Scénario pédagogique
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Exemple de réponses partielles données par un élève après la Leçon 2
Questionnaire sur la bourse : réponses d’un élève
1. Dans l’expression « bourse des valeurs », quelle est l’origine du mot bourse ?
Le terme est issu d’un bourgeois de Bruges « Van der Boerse », dont l’hôtel servait de lieu d’échange.
2. Expliquez l’évolution de la bourse, de l’origine à nos jours.
L’échange apparut en même temps que la société humaine. Le développement de ce processus a amené
à la création de la monnaie et du commerce. Par la suite, virent le jour les foires, les routes commerciales,
un commerce extérieur abondant. Une nouvelle classe naquit : celle des commerçants. Les notions
d’investissement, d’investisseurs, intermédiaires commerciaux, spéculations et spéculateurs furent créés.
Afin d’effectuer un échange d’informations et conclure des affaires, les commerçants furent obligés de se
voir dans des tavernes et estaminets, sur les places publiques ou dans des cathédrales. Ainsi apparurent
les premières réunions de bourse. De nos jours, avec les SA la demande de capitaux est accrue d’où la
présence toujours plus importante des bourses.
3. Donnez une définition du mot « bourse »
La bourse des valeurs est un marché où se rencontre des professionnels qui vendent et achètent des titres
ou valeurs mobilières ou de marchandises ou de monnaies à un prix négocié appelé cours
4. Quels sont les différents types de bourse qui existent ? Expliquez.
Les bourses de valeurs : utilisées pour le commerce des papiers-valeurs
Les bourses de devises : utilisée pour les échanges d’avoirs en monnaies étrangères
Les bourses de marchandises : utilisée dans le commerce des métaux précieux ainsi que des
matières premières
5. Quelles sont les principales places boursières dans le monde ?
Les principales places boursières dans le monde sont situées à New York, Londres, Francfort et Tokyo.
6. Quels sont les différents acteurs présents en bourse ? Dites également ce que chacun de ces
acteurs attend de la bourse.
Les acteurs présents dans la bourse sont les ménages et les entreprises. Les ménages (ou les institutions)
détiennent des capitaux dont ils n’ont pas l’usage immédiat mais souhaitent le faire fructifier. De plus les
dividendes et les rendements réguliers incitent à acheter des titres à la bourse. Tandis que les entreprises
(et certaines collectivités publiques) ont besoin de financement à long terme et l’obtiennent en émettant
des titres. On y trouve également les intermédiaires (banquier, agent de bourse)
7. Expliquez le fonctionnement d’une bourse classique, puis celui d’une bourse électronique.
La bourse classique est une bourse sans électronique, les personnages crient eux-mêmes et ou les
agents de change sont présents physiquement.
La bourse électronique est la bourse de maintenant, elle a lieu 24h sur 24 et toutes les transactions se font
par informatique et peuvent se faire n’importe où dans le monde pour autant qu’on ait internet.
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8. Qu’est-ce qu’un krach boursier ? Expliquez comment s’est roulé celui du 24 octobre 1929, celui
du 14 octobre 1987.
Un krach est un effondrement brutal des cours sur un marché financier à la suite d'un afflux massif d'ordres
de vente. Un krach intervient souvent suite au « dégonflement » d'une bulle spéculative. Le krach peut
dans certains cas être le signe annonceur d'une crise économique plus profonde.
1929 : Une très forte chute des cours à la bourse de New York, le krach de 29, a entraîné par effet de
dominos une grave crise économique sur la planète entière. Cette profonde dépression, fort mal gérée par
les banques centrales et les gouvernements de l’époque, fut l’une des causes majeures de la seconde
guerre mondiale.
1987 : Le lundi 19 Octobre 1987, à New-York à la suite d’un mouvement de panique, près de 600 millions
d’actions sont échangées grâce aux programmes informatiques alors automatisés pour vendre tout titre ou
obligation lorsque le cours de la bourse chute et atteint un niveau jugé critique. Les conséquences
immédiates sont la chute vertigineuse de la valeur étalon, la perte hallucinante de 600 milliards de dollars
pour les investisseurs et l’effondrement quasi instantané des bourses du monde entier. Mais contrairement
à la crise de 1929 qui engendra la " Grande dépression ", la crise de 1987 n’aura pas d’effet durable sur
l’économie.
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9. Sur une bourse des valeurs, on trouve notamment des actions, des obligations ou des fonds de
placement. Expliquez chacun de ces 3 termes.
Action: Les actions sont des titres de propriété d'une SA, leur possession confère des droits sur
l'entreprise émettrice de ces titres. Ces droits peuvent se décomposer suivant deux catégories. Elles
donnent droit à une part du bénéfice de l’entreprise, le dividende.
L'obligation est une reconnaissance de dettes. L'Etat, les collectivités publiques et les grandes
entreprises émettent des obligations. L'emprunteur s'engage à verser des intérêts fixes annuels dès
l'émission.
Fond de placement : Portefeuille de titres géré par un professionnel et proposé par un établissement
financier ou une banque.
