Examens radio- Module traumato-rhumato

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Imagerie médicale - Module traumato-rhumatologie
1- Radiologie standard
Radiologie numérisée
1) Traumato
En urgence : Incidences face et profil (+/- ¾) des membres,
articulations, rachis… (Recherche de fractures, luxations…)
Prendre des précautions pour les poly traumatisés et les
traumatismes du rachis.
A distance : Radio de contrôle, bilan pré-opératoire.
2) Rhumatologie
Radio des articulations, membres, rachis… (Recherche
d’arthrose, luxations, d’usure cartilagineuse, de géodes…)
Téléradiographie : du rachis (scoliose, lordose)
des membres inférieurs (inégalités, mesures
d’angulations)
2 - Examens spéciaux

Saccoradiculographie ou myélographie
 indications : recherche d’une compression médullaire ou
radiculaire par la visualisation de la moelle et des racines
nerveuses, recherche d’éventuelle anomalie dynamique, du
retentissement d’un canal lombaire étroit, d’une hernie
discale en cas de limite du scanner et de l’IRM et le plus
souvent actuellement, en cas de bilan pré-opératoire. Examen
suivi le plus souvent d’un scanner (myéloscanner) qui le
complète.
 technique : désinfection, réalisation d’une ponction lombaire,
recueil de quelques gouttes de LCR pour analyse et injection, de
façon stérile, d’iode dans le canal médullaire, sous contrôle
scopique ; clichés.
 Préparation :
o Préparation cutanée de l'opéré
o Vérification de l’absence d’infection cutanée.
o Vérification de contre-indication à l’injection d’iode.
o Vérification des traitement en cours (anticoagulants),
bilan de coagulation (risque d’hématome épidural) .
o ne pas venir à jeun.
 Surveillance:
o Hospitalisation de quelques heures, surveillance de la
température et des signes inflammatoires locaux.
o Décubitus la tête toujours plus haute que les pieds (pour
une résorption du liquide sans irritation des méninges,
pour éviter les céphalées), position semi-assise pendant 6
heures.
o Bonne hydratation pour éviter les céphalées

les arthrographies

indications : visualiser directement les structures articulaires par
l’injection intra-articulaire d’iode. Les arthrographies les plus
fréquentes sont celles du genou et de l’épaule, mais on peut
toutes les étudier. Examen suivi le plus souvent d’un scanner
(arthroscanner) qui le complète.

technique : désinfection, anesthésie locale éventuellement, puis
ponction de l’articulation sous guidage scopique et injection
d’iode sous atmosphère stérile ; clichés.

Préparation :

o vérification de l’absence d’infection cutanée et rasage du
point de ponction.
o bilan de coagulation.
o Préparation cutanée de l'opéré.
Surveillance :
o repos de l’articulation quelques heures après l’examen
o vérifier l’absence de signes infectieux (rougeur, chaleur,
douleur, œdème).

Telos
 Technique
o Radiographie du genou sous stress en utilisant un matériel
de contention spécifique.
 Indication
o Mesure du tiroir antérieur dans le cadre d’une rupture du
LCA.

Technique
Technique d’imagerie basée, comme la radio standard, sur
l’atténuation d’un faisceau de rayons X qui traverse un segment du
corps. Mais dans ce cas il s’agit d’une imagerie en coupes axiales (le
plus souvent) qui mesure par des capteurs numériques la densité
radiologique des volumes élémentaires de cette coupe. Un ensemble
tube/capteurs est fixé sur un châssis qui tourne autour du patient.
L’image numérique acquise par les capteurs est reconstituée grâce à
une informatique puissante.
3 - Scanner
Le contraste est également évalué sur une échelle de gris en fonction de
la variation de densité du tissus, mais celle-ci est plus nuancée et est
mesurée de – 1000 UH (image noire de l’air) à + 1000 UH (image
blanche de l’os).
L’acquisition des images peut se faire :
- en mode séquentiel, c’est à dire coupe par coupe,
- ou en mode hélicoïdal, c’est à dire que l’on acquiert un volume
de coupes.
L’injection de produit de contraste peut également être utilisée :
injection d’iode en intra-veineux

Contre-indications
 Quel que soit l’examen : patient agité et femme enceinte (selon
le terme et l’indication de l’examen)
 Injection d’iode :
o Allergie vraie à l’iode
o Insuffisance rénale
o Traitement d’un diabète de type 2 par des Biguanides ou
un dérivé de la Metformine (Glucophage*, Glucinan*,
Stagid* et Glucophage retard*)
o Voir fiche sur Intranet

Préparation du patient:
 quelque soit le type d’examen : informer le patient que
l’examen peut durer longtemps, qu’il devra rester immobile
dans un anneau
 injection d’iode : (allergie, jeûne, fonction rénale,
antidiabétiques oraux).

