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Climat et risques naturels
1- Le climat
L’île de St Martin bénéficie d’un climat tropical sec. Il y a 2 types de saisons bien distinctes :
Une saison dites « sèche » de décembre à mai, appelé « Carême »
Une saison plus chaude et humide de juin à novembre, appelé « Hivernage »
JANVIER/FÉVRIER/
MARS
Saison sèche
L’alizé est constant et soutenu, avec
un temps sec, ensoleillé en journée et
de petites averses fréquentes la nuit.
Les températures nocturnes sont plus
fraîches.
MAI/JUIN
1ère Transition
Des averses
plus fréquentes
alternent avec
des embellis.
Parfois il peut y
avoir de fortes
pluies
orageuses. Les
températures
sont en hausses
JUILLET/AOÛT/SEPTEMBRE
OCTOBRE
Saison des pluies
Temps chaud et humide.
Des épisodes de pluies abondantes,
voire diluviennes, affectent l’île. Souvent
la faible de l’Alizé débouche un temps
lourd et orageux en journée.
NOVEMBRE/DÉC
EMBRE
2e Transition
Les pluies
diminuent et
alternent avec de
belles éclaircies.
Les alizées
reprennent de la
vigueur et les
températures
baissent.
La température peut varier de 17°C à 35°C, la moyenne annuelle étant de 27°C. La température de la
mer en surface est assez constante entre 25°C et 28°C.
L’Alizé est un vent régulier des régions inter-tropicales soufflant d’est en ouest de façon régulière.
2- Les cyclones
2-1- Qu'est-ce qu'un cyclone ?
Un cyclone est une perturbation à circulation tourbillonnante qui prend naissance au-dessus des
eaux chaudes intertropicales.
Selon l'intensité des vents générés, on parlera de dépression tropicale, de tempête tropicale ou
d'ouragan. L'échelle de Saffir-Simpson permet de les distinguer :
Dans les Antilles, la période cyclonique s'étend de juin à novembre avec une période plus active
entre août et octobre.
Remarque : Dans les Antilles, on utilisait le terme cyclone pour parler des phénomènes cycloniques
violents, mais depuis 1986, pour harmoniser avec la terminologie de l'ensemble de la région, les
météorologistes ont adopté le mot américain "hurricane", ouragan en français pour décrire les
cyclones à forte intensité de vents.
Dans le reste du monde, on parle :
- de cyclone dans l'océan indien (Réunion...) ;
- de typhon dans l'océan Pacifique occidental (Japon, Philippines...)
2-2- Structure d'un cyclone
Un cyclone est une énorme masse de nuages pouvant s'étendre sur un diamètre de 500 à 100 km
organisés en spirales qui semblent s'enrouler vers un centre de rotation.
C'est au niveau de ce centre que la pression atmosphérique est la plus basse.
Au stade de tempête, le centre est noyé au milieu des nuages (type cumulonimbus) apportant
beaucoup de pluie.
Au stade d'ouragan, il apparaît sous la forme d'un œil d'environ 20-40 km de diamètre. Cette zone
est dépourvue de nuages et il y règne un calme apparent, sans pluie, ni vent.
C'est dans l'anneau qui entoure l'œil que le cyclone montre ses aspects les plus dévastateurs : vent,
pluie et houle.
La structure d'un cyclone © Prim-net
2-3- Comment se forme et meurt un ouragan
Formation d'une perturbation tropicale. Au contact des eaux chaudes, un mouvement ascendant
d'air chaud a lieu. Il s'ensuit une baisse de pression atmosphérique, un accroissement de la masse
nuageuse et de la vitesse des vents. L'ouragan est alors une vaste zone d'orages organisés.
Phase 2 : Une tempête tropicale. La rotation de la Terre fait peu à peu tourner cette masse
nuageuse. Si les vents continuent à forcir et atteignent 63 km/h, l'ouragan devient une tempête
tropicale.
Phase 3 : Une dépression tropicale. Si cette zone d'orages s'organise de façon à donner naissance
à une rotation et à une intensification des vents, le système devient une dépression tropicale.
Phase 4 : Apparition d'un ouragan. Le système va alors parvenir à maturité. La tempête s'organise
davantage, et la circulation autour de son centre s'intensifie. La pression atmosphérique à la surface
continue à baisser, et la tempête devient ouragan dès que les vents atteignent 118 km/h.
