Les caractères essentiels du groupe industriel sont donc :
 L’entreprise industrielle centrale de grande dimension est axée sur un type de produit
donné ou une activité donnée.
 Les filiales sont étroitement contrôlées.
 Les participations n’ont pas un but financier mais un but d’intégration au groupe.
15)
Qu’est ce qu’une multinationale ? donnez 2 exemple.
La société multinationale est un groupe industriel formé d’une société mère, située dans un
pays appelé pays d’origine, et contrôlant des sociétés filiales dans plusieurs pays.
Ex : COCA COLA, NIKE, Alstom belgium transport, Cockril etc ..
16)
Qu’est ce qu’un conglomérat ? donnez 1 exemple.
Le conglomérat est une entreprise qui se diversifie par voie externe dans le cadre d’une unité
de décision économique. Il s’étend, non pas en cherchant à conquérir un position
monopolistique sur un seul marché, mais en multipliant les activités les plus diverses de
manière à s’imposer sur un nombre considérable de marchés différents.
Il s’agit d’un groupe industriel qui a diversifié ses activités, le plus souvent au niveau
international.
Ex : DAEWOO
17)
Qu’est ce qu’un joint venture ? donnez 1 exemple.
C’est une association de fait qui porte sur un objet limité avec partage des frais et des risques.
Il s’agit le plus souvent d’un projet d’investissement entre deux ou plusieurs entreprises. Elles
forment, ensemble une nouvelle société dans laquelle aucun des partenaires n’a la majorité.
=> 50/50 l’avantage recherché est de contourné les lois protectionniste local.
MANAGEMENT
(Semestre 1)
1 Le management – Le manager
1.1 Définition du management
Le management est l'ensemble des techniques de direction, d'organisation et de gestion de
l'entreprise.
Le processus managérial
Diriger
Planifier
organiser
contrôler
performance
1.2 Le profil du manager
1.2.1 compétences requises
Le manager doit-il être un spécialiste ou un généraliste?
Le manager doit être spécialiste car il est préférable d'exceller dans un domaine que l'on a
approfondi plutôt que d'avoir des connaissances moyennes dans tous les domaines. Mais en
plus le domaine du management exige :
a)
b)
c)
d)
une culture générale étendue
une ouverture d'esprit
une honnêteté intellectuelle et des qualités humaines et morales
le manager doit faire preuve d'innovation et de créativité
1.2.2 Les rôles du manager selon H.Mintzberg
Selon H.M il y a dix rôles qui incombent aux managers. Ces rôles se rangent en trois
catégories comme suit :
Autorité
Et statut
Officiels
Rôles
Interpersonnels
Symbole, dirigeant
Et liaison.
Rôles
Rôles de
d information
décision
récepteur, transmetteur
chef d'entreprise, pacificateur,
Porte parole.
Répartiteur de ressources et
Négociateur.
Rôles interpersonnels
1) symbole = Ce rôle consiste à accomplir des tâches de représentation et de cérémonie.
2) dirigeant = Il implique la responsabilité de diriger et de coordonner les tâches des
subordonnés afin que soient atteints les objectifs de l'organisation.
3) liaison = Il concerne la mise en place de sources d'informations, à la fois à l'intérieur et à
l'extérieur de l'organisation.
Rôles liés à l'information
4) récepteur = Le manager cherche et reçoit de l'information.
5) transmetteur = Le manager partage ses informations avec les autres membres de
l'entreprise.
6) porte-parole = les manageur doivent communiquer des informations propres à leurs
organisation à l'extérieur de celle-ci.
Rôles de décision
7) chef d'entreprise = Le manager cherche à améliorer l'organisation dont il a la charge, à
l'adapter à tout type de changement de l'environnement.
8) pacificateur = Le manager est amené à résoudre des conflits entre ses subordonnés ou
d'autres personnes.
9) répartiteur des ressources = C'est au manager que reviens la responsabilité de ce qui doit
être attribué, et à qui, dans l'organisation. Un manager doit continuellement faire des choix
quant à la manière dont les ressources seront affectées.
10) négociateur = Le manager consacre une partie considérable de son temps aux négociations
soit au de l'organisation, soit vis-à-vis de partenaires extérieurs.
2) L'entreprise, Agent économique
2.1 L'esprit d'entreprendre
2.1.1 Qu'est ce que l'esprit d'entreprendre?
- c'est d'abord une attitude adoptée dans la vie de tous les jours et dans toutes les activités
professionnelles ;
- c'est une compétence de base, qui doit être acquise par l'apprentissage tout au long de la vie
et qui favorise la satisfaction professionnelle et l'épanouissement personnel ;
- c'est une clé pour créer des emplois, pour favoriser une bonne santé économique.
L'esprit d'entreprendre puise son énergie dans les attitudes qui le définissent :
La persévérance, la créativité, l'optimisme, la responsabilité, l'esprit d'équipe, l'énergie
autonome, l'initiative.
FREE (Fondation pour la Recherche et l'Enseignement de l'esprit d'entreprendre)
La mission de FREE est d'encourager le développement de l'esprit d'entreprendre au sein de la
population francophone de Belgique.
Sa vocation est d'être :
-un lieu apolitique rassemblant les différents efforts qui visent à développer le goût
d'entreprendre ;
-un point d'ancrage pour tous les projets qui poursuivent cet objectif.
2.1.2. Les étapes de la création d'entreprise
1) l'étude de marché
L'étude de marché est un des meilleurs moyens pour estimer la viabilité d'un projet. Elle
commence par la recherche bibliographique qui consiste à dépouiller toutes les informations
existantes sur le marché considéré (presse,…)
Elle se complète par une enquête quantitative et qualitative, la première fournira des
informations objectives sur le marché: qui achète quoi,..; la deuxième permettra de
comprendre les motivations profondes des consommateurs.
Enfin, par une observation directe de la concurrence pourra être réalisée. Tout ceci
permettra : d'établir le couple produit/marché idéal; d'estimer les objectifs de vente; et de
choisir les moyens d'actions commerciale.
2) le plan financier
Il s'agit d'une prévision du chiffre d'affaire et des charges de l'entreprise. Il est généralement
établi sur 2 années d'activité et montre les conséquences financières des décisions de
l'entrepreneur. Il constitue un outil prévisionnel en vue d'optimiser la rentabilité de
l'entreprise. Il est indispensable en tant qu'outil de gestion et dans le cadre des négociations
avec des tiers, tels que les banquiers, les actionnaires, les fournisseurs, le repreneur
éventuel,... (pour vérifier notre rentabilité)
3) obligations administratives et réglementaires
La création d'une entreprise entraîne différentes obligations administratives. Il suffit à tout
créateur d'entreprise -personne physique ou morale- de se rendre dans un guichet d'entreprise
agréé qui prendra en charge une grande partie des formalités et qui délivrera le numéro
d'entreprise. Les guichets d'entreprises ont repris les missions du registre de commerce et des
chambres des métiers et négoces. (a réduit le temps d'attente.)
Missions des Guichets :
- servir de guichet d'inscription dans la banque carrefour des entreprises (BCE).(banque de
données informatique où se trouvent actuellement les entreprises commerciales et artisanales.
Le numéro d'identification de la BCE remplace l'ancien numéro de registre de commerce et le
n° de TVA. Il remplace tous les autres numéros d'identification.)
- intervenir dans le cadre de la législation relative à l'accès à la profession
-contrôler les autorisations préalables nécessaires pour l'exercice d'une activité
- effectuer éventuellement des formalités vis-à-vis des services publics fédéraux
- garantir l'accès aux données publiques stockées dans le registre de commerce
- recevoir des droits pour les autorités (droit d'inscription au registre de commerce)
- conserver les archives.
4) choix de la forme juridique
Le choix de entre la personne physique et la société doit s'envisager selon plusieurs critères
parmi lesquels:
- l'activité envisagée
- le nombre d'associés qui y participeront
- l'organisation dont on veut disposer
- les engagements financiers auxquels il faudra se soumettre
- le choix de la fiscalité la plus appropriée
- les obligations comptables liées à une société; les buts poursuivis,…
5) financement
Il s'agit ici de rassembler l'argent nécessaire pour financer les investissements de départ, mais
aussi pour assurer un équilibre suffisant entre les besoins et les ressources pendant la durée de
l'activité. Des financements à long terme et à court terme vont ainsi s'imposer. La durée du
financement doit correspondre à la durée de l'investissement. Il faut également trouver un
équilibre entre les fonds propres et les fonds de tiers. Enfin certaines aides publiques peuvent
se révéler intéressantes.
