EPP35 2006 - Espace Langues

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C. Tardieu – 2006-7
EPP35 2006
Intro : 6è , dates (1965 : juste avant méthode audio-visuelle), 1994 : approche communicative
et cognitive, 2000, idem + grammaire énonciative. Types d’extraits. Même fait de langue
Statégies : choix de terminlogie, de présentation, contextualisation, d’appropriation, etc.
Quelle conception de la langue, quels objectifs sous-jacents ?
1- Fait de langue : terminologie, contexte, présentation
2- Activités élèves
3- Conception langue et objectifs
1- Fait de langue : terminologie, contexte, présentation
A
Titre ne comportant pas
CAN.Texte non dialogué (cf
méthode active) +
illustrations. Personnages
proches mais pas de situation
de communication
Enregistrement (méthode
audio-orale)
Contexte : exploit physique
(question déontologique)
Can : verbe défectif
Une seule valeur de Can
Cannot et non Can’t
Be able to (équivalent)
Centration sur la langue pas
sur la parole.
Centration sur les phonèmes
pas sur la pragmatique
Registre de la description, de
l’information
B
Titre ne comportant pas
CAN. Texte dialogué, +
illustrations regroupées. Vie
quotidienne (une situation)
Identification possible.
Associé à l’exploit physique
par la dérision (Nap) mais
plutôt expérience des
capacités diverses (gradation)
Can : auxiliaire modal
Une seule valeur
Can /Can’t
Prise en compte aspects
phonétiques et
phonologiques mais
insuffisant.
Registre du dialogue prise en
compte d’un certain
pragmatisme.
Encart B1
C
Titre comportant CAN. Texte
dialogué +2 grandes
vignettes
Texte présent sur une page
différente.
Contexte très différent : a
party
Can : auxiliaire modal
2 valeurs (risque de
confusion ou prise en compte
logique de l’utilisation
pragmatique de Can ?)
Can/Can’t
Prise en compte de la
grammaire de l’oral
(accentuation/neutralisation)
A : importance de la langue qui est un ensemble de faits, de structures. Pas encore de sens de
al communication. B : approche communicative encore contrainte par une représentation de la
langue comme un ensemble de faits. C : une certaine libération par rapport à B et A, prise en
compte de la dimension sociologique de la communication (les deux valeurs de Can sont
enseignées en même temps)
2- Activités élèves
A
CO/PO avec dessins + CE
Répondre à des questions,
restitution
Sphère extra personnelle
Mémoriser
Intonation
Phonétique
B
EO + CO
PO
CO + EO
Sphère extra-personnelle
Sphère personnelle et
interpersonnelle (écris 5
phrases vraies te concernant)
C
1-PO précède CO + CE en
accessoire (carton
d’invitation) Réalisme
2-CO + PO
Sphère extra-personnelle
3-ORL + CO= grammaire de
l’oral, cadre donné en C3
C. Tardieu – 2006-7
Exercices sur faits de langue
1 seule réponse possible sauf
en 5.
Thème
Dictée
Sphère extra-personnelle
B2 : réflexion sur langue
Méthodologie pour
apprentissage leçon (en
classe ? –cassette)
Que savent-ils faire ? Un pas
de plus. (à comparer avec le
thème)
4-Interaction orale (sphère
inter-personnelle), cadre
donné en C3
C2 : grammaire énonciative
(celui qui parle) Ex 1 C2 cf
thème A2, 214.
C2, 2 : erreurs à corriger
(plutôt dans cahier d’activité)
C3, 5 : CE
A : exercices plutôt qu’activités. B : élève mis en activité avec le travail en binômes et la
sollicitation de compétences de communication (CO). Les exercices sont présentés de façon
attrayante. En C : importance de l’expression, de l’interaction orale. Evolution vers
grammaire énonciative. Approche communicative et cognitive + actionnelle. Evolution d’une
logique d’enseignement (A) à une logique d’apprentissage (B et C)
3- Conception langues et objectifs
A
Centré sur langue
Caractère descriptif
Elève apprend par coeur
Objectif linguistique
prépondérant. Début
approche structurale.
B
Centré sur communication
Présence de l’objectif
conceptuel
C
Centré sur communication
Objectif conceptuel lié à
grammaire de l’oral et prise
en compte de la réalité
sociologique de la
communication
Conclusion : Les stratégies sont assez significatives de leur époque. La manière de présenter
le fait de langue, de le contextualiser, de l’expliquer, de permettre à l’élève de se l’approprier
évolue d’une conception de la langue conçue comme un ensemble de faits, de structures, à
une langue permettant de communiquer d’une façon encore un peu scolaire, puis davantage
ancrée dans une réalité sociale courante. Cette ouverture qui se fait sentir en C reflète d’une
certaine manière l’influence du CECR.
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