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BIOLOGIE - PREMIERE ES DUREE 40 MINUTES
Contrôle n° 6 - 25 avril 2001
MAÏTRISE DE LA REPRODUCTION
Première question (10 points)
Exploiter des documents
Le Comité d'éthique revoit sa copie sur l'embryon
Deux avis du Comité ouvrent prudemment la porte à la recherche sur l'embryon humain.
Au début du mois de mai, le Comité national d'éthique a rendu deux avis (nos 52 et 53) « sur la constitution
de collections et de tissus et organes embryonnaires humains » et « sur la constitution de collections de
cellules embryonnaires humaines ». Dans le premier texte, le Comité accepte le recueil de tissus
embryonnaires, à condition qu'il s'inscrive dans un projet de recherche précis validé par la Commission
nationale de médecine et biologie de la reproduction et du diagnostic prénatal (CNMBRDP - sic ). Ces
recherches pourraient concerner la connaissance du développement foeto-embryonnaire, des cancers (qui
ressemblent par certains aspects à ce développement) et de la production de diverses substances produits
durant la vie fœtale.
Le Comité rejette en revanche fermement le recueil systématique de ces tissus, sans projet de recherche
précis.
Par ailleurs, le Comité s'est intéressé aux cellules-souches (ES, embryonic stem cells ) : il s'agit des cellules
de l'embryon aux tout premiers jours de son développement. L'embryon est alors constitué d'un amas de
cellules totipotentes, c'est-à-dire pouvant participer à la formation de tous les tissus de l'organisme. On sait
établir des cultures de telles cellules chez la souris, on commence à savoir le faire chez des brebis et des
singes, et on peut imaginer qu'on y parviendra chez l'humain.
Le Comité a donc voulu anticiper la connaissance scientifique en balisant sur le plan éthique le terrain de
l'expérience. Il a aussi voulu donner les moyens aux chercheurs français de ne pas se voir distancer par
leurs collègues anglo-saxons. Rappelant que la loi interdisait « l'établissement de lignées de cellules ES à
partir de blastocystes1 humains obtenus par fécondation in vitro et cultivés ex vivo », le Comité écrit que la
révision de la loi prévue en 1999 « devrait permettre de modifier cette interdiction » . Mais il recommande
que cette possibilité ne soit ouverte que pour les embryons surnuméraires découlant d'un projet parental,
c'est-à-dire créés dans le cadre d'une procréation médicalement assistée. Le but de la recherche devrait à
nouveau être validé par la CNMBRDP, et la modification du génome du receveur de telles cellules devrait
être proscrite, de même que l'utilisation d'ES pour créer des clones. Un membre du Comité, Olivier de
Dinechin, jésuite, ne s'est pas associé au texte, estimant que l'utilisation de cellules de l'embryon à des fins
de recherche réduisait l'embryon « à un objet, voire à un matériau de recherche » .
H.K. et A.M. La Recherche n° 299 - juin 1997
Texte complet sur le serveur www.ccne-ethique.org
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1. Blastocyste : très jeune embryon.
Relevez dans le texte les argument ou les circonstances favorables d’une part et défavorables
d’autre part, concernant l’utilisation de cellules embryonnaires humaines.
Quelle est l’origine des embryons dont il est question dans le texte.
Deuxième question (10 points)
Mobiliser des connaissances
Après avoir expliqué ce qu’est une pilule combinée mini-dosée expliquez comment, comment elle
peut produire un effet contraceptif .