6) concrétisation
Outre l'ouverture d'un compte en banque, il faudra s'engager dans toute une série de contrats:
d'emploi, d'assurance, de bail commercial,…En cas de création de société, il faudra élaborer
les statuts chez un notaire. Il faudra s'affilier à une caisse d'assurances sociales ainsi qu'à une
mutuelle. Une fois ces différentes démarches accomplies, il ne reste plus qu'à assurer le
succès du projet…
2.2 Définition et caractéristiques de l'entreprise
2.2.2 Définition
On peut définir l'entreprise comme étant ; un organisme autonome, produisant des biens et des
services, pour un marcher, en vue de réaliser un profit.
Organisme = tt composé d'organes différents dépendants les uns des autres mais dont chacun
a une fonction déterminé.
Autonome = l'entreprise a son autonomie propre (centre de décisions)
Marcher = implique une certaine notion de risque
Start up = jeunes entreprises de haute technologie à forte potentialité de croissance.
2.3 Rôle de l'entreprise
2.3.1 Le rôle de l'entreprise est d'abord économique
Elle a pour fonction de satisfaire des besoins, soit directement à l'égard des consommateurs,
soit indirectement en fournissant des revenus à ses propriétaires, à ses salariés et à ses
fournisseurs.
Elle doit prévoir les besoins les plus intenses et orienter ainsi les facteurs de production vers
la production des biens qui pourront y répondre. L'entreprise doit aussi produire au moindre
coût => être rentable.
2.3.2 Son rôle est également social
-L'entreprise s'intègre dans l'économie d'un pays, d'une région, dont elle assure la prospérité et
dont dépend la sienne.(ex: la Louvière=>BOEL)
-L'entreprise est un centre d'activités humaines, elle doit s'organiser en fonction de l'homme.
-L'entreprise joue un rôle dans l'éducation de ses salariés et des consommateurs.
(Responsabilité dans la formation professionnelle des travailleurs -par le diplôme exigé et par
les formations- et en développant de bonnes habitudes de consommation pour le
consommateur.)
Culture d'entreprise : elle est constituée par l'ensemble des concepts directeurs, des
croyances, des valeurs sociales partagées par l'ensemble de ses membres.
Toute culture d'entreprise articule et complète un ensemble de matériaux provenant d'horizons
divers. (Culture nationale + Historique de la firme + Cultures professionnelles + cultures
individuelles = culture d’entreprise).
Une culture FORTE permet l'apparition d'un sentiment d'appartenance, c'est un facteur de
cohésion et de motivation du personnel. Par ailleurs, l'unité étant réalisée au niveau des
valeurs fondamentales, la décentralisation en est facilitée.
Une culture TROP FORTE peut néanmoins devenir un frein au changement et véhiculer des
germes de la destruction de l'entreprise car les automatismes de pensée et d'action qui forment
la culture ont tendance à subsister alors même que leur modification devient nécessaire.
2.4 Classification des entreprises
2.4.1 Classification selon la taille
Cette classification est très importante car la taille de l'entreprise est en liaison directe avec le
type et la complexité de son organisation.
Critères de classification :
- l'étendue : plus souvent utilisé en agriculture.
- l'effectif : ce critère permet de distinguer les TPE (très petites entreprises) qui ont moins de
10 salariés, les PME qui ont entre 10 et 250salariés et les grandes entreprises qui ont plus de
50 salariés.
- le chiffre d'affaire : ce critère donne une idée de l'importance des transactions de l'entreprise
avec ses clients. Critère significatif quand on le comparer au chiffre d'affaires de la branche
d'activité.
- le bilan : utilisé en parallèle avec le C.A de l'entreprise notamment en matière d'obligations
comptables.
=> Les entreprises aspirent toujours à augmenter leur taille, quels avantages souhaitent-elles
ainsi atteindre?
-l'augmentation de la production entraîne par le phénomène des économies d'échelles (le coût
fixe des grandes entreprises est reparti sur une plus grande envergure) une diminution des
coûts qui peut soit augmenter la marge bénéficiaire, soit être répercuté sur le prix de vente
pour plus de compétitivité.
-développer son propre département de recherches et développement. Se qui permet d'innover
et de se diversifier.
-exerce une position dominante vis-à-vis : des salariés, des fournisseurs, des clients, des
institutions bancaires, de la concurrence, des pouvoirs publics.
2.4.2 Classification selon le secteur d'activité
* Le secteur primaire : correspond aux activités pour lesquelles le facteur naturel est
prépondérant : agriculture, pêche,…
* Le secteur secondaire : est celui de la transformation des biens matériels : industries, …
* Le secteur tertiaire : est celui des entreprises prestataire de services : distributions, banques,
Cette classification a son importance pour diverses raisons : 1°En raison de la différence du
rythme du progrès technologique, 2°en raison des contraintes imposées par la nature de
l'entreprise pour la localisation des centres d'exploitation, 3°en raison de l'évolution de la
population active imposée par le progrès technique et la saturation progressive des besoins
traditionnels, 4°en raison des différences dans l'évolution des prix dues à la différence dans le
progrès technique.
2.4.3 Classification selon la branche d'activité
La branche professionnelle regroupe les entreprise qui :
-travail les mêmes matières au même stade de la production pour produire des biens
analogues.
- produisent des services du même type.
2.4.4 Classification selon la propriété des moyens de production
Ce critère permet de classer les entreprises en :
*entreprises privées : entreprises individuelles ou sociétés dont les capitaux appartiennent à
des personnes privées.
*entreprises publiques et sociétés d'économie mixte : entreprises de statuts juridiques
divers dont le capital et le pouvoir de décision appartiennent en totalité ou en partie à l'Etat ou
à des collectivités locales.
2.5 Dimension des entreprises
L'accroissement de la dimension se réalise par le phénomène de concentration industrielle.
2.5.1 Forme de concentration
La concentration peut se faire sous deux formes principales:
a) la concentration verticale (schéma => voir cours pg.11)
C'est lorsqu'une entreprise s'adjoint des activités représentant des stades de production
différents de celui auquel elle se plaçait à l'origine.
*vers le haut : l'ent assure elle-même la production des matières qu'elle achetait à l'extérieur,
elle devient son propre fournisseur.
*vers le bas : l'ent se rapproche des consommateurs en vendant elle-même ses produits.
=> Avantages de la concentration verticale :
- permet des économies liées à une amélioration des conditions d'approvisionnement et de
distribution. (plus d'intermédiaires à payer).
- réduit les risques commerciaux liés à d'éventuels conflits avec les fournisseurs ou les
distributeurs.
- plus grande rapidité de réaction par rapport aux attentes du marché.
Ex: ZARA
b) la concentration horizontale
Il s'agit de la concentration d'entreprises appartenant à une même branche d'activité et situées
au même stade de production. Une entreprise peut ainsi accroître sa capacité de production :
Soit en augmentant la taille de ses établissements ou en les multipliants, soit en adjoignant à
son activité antérieur des activités nouvelles du même type et au même niveau de processus
économique.
=> Avantages de l'intégration horizontale :
- économie d'envergure (meilleure exploitation des facteurs de productions + éco d'échelle)
- l'entreprise demeure dans un domaine qu'elle connaît bien, pour lequel elle a le "know how"
- augmenter sa part de marché (P.D.M)
- concentrer les efforts commerciaux vers les marchés les plus porteurs.
c) la diversification
C'est la stratégie par laquelle une entreprise vise un élargissement de la gamme de ses
produits, sans pour autant cesser sa production primitive.
Lorsque les entreprises ne peuvent se développer au rythme qu'elles souhaitent avec leur
structure de produits actuelle, elles recourent à la diversification.
C'est peut être parce que la vie des produits tend à se raccourcir et que les entreprises ne
peuvent plus compter sur un produits donné pour soutenir une croissance durable.
=> Avantages de la diversification :
- permet de saisir les opportunités dans les marchés les plus prometteurs
- augmenter la notoriété de l'entreprise.
2.5.2 Procédés de concentration
(comment grandir?)