Phase 5: Renforcement. Ce stade est caractérisé par l'apparition de l'œil à l'endroit où la pression
atmosphérique est la plus basse, près du centre de la tempête, et des bandes spirales de pluie
s'enroulent autour du centre traduisant un renforcement des vents au centre du cyclone (180 à
270 km/h).
Phase 6 : Risques de raz de marée. L'œil du cyclone aspire de l'eau pouvant faire monter le niveau
de la mer de plusieurs mètres. Des vagues gigantesques se forment et peuvent provoquer des raz de
marée lorsqu'elles arrivent sur les côtes.
Phase 7 : Le déclin. Ce "cyclone tropical intense" va subir en approchant des terres, une perte
d'énergie qui causera son déclin. L'ouragan commence à se dissiper lorsque les conditions de sa
formation disparaissent : passage au-dessus d'eaux plus froides ou au-dessus des terres, par
exemple.
2-5- Les trajectoires des cyclones dans les Antilles
Dans les Antilles, les perturbations les plus dangereuses son celles qui se forment près des îles du
Cap-Vert avec un déplacement vers l'Ouest et le Nord-Ouest. Arrivées sur la mer des Caraïbes et les
États bordant cette région, elles suivent une remontée vers les latitudes tempérées des côtes
américaines avant de repartir vers les Açores et l'Europe.
Mais il existe des exceptions. Luis par exemple en 1995 avait pris naissance dans le bassin Atlantique
Nord pour ensuite redescendre sur les Antilles.
2-6- Les manifestations des cyclones
2-6-1 - Les vents
L'intensité des vents et leurs changements brutaux de direction sont à l'origine de dégâts
considérables. La dangerosité est également liée aux objets plus ou moins volumineux qu'ils sont en
mesure de projeter.
Les vents se caractérisent par leur turbulence, alternant séries de rafale et accalmie passagère.
Un autre danger résulte du changement à 180 ° de la direction des vents après le passage de l'œil.
2-6-2- Les pluies
Le cumul peut être considérable y compris pour des cyclones d'intensité relativement modestes alors
que certains ouragans ne génèrent pas beaucoup de pluie.
Les pluies peuvent être génératrices d'inondations, de glissement de terrain et de coulées de boue.
2-6-3- Les effets de la houle
Les cyclones tropicaux sont particulièrement dangereux sur une île comme Saint-Martin en raison
des risques maritimes engendrés. Le niveau de la mer monte et les régions les plus basses et donc les
plus vulnérables peuvent être dévastées. La hauteur des vagues peut également menacer
d'effondrement les constructions du littoral.
2-7- Pourquoi et comment donne-t-on les noms aux ouragans.
Si depuis les débuts des transports maritimes, on a ressenti le besoin de nommer les différents
cyclones tropicaux d'Atlantique Nord, souvent du nom du saint patron du jour, puis avec les prénoms
des épouses, petites amies des marins, c'est en 1949 qu'un premier système est officialisé par le
bureau météorologique américain pour faciliter la communication entre les prévisionnistes et le
public. Il ne comportait alors que des prénoms de femmes, les cyclones étant comme elles,
capricieux et fantasques..., mais sous la pression des mouvements féministes, en 1979, un nouveau
système est instauré, alternant prénoms féminins et masculins.
Six listes ont été établies, chacune comprenant 21 prénoms de A à W - les lettres Q, U, X et Z étant
exclues. Ainsi, tous les six ans, les noms des cyclones sont identiques. Les années paires, le premier
prénom est masculin ; les années impaires, il est féminin.
Certains noms associés à des cyclones particulièrement dévastateurs ou meurtriers peuvent être
définitivement écartés de la liste : dans le bassin atlantique, c'est le cas pour les cyclones Luis,
Marylin et Opal de 1995. Ils sont alors remplacés par d'autres prénoms.
Si jamais il y a plus de 21 cyclones dans une année, comme ça pourrait être le cas si un nouveau
cyclone apparaissait après Wilma, le Centre national des ouragans (NHC) devrait alors utilisé
l'alphabet grec pour les nommer, en commençant par la lettre alpha, bêta, gamma, etc.
