Par ailleurs, notre zone d’étude étant floristiquement peu connue, à priori, nous avons
également adopté la méthode de travail établie par GOUNOT (1969) qui préconise deux
phases : les prospections botaniques ou relevés linéaires et les relevés de végétation.
Pour cette première phase, nous avons procédé à une reconnaissance générale du milieu. Tout
au long des itinéraires suivis, nous avons noté les espèces rencontrées.
Pour les relevés de végétation, la méthode utilisée est celle basée sur la technique du relevé de
la végétation. L’aboutissement de cette technique passe par les 5 phases suivantes :
-choix de parcelle
-reconnaissance de la végétation d’une aire homogène
-étude des différentes strates de végétation ;
-inventaire floristique de la parcelle circonscrite, c’est-à-dire l’établissement de la liste
complète des espèces (cortège floristique).
4. Travaux réalisés :
(Maximum une page pour l’ensemble des items 4)
Choix des milieux à installer les placettes
Prise des coordonnées géographiques des différents milieux
Installation des placettes dans les différents types d’habitats
Observations écologiques : type de végétation, association avec d’autres espèces,
dégradations humaines ou autres, pollinisateurs observés, dispersion des graines et des
fruits, type de végétal (herbe, arbre, arbuste, épiphyte etc.) ; présence de sève, latex ou
résine, organes souterrains, tige et tronc (aspect), inflorescences, fleurs, fruits et
graines, informations ethnobotaniques etc.
Prises des photos avant récoltes des échantillons
Prises des photos après récoltes
Récoltes de tous les échantillons botaniques fertiles
Montage des échantillons botaniques en plusieurs exemplaires
Tentative de détermination de l’échantillon sur le terrain
Séchage au four
4.1 - Contexte et difficultés rencontrées :
Les forêts du nord Congo sont en général très mal connues. Néanmoins quelques études ont
été faites dans les aires protégées y compris le Parc National de Nouabalé Ndoki et le Parc
National d’Odzala Kokoua.
Ce projet propose d’étudier la troisième aire protégée de la Réserve communautaire du Lac
Télé. (RCLT). La densité de la population est d’environ un habitant par kilomètre carré. Elle
est regroupée de manière diffuse (cases isolées, hameaux) le long des axes fluviatiles (Bali,
Likouala aux Herbes…) dans les localités d’Epéna et Boa au Sud-Ouest. Au Nord circulent
des groupes nomades des peuples autochtones (Pygmées). Au Nord de la Terre des
Kaboungas, il y a une marque de séparation avec le bassin mitoyen de la Motaba et où se
localise le dernier bastion de peuplement sédentaire des Bantou. Au delà, Il y a un
« vide démographique » jusqu’à la frontière avec la République Centrafricaine (RCA).