Les grandes entreprises actuelles sont souvent le résultat d'un long processus de
développement. Il y a trois modes de croissance :
a) Développement interne :
C'est la création, par la firme, d'une capacité nouvelle. Dans les firmes industrielle cette
capacité est le plus souvent une capacité de production mais elle peut aussi être une capacité
de recherche,…La croissance interne est un procédé de croissance continu, par lequel
l'entreprise grandit au rythme de ses marchés.
=> Avantages de la croissance interne :
- ne pas dépendre d'autre partenaire
- favorise la promotion du personnel et évite les bouleversements et les restructurations
brutales.
b) développement externe :
Accroissement de dimension obtenu par l'union plus ou moins étroite de deux ou plusieurs
entreprises existantes. La croissance externe peut s'opérer par OPA (opération par laquelle
une société propose au public de racheter les actions d'une société en vue d'en prendre le
contrôle.) ou par OPE (= offre publique d'échange, opération identique à la précédente mais
dans laquelle, au lieu de se voir proposer un paiement en espèces, les actionnaires de la
société convoitée se voient offrir une remise de titres).
=> Avantages de la croissance externe :
- la rapidité de l'opération, l'accroissement est immédiat.
- la firme profite des compétences et des structures de l'entreprise rachetée.
- permet d'accroître la part de marché sans risque de surcapacité au niveau de la branche
d'activité.
- l'opération peut être rémunérée par des actions sans sortie de fond et sans endettement.
* La fusion : C'est le cas de deux ou plusieurs entreprises, généralement de tailles similaires,
qui mettent leurs ressources en commun pour former une nouvelle entité.
* L'absorption : Agrandissement d'une entreprise par l'intégration et donc la disparition d'une
ou plusieurs autres entreprises.
* La scission : disparition d'une société qui fait l'apport de l'ensemble de son actif à deux ou
plusieurs sociétés qui peuvent, soit préexister, soit se constituer.
* L'apport partiel d'actifs : Opération par laquelle une société apporte une partie de son actif à
une (ou plusieurs) autre société qui lui remet en contrepartie des parts ou des actions
nouvelles créées au titre d'une augmentation de capital. (les sociétés gardent leur identité
juridique).
c) Alliances stratégiques
Toutes les formules qui permettent à deux entreprises indépendantes et sans nécessaire liaison
financière de coopérer à la réalisation du projet productif de chacune.
Avantages recherchés : les alliances permettent la recherche de la taille idéal alors que
l'acquisition n'est pas envisageable. Elles se justifient aussi par la recherche de synergies et
d'intégration de compétences complémentaires.
Ces alliances peuvent prendre plusieurs formes : recherche en commun ; sous-traitance ; pub
conjointe ; …
Inconvénients : la coopération n'est pas sans risque (de dépendances pour le sous traitants, de
perte de compétence,…)
CO-BRANDING = combinaison de deux produits
2.5.3 Types de groupements
2.5.3.1 Les ententes
Le terme "entente" peut aussi bien couvrir des contrats de fournitures que de simples
habitudes acquises aboutissant au respect de certaines règles. Dans tous les cas, le but est une
diminution ou une suppression de la concurrence. Celles qui ont pour objet de fausser le jeu
de la concurrence sont illicites.
Les entreprises gardent leur entière autonomie sauf sur les points particuliers qui font l'objet
de l'entente.
a) le cartel
C'est une entente ayant pour but de supprimer la concurrence entre l'ensemble des producteurs
qui agissent sur un marché déterminé. Pour être efficace, le cartel doit grouper la totalité, ou la
très grande majorité des entreprises du secteur. Les producteurs restent indépendants
juridiquement, financièrement, techniquement mais pas commercialement.
Les cartels peuvent porter: sur la fixation de prix minima, la fixation de quotas de production
pour éviter la saturation du marché et maintenir les prix, la délimitation de zones de ventes et
la vente en commun par un organisme dépendant directement du cartel.
Conditions de réussite d'un cartel :
1° bonne entente, discipline entre les différents partenaires
2° représenter une part de marché importante, capable d'influencer les prix
3°pas d'existence de substituts proches
4° restreindre l'offre afin d'augmenter les prix.
Très souvent les cartels restent cachés car ils restent interdits par les règles du Marché
Commun. Cependant, ils ont parfois été imposés par les pouvoirs publics pour lutter contre les
crises de surproduction ou au contraire, pour mieux répartir la pénurie.
b) les groupes d'entreprises
Entreprises restant autonomes mais s'aidant mutuellement en se plaçant sous l'autorité d'un
comité directeur.
Cette aide mutuelle peut revêtir plusieurs formes :
-communication d'informations,
- brevet commun,
-contrat de fournitures =prévoit les conditions de livraison et d'acceptation, ainsi que les prix,
contrat LT
-joint venture =Association de fait qui porte sur un objet limité avec partage des frais et des
risques. Il s'agit le plus souvent d'un projet d'investissement entre deux ou plusieurs
entreprises. Elles forment, ensemble une nouvelle société dans laquelle aucun des partenaires
n'a la majorité. L'avantage recherché est de contourner les lois protectionnistes locales.
Les règles du Marché Commun
Dans le traité de la Communauté Economique Européenne, on retrouve la volonté de rétablir
les conditions de la concurrence.
*Les ententes visant à réduire la concurrence sont interdites.
*Celles qui ont pour but de promouvoir le progrès technique ou économique dont les
consommateurs pourraient profiter, sont soumises à l'approbation des autorités européennes.
L'art 85 interdit les ententes au sens large.
L'art 86 interdit les positions dominantes (monopole) et condamne les "pratiques abusives".
En Belgique, la loi du 5 août 1991 crée le Conseil de la concurrence, institué auprès du
Ministère des Affaires économique. Ce conseil est une juridiction administrative qui a la
compétence de décision, elle sanctionne.
2.5.3.2 Les groupes financiers
Ils s'articulent autour d'un holding principal qui contrôle directement ou indirectement des
sociétés à caractère industriel ou commercial, situées dans des secteurs très divers. Le lien
entre les sociétés est essentiellement financier.
Le holding est une société qui utilise son capital à l'acquisition d'actions d'autres sociétés
dans le but de contrôler et/ou diriger leur activité industrielle ou commerciale.
Le Holding se trouve donc à la tête de toute une ramification de sociétés qui dépendent plus
ou moins étroitement de lui par des liens soit de type financier (participation), soit de type
personnel qui sont les mandats d'administrateurs exercés par les personnes, appartenant au
holding, dans les sociétés filiales.
2.5.3.3 Les groupes industriels
Ils sont généralement constitués d'une entreprise centrale de grande dimension possédant ellemême un nombre important de sociétés filiales. Ce type de groupe se distingue du groupe
financier par le caractère "industriel" de la société dominante.
Les caractères essentiels du groupe industriel sont donc :
- l'entreprise industrielle centrale de grande dimension est axée sur un type de produit donné
ou une activité donnée.
- les filiales sont étroitement contrôlées
- les participations n'ont pas un but financier mais un but d'intégration au groupe.
a) La société multinationale
La société multinationale est un groupe industriel formé d'une société mère, située dans un
pays appelé pays d'origine, et contrôlant des sociétés filiales dans plusieurs pays.
Elle fonctionne cependant comme une société unique basée sur trois éléments :
- dépendance absolue des filiales
- planification des objectifs et des moyens
- contrôle financier étroit par la société mère.
L'évolution vers de structures multinationales contribue à ce que l'on appelle la
"mondialisation de l'économie".
b) le trust
Ce sont des entreprises très concentrées. Leur dimension a atteint des niveaux tels qu'elles
peuvent, à elles seules, orienter et même dominer le marché sur lequel elles opèrent.
Le trust est organisé de la manière suivante : les actionnaires de différentes sociétés remettent
leurs actions dans les mains d'un groupe de banquiers et reçoivent en échange un certificat de
dépôt donnant uniquement droit aux dividende correspondant aux actions ainsi déposées. Ces
banquiers deviennent alors majoritaires dans toutes les sociétés pour lesquelles ils ont reçu
suffisamment d'actions en dépôt. Toutes ces sociétés passent ainsi sous une seule direction.