Liste des prénoms utilisés pour les cyclones sur la zone atlantique
2013
2014
2015
2016
2017
2018
ANDREA
ARTHUR
ANA
ALEX
ARLENE
ALBERTO
BARRY
BERTHA
BILL
BONNIE
BRET
BERYL
CHANTAL
CRISTOBAL
CLAUDETTE
COLIN
CINDY
CHRIS
DORIAN
DOLLY
DANNY
DANIELLE
DON
DEBBY
ERIN
EDOUARD
ERIKA
EARL
EMILY
ERNESTO
FERNAND
FAY
FRED
FIONA
FRANKLIN
FLORENCE
GABRIELLE
GONZALO
GRACE
GASTON
GERT
GORDON
HUMBERTO
HANNA
HENRI
HERMINE
HARVEY
HELENE
INGRID
ISAIAS
IDA
IAN
IRMA
ISAAC
JERRY
JOSEPHINE
JOAQUIN
JULIA
JOSE
JOYCE
KAREN
KYLE
KATE
KARL
KATIA
KIRK
LORENZO
LAURA
LARRY
LISA
LEE
LESLIE
MELISSA
MARCO
MINDY
MATTHEW
MARIA
MICHAEL
NESTOR
NANA
NICHOLAS
NICOLE
NATE
NADINE
OLGA
OMAR
ODETTE
OTTO
OPHELIA
OSCAR
PABLO
PAULETTE
PETER
PAULA
PHILIPPE
PATTY
REBEKAH
RENE
ROSE
RICHARD
RINA
RAFAEL
SEBASTIEN
SALLY
SAM
SHARY
SEAN
SARA
TANYA
TEDDY
TERESA
TOBIAS
TAMMY
TONY
VAN
VICKY
VICTOR
VIRGINIE
VINCE
VALÉRIE
WENDY
WILFRED
WANDA
WALTER
WHITNEY
WILLIAM
2-8- Les ouragans qui ont touché Saint-Martin.
5 septembre 1960 : DONNA, ouragan de classe 4 (dégâts conséquents)
5 septembre 1995 : 35 ans jour pour jour après DONNA, LUIS, ouragan de classe 4 (meurtrier et
dévastateur)
Articles SXM Info : http://www.sxminfo.fr/101973/05/09/2015/st-martin-st-barthelemy-il-y-a-20-anslouragan-luis-passe-sur-les-iles-du-nord/
15 septembre 1995 : MARILYN, ouragan de classe 1 (nombreuses inondations)
20 septembre 1998 : GEORGES, ouragan de classe 3
20 octobre 1999 : JOSE, ouragan de classe 2 (importantes précipitations et très forte houle)
18-19 novembre 1999 : LENNY, ouragan de classe 4. Son centre stagna plus de 18 h sur les îles de
St-Martin et St-Barth avec des pluies record sur Saint-Martin.
16 octobre 2008 : OMAR, ouragan de classe 2 presque 3 (dégâts importants). Sa trajectoire est très
atypique puisqu'il est né entre la Colombie et la République dominicaine pour remonter en direction du
Nord-Est.
30 août 2010 : EARL, ouragan de classe 1 (dégâts matériels importants)
13 octobre 2014 : GONZALO, ouragan de classe 1 (importants dégâts sur terre et sur mer, car
population non préparée)
2-9- La qualité des prévisions
Les modèles de prévision ne manquent pas et pourtant la prévision reste encore insuffisamment
précise pour que les plans de prévention fonctionnent parfaitement à tout coup. Car à l'échelle d'un
territoire de petite dimension ou d'une île, une erreur de 50 ou 100 km peut tout changer.
Erreur moyenne à 24 h d'échéance : 150 km
Erreur moyenne à 48 h d'échéance : 30 km
Erreur moyenne à 72 h d'échéance : 400 km
2-10- Consignes et conduite à tenir par la population
2-10-1- La procédure de vigilance "temps dangereux"
Sous l'égide de l’Organisation Mondiale de la Météorologie (OMM) et afin de protéger les
populations, notamment dans les pays les moins bien équipés, les régions mondiales soumises aux
cyclones tropicaux se sont regroupées afin de mettre en place des systèmes d'alerte.
