Intelligence entrepreneuriale : «Le plaisir d`apprendre

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Intelligence entrepreneuriale : «Le plaisir d’apprendre, pas
la peur d’échouer»
La connaissance est un instrument primordial de prise de décision pour les entreprises modernes évoluant
dans d'inextricables réseaux où la course à l'innovation est le principal vecteur de concurrence.
Par Wajdi Msaed
L'Institut arabe des chefs d'entreprises (IACE) a organisé, en collaboration avec l'ambassade d'Espagne en
Tunisie, une table-ronde sur le thème: «L'intelligence entrepreneuriale et l'expansion à l'international», qui
s'est tenue le vendredi 24 juin 2016, à son siège, la Maison de l'Entreprise, au Berges du Lac de Tunis.
Le sujet a une importance capitale, eu égard au contexte dans lequel évolue actuellement l'économie mondiale,
caractérisée par une concurrence farouche pour la conquête des marchés internationaux, dans un courant de
mondialisation qui a effacé les frontières et favorisé l'abondance des sources d'information.
Le professeur Issac Martin Barbero, directeur général de l'Institut de commerce extérieur d'Espagne (Icex) et
expert en économie et commerce, était l'invité principal à cette table-ronde, qui s'est déroulée en présence de
Peter Bismuth, membre du bureau directeur de l'IACE, et d'un parterre composé de chefs d'entreprises,
d'experts économistes et de représentants des médias, Les tendances du marché mondial
Le débat a été ouvert par l'ambassadeur d'Espagne à Tunis, Juan Lopez Doriga, qui a mis en exergue l'élan de
coopération bilatérale dans tous les domaines entre son pays et la Tunisie et s'est félicité de l'instauration d'un
courant d'échanges entre l'IACE et l'Icex.
«L'intelligence entrepreneuriale (IE) est un outil stratégique d'analyse de l'information pour la prise de
décision dans une entreprise qui cherche à s'épanouir et à se développer à l'international», a lancé le
conférencier, en introduisant son intervention, précisant qu'il s'agit notamment de transformer les obstacles
rencontrés par l'entreprise en opportunités pouvant faciliter son expansion.
Après avoir évoqué le résultat du référendum sur la sortie du Royaume Uni de l'Union européenne (UE) et
l'impact qu'il pourrait avoir sur le devenir de ce groupement de 27 pays et sur l'économie mondiale d'une
manière générale, M. Barbero a parlé de l'internationalisation des entreprises et les tendances qui gouvernent le
marché mondial favorisant l'hégémonie des grandes puissances économiques telles que les Etats-Unis et la
Chine.
«On prévoit pour les années 2017-2018 une concurrence accrue de la part des économies émergentes», a
cependant indiqué M. Barbero, ce qui laisse la porte ouverte à l'émergence de nouveaux pôles économiques
importants.
Parlant ensuite de son pays, le conférencier a fait savoir que 35 à 40% de ses exportations sont générés par des
entreprises étrangères et que seuls 24% sont produites par la force de travail espagnole exerçant dans des
entreprises dont l'effectif est supérieur à 250 personnes. «Ce constat nous incite à rechercher, à travers
l'innovation et l'intelligence entrepreneuriale, des moyens susceptibles de nous permettre d'augmenter la
productivité de nos entreprises», a-t-il ajouté.
Tout est dans le réseau
Insistant sur le rôle de l'information et de la connaissance dans le processus et la qualité de la prise de décision,
le DG de l'Icex a souligné que l'essentiel dans l'intelligence économique (IE) n'est pas de garder le secret ou de
le percer, mais plutôt la volonté de bien regarder la réalité et d'avoir la capacité de la transformer. Aussi l'IE
permet-elle de développer ses compétences en renforçant ses talents, qui sont le plus souvent innés et non pas
acquis par la seule connaissance. Elle permet, en outre, de gérer intelligemment ses connaissances et son
savoir-faire et d'établir une relation rationnelle et émotionnelle avec les partenaires.
«Le meilleur moyen de connaissance réside dans la capacité de s'ouvrir sur l'environnement local et étranger
et de s'engager dans les courants de la concurrence», a encore expliqué M. Barbero, car le plus important, au
final, ce n'est pas ce que l'on sait faire mais le réseau dans lequel on évolue. D'ailleurs, dans ce réseautage (ou
networking), il y a toujours une personne importante qui a favorisé tel événement ou une autre qui a permis
d'établir telle relation professionnelle et favorisé telle transaction. Il y a aussi des lobbys, des incubateurs, etc.
Il y a aussi, et, surtout, la connaissance et l'intelligence que l'on peut définir par cette formule d'un philosophe
européen: «Le plaisir d'apprendre, pas la peur d'échouer».
Post date: 2016-06-27 10:02:56
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