Buts: - réduire les coûts
- constituer un monopole influençant les pouvoirs publics.
c) le conglomérat
C'est une entreprise qui se diversifie par voie externe dans le cadre d'une unité de décision
économique. Il s'étend non pas en cherchant à conquérir une position monopoliste sur un seul
marché, mais en multipliant les activités les plus diverses de manière à s'imposer sur un
nombre considérable de marchés différents.
Il s'agit d'un groupe industriel qui a diversifié ses activités, le plus souvent au niveau
international. Le conglomérat tient donc du groupe financier par la diversité et la multiplicité
de ses participations dans des secteurs différents. Mais il tient du groupe industriel car les
sociétés qu'il contrôle sont totalement intégrées à une gestion totale.
CONCLUSION
L'heure est a la mondialisation (des firmes, des marchés financiers,…)
La mondialisation pourrait se définir comme l'extension de l'économie de marché à l'ensemble
de la planète. Le développement du commerce international permet aux entreprises d'accroître
leur taille et de bénéficier d'économie d'échelle qui renforcent à leur tour la tendance à la
concentration et la recherche de nouveaux marchés.
L'essor des échanges mondiaux est étroitement lié à l'internationalisation croissante des
entreprises. On parte de sociétés transnationales (STN) : ce sont des entreprises privées ou
publiques qui possèdent ou contrôlent des activités de production ou de service à l'extérieur
des pays où elles sont basées. Elles ne cherchent pas à reproduire leur succès à l'étranger en
gérant à distance les opérations (comme les multinationales) mais prennent au contraire des
décisions au niveau local.
3) L'organisation interne de l'entreprise
3.1) Principes généraux d'organisation
*L'organisation de l'entreprise a pour but :
- de grouper les hommes:
- d'agencer les tâches et les activités
- et d'établir les liens organisationnels nécessaires afin de diriger tous les effort dans une
même direction.
*La conception d'une organisation exige un processus de décisions qui tienne compte
- des contraintes environnementales
- des facteurs stratégiques dans la sélection des mécanismes structurels formels qui lui
permettront de fonctionner.
Les décisions au sein de l'entreprise sont de trois types :
Les décisions stratégiques: prises par la direction générale. Il s'agit des grandes options
engageant l'avenir de l'entreprise. (LT)
Les décisions tactiques : prises par les cadres supérieurs et moyens. Il s'agit de la
concrétisation des décisions stratégiques au sein de chaque département de l'entreprise.
Les décisions opérationnelles : prises par les employés, contremaîtres, voire ouvriers. Il
s'agit de "petites" décisions découlant des précédentes, prises au niveau de chaque poste de
travail, mais qui ensemble concourent à un objectif commun.
*La conception de l'organisation doit satisfaire trois besoins :
- Facilité la circulation de l'information et les prises de décisions, afin que soit mieux gérée
l'incertitude et qui soient atteints les objectifs de l'organisation.
- Définir clairement l'autorité et la responsabilité attachée aux postes et unités de travail, afin
que soit tiré le profit escompté de la division du travail et d'une bonne définition des postes.
- Instaurer le degré d'intégration souhaité entre les départements, afin d'avoir une bonne
coordination de l'ensemble.
3.2) La rationalisation de l'activité des entreprises
3.2.1 Les grands auteurs en organisation
1) L'école Classique
FREDERICK WINSLOW TAYLOR
Il étudie la rationalisation du processus de production via l'étude scientifique du travail
d'exécution. Nous pouvons résumer sa pensée par les trois préceptes suivants :
a) Adaptation des machines (Taylor invente de nouvelles machines)
b) Rendement de la main d'œuvre, grâce à ses cinq principes :
1. décomposition des tâches en éléments constitutifs.
2. Analyse de chaque élément (trouver la meilleure méthode)
3. Intégration des éléments de chaque tâche et établissement se standards de performance.
4. Sélection et entraînement scientifique des employés.
5. Intéressement du personnel en fonction du rendement. (Prime)
c) Répartition fonctionnelle des tâches.
Pour utiliser au mieux les compétences, il propose se spécialiser les chefs dans une fonction
déterminée. Chaque exécutant reçoit alors des instructions de plusieurs chefs, au lieu d'un
seul. Le taylorisme préconise un clivage net entre la conception et l'exécution du travail, la
conception étant contrôlée par les dirigeants et l'exécution étant assurée par les ouvriers.
Taylor propose donc une double division du travail : horizontale (parcellisation des tâches) et
verticale (scission nette entre la direction et l'exécution).
Taylor est le fondateur de l'Organisation Scientifique du Travail.
L'O.S.T est l'esprit et l'ensemble des moyens qui permettent d'obtenir le meilleur rendement
du personnel, du matériel, des capitaux de l'entreprise avec le minimum de prix de revient et
le maximum de satisfaction pour les dirigeants, le personnel et la clientèle.
L'O.S.T est fondé sur quatre principes :
1) The One Best Way, il n'existe qu'une seule bonne méthode de travail, il faut la trouver.
2) Sélection et développement scientifique du personnel, il faut trouver les personnes
capable d'exécuter les tâches le mieux et le plus rapidement.
3) Surveillance du personnel, car l'homme est considéré comme un être allergique au travail
4) Division du travail, s'impose par l'emploi de machines spécialisées et par ses avantages.
HENRI FAYOL
Contrairement à Taylor, il s'intéresse aux responsabilités de commandement, de direction.
Fayol a établi une véritable doctrine de l'administration. Cet industriel français a énoncé les
cinq principes d'une direction systématique. Administré c'est :
1) Prévoir (scruter l'avenir et dresser des plans d'action.)
2) Organiser (constituer la structure physique et sociale de l'entreprise.)
3) Commander (donner les instructions nécessaires.)
4) Coordonner (harmoniser tous les actes et tous les efforts vers un même but.)
5) Contrôler (veiller à ce que tout se passe conformément aux règles établies.).
C'est l'apport essentiel de Fayol d'avoir analysé la fonction administrative qui doit reposer,
selon lui, sur une ligne hiérarchique claire permettant une définition précise des tâches et une
unité de commandement pour réagie contre l'excès de décomposition prôner par Taylor.
Contrairement à Taylor, il prône l'unité et la permanence du commandement et une
hiérarchie clairement établie.
MAX WEBER
Sa théorie porte sur les structures d'autorité et lui permet de distinguer trois types
d'organisations :
* L'organisation charismatique : est basé sur les qualités personnelles du leader (ce n'est pas
idéal car si il n'y a plus de leader tout s'effondre).
* L'organisation traditionnelle : utilise une autorité basée sur les précédents et les usages. (on
subit une grosse influence du passé, on fait se qu'on a toujours fait.)
* L'organisation rationnelle- légale : (hiérarchie d'emploi claire, les salaires sont fixés en
fonction du niveau hiérarchique, discipline très stricte).
Est la forme d'organisation bureaucratique. Il tient cette forme d'organisation pour la plus
efficace. Pour lui, c'est le seul moyen d'atteindre une haute efficacité et un contrôle rigoureux
sur les êtres humains, grâce au règne de la RATIONALITE ABSOLUE. Les idées de Weber
sont proches des organisateurs classiques comme Taylor en ce qu'il pense que la supériorité
d'une organisation réside dans un contrôle plus grand, dans une prévisibilité plus forte.
HENRI FORD
Industriel aux USA, pionnier de l'industrie américaine. En 1903, il fonde la Ford motor
company. Il explore, dès la fin de la première guerre, la possibilité d'une organisation du
travail de grande série.
Son système s'appuie sur les possibilité d'organisation du travail introduites par l'invention du
convoyeur qui transporte les pièces d'un endroit à un autre en cours de production. Les
travailleurs peuvent donc être cantonnés à des postes fixes et c'est tout le travail à la chaîne
qui prend ainsi naissance faisant passer la rationalisation du travail à un degré supérieur. Il
développe donc le travail à la chaîne avec la prime au rendement. Il veut une voiture pour la
masse, il doit donc standardiser. (FORD T).
2) L'école des Relations humaines
L'homme n'est plus considéré comme un outil de production interchangeable
ELTON MAYO
Engagé comme psychologue pour analyser les causes de l'absentéisme, la fatigue au travail,…
ses recherches ont montré l'influence considérable qui le réseau des relations sociales exerce
sur la motivation, la satisfaction et la productivité des travailleurs.