Depuis 2006 la procédure de VIGILANCE MÉTÉOROLOGIQUE est en vigueur aux Antilles, aussi bien
pour ces dangers dus aux cyclones tropicaux, mais aussi désormais pour les risques météorologiques
classiques (fortes pluies, mer forte, etc. ).
Vigilance jaune
Rester vigilant et se tenir informé de l'évolution du phénomène
Vérifier les réserves alimentaires et matérielles (bougies, radio, piles, médicaments...)
Éviter d'entreprendre de longues randonnées en montagnes ou à proximité des cours d'eau.
Ne pas prendre la mer pour une longue période sans obligation particulière.
Vigilance orange
Écouter les bulletins météo et les consignes diffusées
Préparer et consolider les habitations
Protéger les embarcations nautiques
Mettre à l'abri les stocks de marchandises et de denrées périssables et mettre en sécurité les
chantiers pour les entreprises (démontage des grues, échafaudages...)
Démonter les antennes de télévision et enlever autour de la maison toutes installations susceptibles
d'être emportées.
Vigilance rouge
Rester à l'écoute des informations météo et appliquer les consignes des autorités
Rejoindre votre habitation ou un abri sûr
Éviter tous déplacements
Retirer ou arrimer tout objet pouvant se transformer en projectile
Protéger votre habitation, fermer toutes les ouvertures et issues.
Vigilance violette
Rester à l'écoute des conditions météo et respecter les consignes de sécurité des autorités.
Rester à l'abri et ne sortir sous aucun prétexte
Se réfugier si possible dans la pièce la plus sûre de la maison
n'utiliser le téléphone qu'en cas d'absolue nécessité
Interdiction de circuler à pied ou en voiture
Ne pas utiliser de feu à flamme nue.
Vigilance grise
Se tenir informé de la situation météo et des conséquences du passage du phénomène sur l'île.
Rester prudent en sortant de l'endroit où vous étiez.
Essayer d'établir un bilan des dégâts autour de votre habitation en restant très prudent.
Ne pas gêner les équipes de secours, et éviter les déplacements inutiles.
Ne pas encombrer l réseau téléphonique sauf urgence.
2-10-2- Liste des abris cycloniques
En cas d'approche de cyclone, à l'annonce d'une vigilance rouge, rejoignez votre habitation ou l'abri
le plus proche de chez vous.
Secteur N°1 : Sandy Ground - Terres Basses
École primaire de Sandy Ground
Secteur N°2 : Marigot - St-James
École Émile Choisy
Secteur N°3 : Concordia - Spring
École Hervé Williams 2
Secteur N°4 : Hameau-duPond - Agrément
Egluse Assemblée de Die
Secteur N°5 : Cripple Gate - Friar's Bay - Colombier
Église Adventiste
Secteur N°7 : La Savane - Grand Case
Église Catholique de Grand Case
Secteur N°8 : Cul-de-Sac
École élémentaire de Cul-de-Sac
Secteur N°9 : Quartier d'Orléans - Oyster Pond
École primaire d'Orléans 2
3- Séismes et tsunamis
3-1- Les plaques tectoniques
3-1-1- qu'est-ce que les plaques tectoniques
Elles sont des fragments de la lithosphère, qui est la partie superficielle de la terre. Les plaques
tectoniques rigides sont découpées sous forme de puzzle.
L'écorce terrestre est divisée en douze grandes plaques, indépendantes et réputées indéformables.
Ces plaques se déplacent les une par rapport aux autres : elles peuvent s'écarter, se chevaucher,
s'affronter ou coulisser les unes contre les autres. C'est ce qu'on appelle la tectonique des plaques
(anciennement "dérive des continents")
3-1-2- Localisation et détail de la plaque tectonique antillaise
La limite de la plaque caraïbe s’étend depuis les îles des Grandes Antilles jusqu’au Guatemala. Elle a
une superficie d’environ 4millions de km².
La plaque caraïbe est en mouvement. Elle se déplace vers l’est a la vitesse de 1,9cm par an. Le
déplacement de la plaque caraïbe lui est donné par les contacts avec les plaques avoisinantes. La
plaque caribéenne subie deux types de mouvements de plaques : subduction et les décrochements.
