BRUNOR – Enquête sur Dieu - Les indices pensables : 1. Le

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BRUNOR – Enquête sur Dieu - Les indices pensables : 1. Le mystère du soleil froid 48 p.
2. Un os dans l’évolution 48 p . (les deux réédités en un seul volume à reliure souple,
18,90€) Editions du Jubilé Paris 2012 - 3. Le hasard n’écrit pas de messages (cartonné)
Editions du Jubilé Paris 2011, 46 p. 13€
La personne qui signe Brunor (sans précision de prénom) et qui est l’auteur à la fois des
textes et des dessins de ces bandes dessinées, est assurément une personnalité
exceptionnelle, alliant des choses aussi rares qu’une bonne connaissance de la Bible, de
la théologie, et de l’histoire de la philosophie, une information scientifique précise et
actuelle, un coup de crayon très sûr, beaucoup d’humour, et l’art de débrouiller, en
grand pédagogue, des questions embrouillées par des siècles de polémiques . Serait- ce
un professeur de philosophie catholique doublé d’un artiste ?
Ses BD sont destinées aux adolescents “à partir de 13 ans et demi” mais pourront rendre
des services à des candidats à des épreuves universitaires de philosophie, et intéresser
beaucoup d’adultes soucieux d’harmoniser leurs connaissances scientifiques avec leur foi
religieuse ou du moins leur intérêt pour les grandes questions de l’origine du monde, de
la matière et de la vie.
Le mystère du soleil froid rend hommage au peuple hébreu qui seul, parmi tous les
peuples de l’antiquité a su affirmer que le soleil n’est pas éternel, qu’il n’est pas un
dieu, mais un simple “luminaire”, chose qui ne sera confirmée par la science que
plusieurs millénaires après, lorsque les astrophysiciens auront pu évaluer son âge et la
date probable de son extinction. Ses prophètes sont à l’origine de la dé-divinisation de
l’Univers qui a permis son étude objective et scientifique, et il leur reconnaît le mérite
d’avoir mis fin aux sacrifices humains, et au-delà , aux sacrifices d’animaux conservés
par d’autres religions.
Un os dans l’évolution devrait permettre d’apaiser les tensions entre “évolutionnistes” et
“créationnistes” . Brunor montre que l’ évolution n’est pas contradictoire avec la création.
Il reconnaît l’âge très ancien de la terre, la succession chronologique d’espèces de plus
en plus complexes et dont la fixité est remise en cause, et, en même temps, que cette
“évolution” n’est pas une explication mais une énigme et qu’elle a besoin elle même
d’être expliquée. On ignore, par exemple, comment s’est formé un organe aussi
complexe que l’œil et même que la simple plume d’oiseau.
Le hasard n’écrit pas de messages part du “big bang” et continue la réflexion du volume
précédent sur l’origine de la vie et son développement. Le “message” est celui de l’ADN
des êtres vivants. Si l’on refuse l’hypothèse qu’il se soit formé par simple hasard (parce
qu’elle ne serait à la rigueur admissible que dans un temps illimité, ce qui n’est pas le cas,
on l’a vu avec le soleil) il est difficile aussi d’admettre l’idée d’une matière intelligente.
L’hypothèse la plus vraisemblable est celle d’une matière travaillée par une intelligence
extérieure elle. Comme dit à la p. 43 le vieux professeur Frédéric Sontenbatho à Élodie
Tmoitou qui l’interviouve : “Ce n’est pas une preuve de l’existence de Dieu, mais il serait
dommage de négliger des indices qui montrent que le récit de la Bible nous décrit
l’histoire de l’Univers réel, ce qu’aucune autre Tradition ne réussit à faire”…
La suite au prochain numéro. On espère qu’il ne tardera pas trop à être édité et qu’en
attendant, ces trois premiers épisodes, achetés par des parents avisés, éclaireront déjà
pas mal de jeunes esprits.
Trop peu, en vérité ! Si l’orientation de Brunor n’était pas catholique, il y a longtemps
que ses BD seraient vantées à la télévision, vendues partout et répandues dans toutes le
bibliothèques des collèges
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