Il a expérimentalement prouvé à la Western Electric Compagny que le facteur humain est
moteur de productivité. (1924 : l'expérience révéla que c'est le fait de s'intéresser aux ouvriers
qui augmente le rendement. Le groupe éprouvait une grande satisfaction au travail). Une des
tâches du management est donc de créer une coopération entre travailleurs, d'intégrer chaque
travailleur dans son groupe.
MARY PARKER FOLLET (Américaine – Fin 19eme début 20eme S)
Elle naît dans une famille bourgeoise et étudie à Harvard les sciences politique.Elle crée des
centres pour les plus démunis et elle va organiser des formation pour aider les gens à trouver
un emplois ce qui va l'amener jusqu'au management de l'entreprise. Spécialiste de philosophie
sociale, elle est l'un des premiers auteurs à soutenir que l'organisation des entreprises peut être
étudié du point de vue des comportements individuels et collectifs.
À une époque où le management scientifique tient le haut de pavé, Follet défend une vision
transversale et beaucoup plus humaniste. À l'encontre de Fayol, elle soutient l'idée que
l'intérêt de l'individu n'a pas à s'effacer devant celui du groupe; elle prône aussi une logique de
la responsabilité, préférable selon elle à la logique de l'obéissance.
Elle estime que la gestion des entreprises doit se fonder sur une éthique collective plutôt que
sur l'individualisme. Le travail du manager consiste donc à harmoniser et à coordonner l'effort
collectif, à exercer le pouvoir avec les employés, au lieu de les en exclure.
DOUGLAS MAC GREGOR (il fait le lien entre la théorie classique et les relations humaines)
M.Gregor a proposé en 1960 deux philosophies de l'homme susceptible d'inspirer le style de
direction : la théorie X et la théorie Y.
Il énumère les suppositions implicites sur la nature humaine, qu'il appelle " théorie X"
1) l'homme ordinaire éprouve une aversion innée pour le travail et fait tout pour l'éviter;
2) il faut donc contrôler, menacer pour faire travailler les hommes;
3) l'homme ordinaire préfère être dirigé, souhaite éviter les responsabilités, n'a que peut
d'ambition, désire la sécurité avant tout.
Cette théorie a longtemps connu le succès parce qu'elle correspondait à des comportements
réels. L'être humain est considéré comme irresponsable. M.Gregor propose une alternative : la
théorie Y qu'il estime plus en rapport avec la nature humaine.
Cette théorie repose sur les cinq postulats suivants :
1) l'effort, intellectuel ou physique, est aussi naturel que le jeu ou le repos ;
2) Toute personne est capable de se diriger elle- même ;
3) la motivation, la faculté de se développer et de chercher des responsabilités sont des
caractéristiques humaines ;
4) l'engagement envers un objectif est fonction de la satisfaction que l'on en retire ;
5) la grande majorité des membres d'une entreprise possède un bon degré de créativité qui ne
demande q'à s'appliquer à la résolution des problèmes de l'entreprise.
La théorie Y traite donc les employés en êtres responsables. Elle constitue la base de la
gestion participative par objectif.
Il s'ensuit une nouvelle définition du rôle de la direction :
* la direction est responsable de la répartition des ressources de l'entreprise afin d'atteindre les
objectifs de l'entreprise
* Elle tentera de faire fusionner les objectifs personnels de ses membres avec les objectifs
propres de l'entreprise
* la tâche primordiale de la direction va consister à permettre aux individus de mieux réaliser
leurs buts personnels.
3) l'école néo-classique
Cette école de pensée est caractéristique par une synthèse empirique entre l'école de
l'organisation scientifique du travail dont ils reconnaissent la valeur toujours actuelle de bien
des principes et de l'école des relations humaines dont ils reconnaissent la validité des
principes.
PETER FERDIAND DRUCKER
Autrichien, il vit aux Etats-Unis. Il est prof et conseillé en management. Il s'élève contre
l'objectif de maximisation du profit. Cet objectif n'explique pas comment fonctionnent
réellement les entreprises. Le but premier de toutes les entreprises est de créer une clientèle.
A partir de ce but, il y a seulement deux fonctions de base : le marketing et l'innovation, qui
produisent des résultats; les autres fonctions ne produisent que des coûts.
"le profit n'est pas une cause mais un effet : le résultat du rendement de l'entreprise dans le
domaine du marketing, de l'innovation et de la productivité".
La gestion par objectifs est un des thèmes favoris de l'école néo-classique et Drucker énonce:
*les objectifs doivent d'abord être calculés à partir de la nature actuelle et future de
l'entreprise ;
*ils doivent être opérationnels et motivants ;
*ils doivent permettre la concentration des ressources et des efforts ;
*ils doivent être multiples ;
*ils doivent être établis dans les secteurs-clefs que sont : le marketing, l'innovation,
l'organisation humaine, les ressources financières, la productivité.
Ils doivent permettre la répartition du travail.
Pour lui les tâches du manager sont : fixer les objectifs, analyser et organiser le travail en une
structure, motiver et communiquer (// Mayo), mesurer par des normes (// Taylor), former les
gens.
Il ajoute que le manager doit être une personnalité intègre avec une force de caractère.
Pour lui les clefs du succès de l'entreprise sont: un travail organisé, un autofinancement et un
apprentissage continu.
OCTAVE GéLINIER (français – économiste)
L'efficacité de l'entreprise est très liée à l'efficacité des groupes de travail qui la composent.
L'efficacité des groupes est assurée :
D'une part, par la constitution d'équipes :
-comprenant peu de personnes,
-assurant des fonctions différentes et complémentaires,
-unifiées par des objectifs communs,
-inter-réagissant fréquemment,
-avec des caractères homogènes,
-et dirigées par un chef qui ne prend jamais seul les décisions,
D'autre part par la délégation de responsabilités : déléguer est confier à un subordonné la
mission d'atteindre un objectif en lui laissant une certaine latitude dans le choix des moyens.
Le succès d'une entreprise passe par la construction calculée d'une ligne sur un long terme =>
fixation d'objectifs. Les objectifs s'appliquent aux hommes et non aux machines => coller à la
hiérarchie. => Il fixe les règles pour la construction d'une structure efficace.
3.2.2 Les méthodes d'amélioration continue
la maîtrise du changement constitue une des préoccupation majeures du management des
entreprises. Cette situation est accompagnée par l'apparition de plusieurs innovations
managériales :
*LA QUALITE TOTALE (total quality management) =>vient du Japon
Elle place le client et la qualité au centre des préoccupations de l'entreprise. Elle entre dans
une dynamique de progrès permanent et vise à atteindre le zéro défaut à tous les stades.
(voir schéma pg. 15 du syllabi)
L'entreprise ne cherche plus à contrôler la qualité des produits finis, mais entend
responsabiliser l'ensemble des personnes et des unités de la firme quant à la qualité de leur
propre travail, en mettant l'accent sur le niveau que doit atteindre le résultat final.
La maîtrise de la qualité devient un des fondements de la gestion d'ensemble.
Les outils en sont :
* les cercles de qualité : ce sont des ensembles de personnes d'un même secteur qui, ensemble,
cherchent des solutions au problème posé en vue d'améliorer la qualité de leur travail. Ils ont
vu le jour au Japon, vers 1960. Il s'agissait d'obtenir une mobilisation générale pour redresser
le niveau de qualité des produits. En Occident, dès 1980, de nombreuses entreprises ont créé
des cercles sur le modèle japonais. Le fonctionnement d'un cercle est régi par des règles
formalisées dans une charte interne à l'entreprise:
 le cercle est créé à l'initiative du personnel



l'objet du cercle est de résoudre un problème précis qui affecte le travail ou le service. Une
fois le problème résolu, le cercle se dissout ou choisi un autre problème.
Il est composé de volontaires, du même service, qui se réunissent régulièrement pour faire
progresser la solution.(pendant les heures de travail).
Les membres du cercle sont formés aux méthodes de résolution de problèmes.
L'animateur du groupe est formé aux techniques d'animation.
Il s'agit : d'identifier le problème, d'inventorier et sélectionner ses causes, de proposer des
solutions et de les mettre en œuvre.
*les normes ISO : ce sont les normes internationales (International Standard Organisation).
La certification ISO est une procédure qui atteste de la conformité d'un produit, d'un service,
d'un système d'organisation à un référentiel. (Norme,…)
Ces normes sont émises par une fédération mondiale d'organisme de normalisation.