Indications
 En urgence :
o Crane (lésions hémorragique intra ou extra
parenchymateuse, œdème, fracture osseuse)
o Rachis (fractures, tassements, compression médullaire)
o Polytraumatisés (Body-scanner)

En routine
o Rachis (hernies discales, tassements)
o Articulations
o Arthroscanner (préparation, contre-indication et
surveillance du scanner et de l’arthrographie)
o
4 - IRM

Technique
L’IRM repose sur l’étude du comportement du noyau d’hydrogène qui
constitue l’atome le plus important en proportion dans le corps humain. On
étudie l’effet de l’excitation par une onde de radiofréquence du proton
(particule unique de l’hydrogène) placé dans un champ magnétique
puissant (de 0,5 à 1,5 teslas). Le proton émet un signal à l’arrêt de cette
onde de radiofréquence, recueilli par des antennes, qu’une informatique
puissante transforme en images.
Il s’agit d’une imagerie en coupes mais qui peuvent être obtenues dans les
3 plans de l’espace (axial, coronal et sagittal) ou en 3D.
On peut obtenir plusieurs types d’images selon la technique utilisée. On
parle globalement de séquences pondérées T1 ou T2, les images T1
permettant une étude anatomique et les images T2 une mise en évidence
des structures pathologiques qui seront en blanc. Des séquences permettent
aussi d’enlever le signal de la graisse (Fat SAT) et d’enlever le signal de
l’eau (FLAIR).
. Il s’agit ici de gadolinium à priori non allergisant (risque mineur
d’allergie), mais que l’on évite d’injecter aux femmes enceintes, aux
femmes qui allaitent et aux insuffisants rénaux sévères.
En pratique, le patient est placé dans un tunnel de 1,80 m sur 0,60m de
diamètre.

Contre-indications

Absolues
o pacemaker
o implant cochléaire, oculaire ou médullaire,
o pompe à injection implantée,
o certaines valves cardiaques (liste)
o corps étrangers oculaires (prévoir radio standard pour les
travailleurs des métaux) ou au contact de vaisseau.
o clips vasculaires cérébraux posés récemment, ou anciens
ferromagnétiques (actuellement le matériel est
compatible)

relatives
o Claustrophobie
o Agitation
o tout matériel métallique non ferromagnétique, mais proche
de la zone à explorer pouvant provoquer des artéfacts
o patients nécessitant une ventilation mécanique (matériel)
o grossesse aux 1er et 2ème trimestres
o intervention chirurgicale récente (6 semaines).

Contre indication en relation avec l’injection de Gadolinium

Préparation du patient





Rechercher les contre-indications absolues.
Retirer au patient tout objet métallique (bijoux, montre, carte
magnétique) et les seringues électriques.
L’informer sur le déroulement de l’examen : la longueur de
l’examen (20 à 60 min), du bruit engendré par la technique,
ainsi que de la nécessité de rester immobile 20 à 40 min.
Le jeûne n’est nécessaire que pour les bili-IRM.
Indications
 La seule indication d’IRM en urgence dans le domaine de la
traumatologie et de la rhumatologie est la compression
médullaire.
 Les examens IRM se font à distance du traumatisme.
La rhumatologie est l’un des plus gros prescripteur
d’examens IRM
o Genoux
 Rupture de ligaments (croisés, latéraux)
 Lésion méniscale
 Algodystrophie
 Pathologies inflammatoires
 Arthrose
 Nécrose osseuse
o Chevilles
o Epaules
o Hanches
o Coudes, poignets
o Musculaires (hématomes, claquages, atrophie
musculaires...) surtout chez les sportifs.
o Rachis
 Pathologies discales
 Pathologies osseuses
o

L’arthro-IRM
o IRM d’une articulation après injection intra articulaire de
Gadolinium.
5 - Ostéodensitométrie

Principe
 Utilise des rayons X basse densité pour la mesure de la densité
osseuse.

Indications
 Ostéoporose
 Déminéralisation osseuse (myélopathie, ostéogénèse imparfaite)
6 – Radiologie interventionnelle.
o Infiltration de facettes
o Infiltration épidurale
o Infiltrations articulaires (hanches, poignet, coude…)

Technique
 Après désinfection cutanée, l'articulation ou la région à infiltrer
est abordée sous contrôle scopique, échographique, ou
tomodensitométrique. Le bon positionnement de l'aiguille est le
plus souvent vérifié par une injection de produit iodé.
L'injection du médicament est alors réalisée (le plus souvent un
corticoïde)

Contre indications
 Allergies
 Femme enceinte ou susceptible de l'être
 Diabétique traité par Metformine (Glucagon, Glucophage,
Stagid ou Glucinan...)
 Ulcère gastro duodénal
 Un état infectieux fera repousser l'examen

Préparation du patient



Recherche d'antécédents allergiques si l'infiltration est précédée
d'une injection de produit de contraste de repérage.
Signaler un traitement anticoagulant ou antiagrégant
plaquettaire en cours (cf protocole arrêt d'un traitement anti
thrombotique avant ponction à visée rhumatologique).
Signaler un diabète, un ulcère gastrique ou duodénal

Surveillance
 Surveiller une réaction allergique tardive.
 Surveillance du point de ponction.
 Surveillance des possibles complications infectieuses.
 Rester au repos quelques heures après l'examen.
7 – Scintigraphie
 Technique
 L’examen se déroule en deux temps.
o Injection intraveineuse d'un produit radioactif, qui se fixe
sur certaines lésions osseuses.
o Puis enregistrement de la radioactivité résultante par une
Gamma caméra.
o La captation osseuse est maximale deux heures après
l’injection. Le temps entre l’injection et la scintigraphie
doit être au minimum de deux heures.
o On obtient une image du squelette, où certaines lésions
vont apparaître comme fortement colorées: celles qui
auront fixé le produit radioactif.
o produit injecté est un diphosphonate marqué au
Technétium 99.
o La dose radio active totale (740 MBq) est extrêmement
faible, et ne présente pas de danger connu.
 Contre indications
 Grossesse, allaitement.
 Préparation
 L'examen ne nécessite aucune préparation.
 il est inutile, en particulier, d'être à jeun
 Surveillance, précautions
 Le radiopharmaceutique est excrété par le rein, aussi, pour
minimiser l’irradiation de la vessie, le patient est prié de boire
abondamment.
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