[Minutes des conversations sur l’IBM650, 19-25 juin 2007]
Bonsoir à tous!
Me revoilà avec mes vieilleries...
Je vous propose un sujet encore plus ancien qu'un CPU tout transistors. Je n'ai pas pris le temps
de chercher sur Internet, mais je pense que l'ancêtre que je vais tenter de vous faire découvrir,
fonctionnait avec des lampes (tubes à vide).
J'ai retrouvé dans mes vieilles affaires, mes cours d'analyse numérique où on utilisait un IBM650.
Plutôt que de jeter le tout à la poubelle (car j'ai peu de risque d'en avoir l'usage!), j'en ai fait une
copie sur mon site en me disant que peut-être un jour... un passant y jettera un oeil!
Ne soyez pas méchants, je sais que les machines ont évoluées depuis!
Non je n'ai pas une machine de ce genre dans mon grenier, désolé!
N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez!
JMP
Ben oui, mais il est où ton site!
Je voulais aller voir moi!
Guillaume.
o euh... cela doit être dû aux effets de l'entrelacement du tambour magnétique...
voir http://pichotjm.free.fr/IBM650/file.html
Bonne lecture!
On peut aussi réviser sur le reste du site: http://pichotjm.free.fr/index.html
o Ouh là, dur à décoder, tout n'est que nombre... Pas de mnémoniques pour tenter de piger le
système.
Avec un livre de programmation, ça aurait été chouette!
N'empêche, quel boulot: algorithme -> codes numériques -> trous dans la
carte -> moulinette IBM pour vérifier -> retour au début en cas d'erreur.
Guillaume.
Quand, lors de mes rangements, je suis tombé sur ce dossier, j'ai été très surpris de
voir la complexité de la programmation.
En analysant un peu plus, j'ai compris que l'architecture de l'IBM 650 était
vraiment différente des machines actuelles (ou même du Serel). En gros j'ai
l'impression que tout était fait avec cette notion de nombres commerciaux, qui
ensuite conduisait aux cartes perforées et que les CPUs étaient crées pour gérer ces
fiches.
On était loin de ce qu'on a actuellement et qui nous parait tellement évident (tout
du moins au niveau des uP simples)
Qu'une machine ancienne n'ait pas cette notion de compteur ordinal m'a beaucoup
surpris. Et puis, mettre un équivalent 'goto' dans chaque instruction!
L'absence de pointeur (hardware) peut se comprendre, car l'astuce de modifier des
zones de code peut facilement y pallier. C'était une chose qui m'amusait beaucoup
du temps du 6800, de faire de la programmation/exécution en zone RAM (et non
pas Rom) et de modifier le contenu des instructions. On pouvait faire des choses
tout à fait inattendues! La notion de registres pointeur nous a quand même