Chaque Etat membre (150) met en place un Conseil National d'Accréditation et de
Certification au travers du Ministère des Affaires économiques.
Autour de ce conseil, trois entités distinctes : l'OBE (Organisme Belge d'Etalonnage)qui prend
en charge tous les problèmes relatifs à l'étalonnage, BELTEST qui accrédite les laboratoires
d'essais et les organismes de contrôle, BELCERT qui accrédite les organismes certificateurs
de systèmes de gestion de la qualité, de produits et de personnes.
A CT, ces trois organismes seront réunis au sein d'une structure unique d'accréditation à
savoir BELAC. Il existe 35 organismes certificateurs en Belgique.
Il existe différentes normes différenciées par une numérotation variant en fonction du
domaine visé.(ISO 9000, 9001,…)=>voir pg. 17 du syllabi.
La certification ISO est un superbe outil marketing. (pour l'image de qualité par rapport aux
clients et facilite l'exportation). C'est une assurance externe.
* LE JUST IN TIME
Le système implique de la part des fournisseurs la livraison régulière de petits lots de
manière à ce que les pièces et produits requis soient disponibles au moment et dans les
quantités requis. Il s'agit de minimiser les coûts en retardant l'engagement des dépenses de
production ou d'approvisionnement jusqu'à la dernière minute. Il est demandé aux
fournisseurs de repenser leur organisation ou de prendre à leur charge le stockage.
Plusieurs bénéfices peuvent en être retirés :
-moins de stock,
-une correction rapide des défauts de fabrication,
-des réponses accélérées face au changement de conception des produits, un nombre plus
restreint de fournisseurs,
-une communication simplifiée,
-une réduction des déchets,…
Il s'agit de partir du client et de remonter la chaîne afin de mettre en place une logistique qui
lui soit adaptée.
Le juste à temps est une philosophie qui repose sur 4 éléments
1) Au bon moment : toute action en atelier doit être entreprise au moment même où un besoin
réel est exprimé. Ainsi aucune action n'est menée à l'avance, de façon prévisionnelle.
2) Production continue : ceci diminue les files d'attentes, les temps de préparation.
3) zéro stock : un stock est une perte financière et un espace occupé inutilement.
4) A très long terme: lorsqu'un objectif est atteint, on ne s'en contente pas. On doit poursuivre
son effort en fixant un nouvel objectif plus ambitieux. C'est ce qui permet d'améliorer la
productivité et la qualité des produits.
=> Le procédé du juste à temps vise essentiellement à éliminer toutes les sources de
gaspillage dans la production en fournissant le composant au bon endroit et au bon moment.
* LE REENGINEERING
Une équipe par client  du point de vue commercial c'est plus rentable pour l'entreprise. Ca
aboutit à une organisation axée essentiellement sur la valeur ajoutée considérée par le client
avec un objectif d'augmentation de la productivité, de la qualité et de la vitesse.
Le mode d'organisation proposé est simple: substituer aux différents services spécialisés des
unités polyvalentes, chargées de traiter l'ensemble d'un dossier au sein d'une seule unité, et
même si possible par une seule personne. C'est l'ordinateur qui autorise la polyvalence en
intégrant à la machine une grande partie du savoir des spécialistes. Des généralistes se
trouvent ainsi en position de traiter des problèmes de plus en plus complexes.
(voir schéma pg. 19 du syllabi.)
But : réduire le délai de traitement des affaires par la diminution des niveaux hiérarchiques et
par le décloisonnement. (- spécialiste, + généraliste).
Avantages : structure plus légère et plus proche du client.
Inconvénients : pert en efficacité du fait de la diminution de la spécialisation et la polyvalence
implique une qualification accrue qu'il faut rémunérée.
* LE BENCHMARKING
Comparer sa propre efficacité en termes de productivité, de qualité et de pratiques aux
meilleures compagnies et les observer.
Quatre concepts clés du Benchmarking :
- continu (on cherche toujours à devenir meilleur)
- comparaison
-leader (les meilleurs)
- amélioration
* COMPETITOR PROFILING
Les profils concurrentiels consistent en une analyse systématique de la concurrence afin de
s'inspirer de leurs forces et d'exploiter leurs faiblesses tout en dégageant ainsi un avantage
concurrentiel.
* PAY FOR PERFORMANCE
Les systèmes de rémunération basée sur la performance lient les salaires à l'atteinte des
objectifs de l'entreprise. Le but est de responsabiliser les différents membres de
l'organisation.
3.2.3 Impact des TIC dans l'organisation
TIC = technologies de l'information et de la communication
Quel est l'impact réel des TIC sur le travail des salariés?
- le travail est de plus en plus abstrait à l'écran
- sur abondance d'information
- civilisation de la pane, fraude, intrusions,…
- concentration mentale augmente le stress.
Quels avantages offrent les technologies de l'information?
Toute avancée se ressent dans le mode de gestion des organisations. Par exemple General
Electric prévoit d'économiser plusieurs millions de dollars en achetant des pièces de rechange
sur internet. Cette technologie permet aussi de ne plus se restreindre à un lieu de travail
spécifique.
Quelles sont les conséquences d'une telle révolution?
Elle exige davantage de compétences de la part des candidats au poste de travail concerné,
lesquels doivent savoir comprendre les logiciels et les machines ainsi que les revues techniques.
De plus, le terrain où s'exerce la concurrence a tendance à se niveler et toute organisation doit
être à même d'innover et de satisfaire les demandes de ses clients.
Le trait le plus marquant est la prolifération d'activités sur internet, les "e-organisations".
Qu'est-ce qu'une e-organisation?
e-commerce : ventes en lignes. Les données sont traitées via internet.
e-business : le développement de stratégies de gestion, l'amélioration de la communication
entre employés, clients et fournisseurs. C'est la panoplie d'activités nécessaire à une entreprise
basée sur internet.
Internet : réseau mondial d'ordinateurs interconnectés. (abaisse les coûts de communication, et
la puissance d'information permet d'exploiter d'énormes basses de données).
Intranets : réseaux privés d'organisations et les extranets correspondent à des intranets étendus,
uniquement accessibles par les employés et les intervenants externes autorisés.
Une e-organisation est une organisation (entreprise, hôpital, école,…) qui applique des
concepts d'e-business à son fonctionnement.
En quoi la technologie modifie-t-elle le travail d'un manager?
Le manager peut obtenir rapidement les informations grâce à la technologie. Les technologies
de l'information ont permis aux managers de réaliser de façon plus efficace les quatre activités
de base qui leur incombent (planification, organisation, direction, contrôle).
Grâce aux progrès technologique, les managers peuvent surveiller leur personnel à distance et le
besoin de relation direct est moins crucial. Avec au télétravail les employés peuvent se trouver
n'importe où, ce qui évite aux employeurs d'avoir à s'installer forcément près de la main
d'œuvre. Par ailleurs, cela permet d'optimiser la masse salariale globale, du fait même de la
délocalisation du travail.
Les managers doivent par conséquent relever deux défis majeurs : maintenir une
communication à distance efficace avec les employés et garantir la réalisation des objectifs de
performance.
=> Les technologies de l'information véhiculent donc une organisation d'entreprise
révolutionnaire.
3.3) Structure interne de l'entreprise
La répartition des activités entre les services et l'ensemble des liaisons qui permettent d'assurer
leur coordination représente la structure interne de l'entreprise. (la structure garanti la
réalisation des objectifs).
3.3.1. Les fonctions dans l'entreprise
Une fonction constitue un ensemble d'activités ayant un objectif commun.
Chaque fonction remplit un rôle bien déterminé, mais toutes les fonctions concourent ensemble
à la réalisation des objectifs de l'entreprise grâce à un réseau étroit de relations.
a) les fonctions de Fayol (1er à proposer la notion de fonction)
1. la fonction technique : production, transport,…
2. la fonction commerciale : achat, vente,…
3. la fonction financière : recherche et gérance de capitaux.
4. la fonction sécurité : protection des biens et des personnes.
5. la fonction comptable : inventaire, bilan, compte de résultats,…
6. la fonction administrative : prévoir, contrôler, coordonner, organiser, commander.
Selon Fayol, quelles que soit la taille de l'entreprise, ces fonctions sont toujours présentes.
Critique des fonctions de Fayol :
- il propose une fonction comptable, or toutes ses activités peuvent être intégrées à d'autres
sections.