3-1-3- La subduction
A l’est et à l’ouest, la plaque caraïbe chevauche les plaques océaniques qui sont en expansion
continue. Les plaques océaniques passent sous la plaque caraïbe qui est la plus légère. Ce
phénomène de subduction est généralement dangereux, car de puissants séismes se forment au
contact des deux plaques, et des volcans explosifs se forment sur la plaque chevauchante. La
poussée exercée sur la plaque caraïbe est plus grande du côté pacifique et l’ensemble se déplace
vers l’est.
3-1-4- Le décrochement
Au nord et au sud, la plaque caraïbe se déplace vers l’est, le long de ce grand décrochement. Cela
génère parfois de grands séismes, mais pas de phénomène volcanique.
3-2- Séismes et tsunamis
Le mouvement des plaques peut provoquer des séismes, des tsunamis et des changements de reliefs
(montagnes, volcans).
3-2-1- Séisme ou tremblement de terre
Un séisme se traduit en surface par des vibrations du sol. Il provient de la fracturation des roches en
profondeur. Les dégâts observés en surface sont fonction de l’amplitude, la fréquence et la durée des
vibrations. On distingue les séismes : d’origine tectonique, les plus dévastateurs, d’origine volcanique
et d’origine humaine (remplissage de retenues de barrages, exploitation des sous-sols, explosions
dans les carrières...)
Les plus forts séismes de la Caraïbe
En Guadeloupe le 21 novembre 2004, un séisme
d’une magnitude de 6,3 s’est produit 7 h 41 heure
locale au niveau des Saintes. Les dégâts les plus
importants ont été enregistrés à Terre-de-Bas et
Terre- de Haut, située à 15 km au sud de BasseTerre, où plusieurs personnes ont été blessées. Une
vingtaine de maisons ont été détruites, plusieurs ont
été fissurées et le fronton de l'église s'est écroulé.
En Martinique un tremblement de terre d’une magnitude 7.4 s’est produit jeudi 29 novembre à 15 h 00
heure locale. La secousse a duré une cinquantaine
de secondes. L’épicentre a été localisé à 25 km au
nord de la Martinique, plus précisément à une
quarantaine de kilomètres de Roseau, capitale de
la Dominique. En raison de la profondeur de
l’hypocentre (foyer) environ 150 km, le choc
principal a été ressenti sur un rayon supérieur à
500 kilomètres environ ; à Porto Rico à l’ouest, au
Venezuela et au Surinam au sud, en Colombie, au
Brésil, aux îles Vierges, etc. Mais grâce à la
profondeur du foyer, les effets ont été atténués en
surface et le séisme n’a pas généré de tsunami.
Le plus gros séisme étant celui de Haïti,
le 12 janvier 2010 un tremblement de
terre est survenu de magnitude 7,1 sur
la frontière nord entre la plaque
caraïbe et la plaque américaine
plongeant la capitale dans le chaos,
sous un épais nuage de poussière. Les
dégâts sont considérables et le bilan
des victimes dépasse 300 000 morts...
ce tremblement de terre majeur a été
localisé à seulement 25 km à l'ouest de
la capitale Port-au-Prince dont l'aire
urbaine compte près de 4 millions
d'habitants. Le foyer du séisme (lieu où
la cassure des roches a eu lieu) n'est
situé qu'à seulement 13 km de profondeur, ce qui en fait un séisme très superficiel et explique son
intensité en surface. Il est survenu à 16 h 53 heure locale).
Deux fortes répliques ont rapidement suivi : une première de magnitude 5,9 a frappé à 17 heures,
heure locale, soit sept minutes après le premier séisme et une deuxième réplique de 5,5 a été
ressentie ensuite à 22 h 12.
3-2-2- Les tsunamis
Terme japonais désignant une vague de mer d'origine sismique qui peut causer des dégâts
considérables sur certaines régions côtières. Les mouvements du fond marin engendrent un
gonflement de la masse d'eau. Ce gonflement donne lieu à une onde de choc qui se matérialise sous
la forme d'une vague, celle- ci enfle en eau peu profonde pour atteindre des amplitudes pouvant
aller jusqu'à 30 m. La vitesse de propagation de ces vagues est de 500 à 800 km/heure en eau
profonde (milliers de mètres), diminuant à quelques dizaines de km/heure en eau peu profonde
(moins de 100 m).
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