- il propose une fonction sécurité, aujourd'hui ces activités font partie de l'activité du personnel.
- sa fonction commercial réunit deux activités très différentes : acheter et vendre, qui dépendent
rarement du même service et qui ont des exigences différentes.
- il néglige la fonction sociale dont on se souciait peur à l'époque.
b) les fonctions dans l'entreprise moderne
1. la fonction technique à pour rôle de préparer le travail de transformation des matières, de
les faire exécuter et de les contrôler.
2. la fonction approvisionnement a pour objet de rechercher les fournisseurs, de passer les
commandes et de gérer les stocks.
3. la fonction commerciale doit prévoir les ventes, les provoquer, les exécuter et les suivre.
4. la fonction financière doit fournir à l'entreprise les capitaux dont elle a besoin, au moment
où elle en a besoin, avec le minimum de coût et le maximum de sécurité.
5. la fonction sociale dont l'importance est due à l'accroissement des obligations légales et au
changement d'attitude à l'égard de la participation de la main d'œuvre.
6. la fonction administrative dont dépend le succès de l'entreprise par la fixation d'objectifs
corrects et une bonne coordination de tous les efforts.
3.3.2 Les services dans l'entreprise
Un service est constitué par un groupe de personnes disposant de moyens matériels et
financiers et exerçant certaines activités sous l'autorité d'un responsable.
Dans une grande entreprise, une fonction peut être remplie par plusieurs services. Par contre,
dans une petite entreprise, plusieurs fonctions sont regroupées dans un seul service.
Les éléments à prendre en compte par la division en services sont : la taille de l'entreprise, la
nature de son activité, les objectifs à CT et LT, la personnalité et les aptitudes des managers, la
spécificité de certaines tâches.
3.3.3 Importance de la structure interne
La structure interne est : l'agencement des services, la répartition des activités entre les
services, ainsi qui les liaisons entre les personnes et les services qui permettent d'assurer la
coordination de l'ensemble. (d'elle dépend l'efficacité de l'entreprise).
Rôle : la structure interne permet de définir les relations hiérarchique entre les membres du
personnel et à l'entreprise d'atteindre ses objectifs le plus efficacement possible.
3.3.4 Types de structures interne
A part la forme simple de la PME caractérisée par l'absence de structure formelle bien établie
l'entreprise peut être départementalisée de trois façons :
1. la structure fonctionnelle (centralisée)
L'entreprise est organisée autour des fonctions nécessaires à l'accomplissement de son activité.
Les opérations sont donc regroupées selon le critère d'appartenance à une fonction.
C'est la direction qui se charge de la coordination entre les services. (schéma pg. 25)
Avantages :
- elle permet de répartir et d'identifier clairement les responsabilités.
- les personnes chargées d'un travail similaire travaillent ensemble (aide mutuelle & interaction)
-elle favorise la spécialisation des compétences et la formation.
Inconvénients
- elle engendre chez les employés un rétrécissement des points de vu qui peut faire oublier
l'organisation dans son entreprise
- la communication et la coopération entre les services sont réduites.
=> cette structure fonctionne mieux si : peu de produits offerts, peu de zones géographique
desservies, pas de différents types de clientèle.
2. la structure divisionnaire
Le principe est d'organiser l'entreprise autour de ses produits fabriqués. Le type de client et le
secteur géographique peuvent également être utilisés comme critères de départementalisation.
C'est une structure qui s'impose dans les grandes entreprises qui ont une gamme de produits
étendue.(schéma pg. 26)
Avantages :
- cela favorise l'orientation du travail vers les résultats d'ensemble et vers la clientèle.
-augmente la cohésion de chaque département et la motivation de chacun.
- favorise la délégation de l'autorité
- intéressant si la concurrence dans chaque ligne de produit est agressive (mieux lutter).
Inconvénients :
- la structure nécessite un personnel plus large, ce qui augmente les coûts, il y a redondance des
activités et des ressources.
- incite les départements à faire passer leurs propres objectifs avants les objectifs généraux de
l'organisation.
- augmente les difficultés de contrôle de la direction générale.
Structure géographique (décentralisée)
Est particulièrement utile lorsque les activités d'une firme sont dispersées géographiquement.
Chaque zone peut ainsi être un pays, une région,… Chaque division est dirigée par un
responsable à qui le somment délègue des pouvoirs de décision (décentralisation). Ces
structures ont de bonnes capacité de réaction dues à une proximité des décideurs vis-à-vis des
marchés.
Avantages :
- rapprochement de plusieurs opérations dans un même lieu (diminution des coûts de transport)
- permet d'utiliser dans son processus de distribution ou de promotion les conditions
linguistique, climatique, culturel propre à une région ou un Etat.
Inconvénient : (idem structure divisionnaire)
- la structure perd tous ses avantages si la firme est de petite taille ou si elle n'agit qui sur des
marchés limités.
3. La structure matricielle
Est une organisation combinant des éléments des structures fonctionnelle et divisionnaire dans
laquelle des spécialistes issus de départements fonctionnels sont affectée à un ou plusieurs
projets sous la coupe d'un ou plusieurs chefs de projet. (schéma pg. 27)
C'est une structure basée sur l'existence d'un double commandement. Dans cette structure
chaque individu a pour supérieur à la fois un responsable et un chef fonctionnel.
Avantages :
- cette flexibilité doit permettre une décentralisation des pouvoirs.
- cela facilité la coordination d'une multitude de projets interdépendants tout en conservant les
économies obtenues en regroupant des spécialistes.
Inconvénients :
- cette structure peur aussi entraîner des conflits de pouvoir et une instabilité des positions.
- structure qui peut être confuse et qui favorise les luttes de pouvoir.
3.3.5 Type de hiérarchie
La hiérarchie d'une entreprise définit les relations d'autorité entre salariés.
1. la hiérarchie linéaire (LINE)
Cette structure se fonde sur une relation directe de supérieur à subordonné. (schéma pg. 28)
Principes :
a) unité de commandement : chaque membre de l'organisation ne relève que d'un seul supérieur.
b) délégation de l'autorité : chaque chef délègue une partie de son autorité à ses subordonnés et
se réserve habituellement les activités de direction, de coordination et de contrôle.
c) responsabilité absolue : chaque membre à la responsabilité absolue de sa tâche vis-à-vis de
son supérieur.
d) principe de l'éventail de la subordination: la structure linéaire permet de limiter le nombre de
subordonnés relevant d'un même chef.
Avantages :
- les lignes d'autorité sont claires et bien définies
- l'attribution des responsabilités et des pouvoirs est bien déterminée.
Inconvénients :
- chaque chef doit traiter un grand nombre de problèmes.
- la circulation de l'information est longue se qui entraîne une lenteur dans la prise de décision.
2. La hiérarchie fonctionnelle (STAFF)
Cette structure met en œuvre le principe de spécialisation (Taylor). Chaque chef est spécialisé
dans un domaine bien précis et chaque subordonné relève de plusieurs chefs. (schéma pg. 30)
Avantage :
- utilisation de supérieurs spécialiste expert dans leur domaine.
Inconvénients :
- difficile de déceler la source d'une erreur commise et la part de responsabilité qui incombe à
chaque supérieur.
- les conflits d'autorité sont fréquents.
3. la hiérarchie linéaire et de conseil (STAFF&LINE)
Les inconvénients des deux systèmes précédents ont été éliminés en combinant les concepts
hiérarchique et fonctionnels dans une nouvelle structure mixte. (ou staff&line).(sch. Pg. 31)
Ce sont les avantages des deux hiérarchies précédentes. Nouveaux inconvénients :
- nécessité d'emboucher de nombreux supérieurs hiérarchiques (des spécialistes).
- conflits d'autorité possible si les conseils ont le même poids que les ordres.
Deux types d'autorité :
* les chefs opérationnels (Line) : relation verticale de commandement de supérieur à
subordonné. Ces postes procurent à leur détenteur une autorité hiérarchique qui leur confère le
droit de se faire obéir par leurs subordonnés.
* les chefs fonctionnels (Staff) : ils sont spécialistes dans un domaine bien précis. Ils donnent
des conseils et non des ordres.
 les directions fonctionnelles : élaborent les politiques générales pour l'ensemble du groupe.
 les services fonctionnels : dépendent hiérarchiquement des chefs opérationnels et sont
conseillés par les directions fonctionnelles.
CONCLUSION :
Quelle que soit la structure et le type de hiérarchie choisi :
Les décisions qui sont prises aux divers échelons d'une organisation n'ont pas toutes les mêmes
implications. Il importe donc de diviser le travail selon les types de prises de décisions.
La structure doit permettre d'atteindre les objectifs à LT.
L'organisation doit être stable et s'adapter facilement à l'évolution de l'entreprise.
Il faut définir de façon précise les différentes attributions des chefs de services.
Le nombre de subordonnés rattaches à un même chef doit être limité.
3.3.6 Centralisation – décentralisation
Le fait de diviser le travail opérationnel est appelé "départementalisation". Le fait de diviser le
travail de direction et de gestion est appelé "décentralisation".
Centralisation
La structure est centralisée quand tous les pouvoirs de décision sont regroupés entre les mains
d'un ou de quelques directeurs de l'organisation.
Avantage : - toutes les décisions iront dans le même sens unité de prise de décisions,
nécessite moins de personnes.
Inconvénients :
- surcharge des centres de décisions.
- risque d'erreurs.
- rigidité qui peut faire obstacle au développement des responsabilités et de l'initiative de
chacun.
Décentralisation
La structure est décentralisée lorsque le pouvoir est dispersé entre de nombreuses personnes.
La prise de décisions est plus proche du terrain.
Avantage : - plus de flexibilité, on favorise l'initiative et c'est dont plus motivant pour le
personnel.
Inconvénients :
- manque de coordination entre les différentes décisions.
- perte éventuelle de contrôle par la qualité parfois discutable de décisions prises par de
personnes n'ayant pas les compétences suffisantes.
=> Centralisation ou décentralisation extrême sont à éviter. (la tendance actuelle est la
décentralisation).
3.3.7 L'organigramme
L'organigramme est un graphique qui représente sous une forme schématique la structure
formelle de l'entreprise. Il précise en particulier :
-la répartition des tâches entre les services.
-le niveau hiérarchique des différents chefs de services.
-les liaisons hiérarchiques ou fonctionnelles entre les services.
Rôle : à est à la fois un instrument d'information et d'analyse qui permet de déceler les erreurs
d'organisation.
Les types d'organigramme :
a) l'organigramme- normalisé : il se développe de la gauche vers la droite. Ce type
d'organigramme présente l'avantage de fournir dans un format réduit et normalisé un maximum
d'informations concernant : le nom des responsables, les effectifs rattachés à chaque agent
d'encadrement, les attribution des responsables, les comptes du budget. (schéma pg. 35)
b) autres représentations possibles : l'organigramme classique :
- schématise la structure de l'entreprise en figurant les organismes qui la composent et en
indiquant les liaisons hiérarchiques qui existent entre eux,
-met en évidence leur degré de rattachement ainsi que leur importance hiérarchique,
-précise le caractère hiérarchique ou fonctionnel ainsi que d'exécution de ces organismes,
-indique la dénomination spécifique des organismes en même temps qu'éventuellement le nom
de leur responsables.
(schéma pg. 35)
Avantages :
-le type de structure choisi par l'entreprise est parfaitement clair et compréhensible à tous les
membres de l'organisation. Ce qui permet d'atteindre les objectifs de l'entreprise par les efforts
de chaque groupe.
-il aide à faire apparaître et à localiser les anomalies : double emploi; conflit d'autorité;…
-un organigramme clair facilite les relations avec les personnes extérieures qui savent à qui
s'adresser lorsqu'elles ont à entrer en contact avec la société.
Inconvénients :
-il a tendance à rendre rigide la structure de l'entreprise.
-un organigramme même construit très rationnellement peut être relativement inefficace si la
structure qu'il concrétise est trop éloignée de la structure informelle de l'entreprise.
Conclusion :
L'entreprise adapte ses produits aux fluctuations de l'environnement. D'une structure mécaniste,
l'entreprise devra parfois passer à une structure organique.
La structure mécaniste, ou bureaucratie, affiche un niveau élevé de spécialisation du travail,
de formalisation des règles et procédures et de centralisation des décisions. Les travailleurs
effectuent des tâches spécifiques, régies par des réglementations formelles et selon des
décisions généralement prises par les hauts dirigeants. (essentiel pour les plus grandes
entreprises).
Dans une structure organique, les employés ont une approche généraliste, se chargent de tous
les aspects d'un travail, répondent à peu de règles et participent souvent aux décision sur des
sujets les concernant directement.
3.3.8 Le fonctionnement de l'organisation selon H.Mintzberg
Les six éléments de base de l'organisation :
1) A la base de toute organisation, on trouve ses opérateurs càd ceux qui effectuent le travail de
base de produire les biens ou de délivrer les services. Ils forment le centre opérationnel. Ce
centre est composé des membres de l'organisation (les opérateurs) dont le travail est directement
lié à la production des biens et des services.
2) Toute l'organisation, même la plus simple a besoin d'au moins un manager pour occuper le
sommet stratégique à partie duquel il est possible d'avoir une vue d'ensemble du système. La
fonction du sommet stratégique est de faire en sorte que l'organisation remplisse sa mission de
façon efficace.
3) De plus, lorsque l'organisation grandit, elle a alors besoin de plus de managers. Une ligne
hiérarchique se constitue c'est-à-dire une hiérarchie d'autorité entre le centre opérationnel et le
sommet stratégique.
4) Au fur et à mesure que l'organisation devient plus complexe, elle réclame des spécialistes
(staff), c'est la technostructure qui planifient et contrôlent le travail des autres, mais de façon
différente, hors de la ligne de hiérarchie d'autorité. Dans la technostructure on trouve des
analystes qui servent l'organisation en agissant sur le travail des autres.
5) Un grand nombre d'organisation ajoutent encore des unités de staff d'un type différent, afin
de fournir différents services internes : staff de support logistique.
6) Chaque organisation active est enfin composée d'une sixième partie son idéologie ou culture
interne qui se compose des traditions, de l'histoire de l'organisation.
Il existe diverses personnes extérieures à l'organisation qui cherchent, aussi, à exercer une
influence sur celle-ci afin d'affecter les décisions et les actions envisagées à l'intérieur de cette
dernière.
Les mécanismes de coordination
Moyens fondamentaux par lesquels les organisations peuvent coordonner leur travail :
1) L'ajustement mutuel : réalise la coordination du travail par simple communication
informelle. Le contrôle du travail reste entre les mains de l'opérateur.
2) La supervision directe : mécanisme de coordination par lequel une personne se trouve
investie de la responsabilité du travail des autres.
Il existe aussi la standardisation qui consiste à programmer à l'avance certains aspects du travail
de manière telle que les standards ainsi prévus aient une certaine stabilité dans le temps, et
s'appliquent de manière similaire aux différents opérateurs concernés.
3) la standardisation des procédés de travail : ils sont standardisés lorsque le contenu du
travail est spécifié ou programmé. Ces standards sont établis au niveau de la technostructure
pour être exécutés au niveau du centre opérationnel.
4) la standardisation des résultats : réalise la coordination du travail en spécifiant les résultats
des différents types de travail. (standards établis au niveau de la technostructure).
5) la standardisation des qualifications : réalise la coordination de différents types de travail
par le biais de la formation spécifique de celui qui exécute le travail.
Certains mécanismes sont mutuellement exclusifs :
- Standardisation des procédés et ajustement mutuel (on ne peut établie la coordination sur des
bases à la fois formalisées et informelles).
- Standardisation des procédés et des résultats (on ne peut à la fois programmer les résultats à
atteindre et la manière d'y parvenir, dans la mesure où des conflits risquent de surgir rapidement
entre le respect strict des règles, quel que soit le résultat obtenu, et la poursuite d'objectifs
indépendamment des règles en vigueur).
=> Les dirigeants d'aujourd'hui tentent d'aplanir leur organigramme. L'objectif est de
fonctionner en petites cellules afin de responsabiliser le personnel, et lui donner des moyens
d'actions. Cette réorganisation est rendue nécessaire par les changements que subit
l'environnement. Si un certain nombre de décisions peuvent être prises au sein des groupes de
travail, les décisions relevant de la stratégie, et de l'organisation en général doivent rester
l'apanage du top management.
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