10. Quelle est la différence entre un épargnant et un spéculateur ? Comment s’y prennent-ils pour
gagner de l’argent ? Lequel des produits abordés à la question précédente conseilleriez-vous à
l’épargnant ? Au spéculateur ? Motivez vos réponses.
Spéculateur : Personne prête à accepter des risques calculés sur le marché dans le but d'en tirer un
rendement intéressant. Habituellement, son objectif est de réaliser des gains en capital à court ou à moyen
terme, par opposition à l'épargnant ou l'investisseur qui vise essentiellement un revenu gulier et la
sécurité du capital.
Epargnant : Personne qui achète des titres en cherchant à prendre le moins de risques possibles,
contrairement au spéculateur qui est prêt à prendre des risques calculés dans l'espoir de réaliser des gains
supérieurs à la moyenne et au joueur qui prend encore plus de risques. Plus couramment, il s'agit des
gens qui investissent de l'argent dans des produits de placement.
La différence entre le spéculateur et l’épargnant réside dans la durée et le risque. En effet, un épargnant
désire prendre le moins de risques possibles, contrairement au spéculateur. Aussi, les gains du
spéculateur se font généralement à plus court terme que ceux de l’épargnant.
Je conseillerais donc plutôt l’action qui représente plus de variation donc plus de risque, pour le
spéculateur et l’obligation pour l’épargnant.
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http://www.ac-bordeaux.fr/Etablissement/SudMedoc/ses/1999/montaign/krach87.htm
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11. Comment faire pour différencier le niveau de risque contenu dans un fond de placement ?
Chaque fonds comporte un degré de risque différent. Il faut savoir que plus le risque est élevé, plus le
potentiel de gains (ou de pertes) sera éleet plus le risque est faible, plus le potentiel de gains (ou de
pertes) sera faible. Rappelons ici les principaux risques :
Risques liés au marché : lorsque les marchés financiers baissent, les actions figurant dans le portefeuille
d'un fonds perdent une partie de leur valeur, ce qui affecte le fonds lui-même.
Risque commercial : si l'émetteur d'un titre figurant au portefeuille affiche des résultats médiocres, la valeur
de ce titre s'en ressentira et la performance du fonds pourra être légèrement inférieure.
Risque de taux d'intérêt : la valeur des actions et des obligations peut être affectée par une variation des
taux d'intérêt.
Risque de change : les fonds sont aussi soumis à l'évolution des monnaies dans lesquelles le fonds est
investi.
Risque d'inflation : l'inflation entame le pouvoir d'achat de l'argent, ce qui réduit d'autant les performances
en termes réels des fonds de placement.
12. Qu’est-ce qu’un contrat à terme ? Comment cela fonctionne-t-il ?
Un marcà terme, dit parfois marché des futures ou marché des contrats à terme, est un marché les
règlements se font à une échéance ultérieure, et prévue à l'avance de celle les transactions sont
conclues.
Se définit comme l'engagement d'achat ou de vente d'une quantité déterminée d'un produit financier à un
prix fixé au moment de la conclusion du contrat, la livraison de ce produit contre le règlement concomitant
des capitaux correspondants intervenant à une date ultérieure préétablie.
13. En avril, un acheteur passe un contrat (trouve un vendeur qui promet de lui vendre au prix
convenu) pour acquérir au mois de juin prochain un lot de marchandises pour CHF 1'500.-. Au mois
de juin, quel est son sentiment si :
Le prix du lot est en fait de CHF 1'200.-
L’acheteur aura l’impression d’avoir acheté la marchandise CHF 300.- plus cher.
Le prix du lot est en fait de CHF 1'500.-
L’acheteur content car il n’aura rien perdu. Vu que la valeur de la marchandise est égale au prix
d’achat.
Le prix du lot est en fait de CHF 1'800.-
L’acheteur aura le sentiment d’avoir fait une très bonne affaire car il achète la marchandise CHF 300.-
moins cher que sa valeur actuelle.
14. Quels sont les différents ordres boursiers qu’un client peut faire exécuter par son banquier ?
L’ordre au mieux : le courtier traitera la valeur au meilleur prix du jour, en pratique ce prix sera n’importe
quel prix, trop élevé pour un achat, trop faible pour une vente. Dès lors, « au mieux » signifie souvent « au
pire ».
L’ordre limité : le courtier traitera la valeur au prix fixé par l’investisseur, prix minimal pour une vente ou
maximal pour un achat. Il est donc possible de décider d’une transaction à prix déterminé, au risque, bien
sûr, de manquer l’affaire si la cotation du jour est trop éloignée du prix envisagé.
L’ordre stop ou « stop loss » : le courtier vend le titre au mieux aussitôt qu’il atteint un prix plancher ou
support déterminé par l’investisseur. Cet ordre présente aussi un danger puisqu’il se transforme en ordre
« au pire » en cas de chute rapide des cours.
Un petit investisseur devrait se cantonner aux ordres limités.
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15. Que représentent et a quoi sert :
Dow Jones : Indice boursier de la place de New-York. Il correspond à la moyenne des cours de 30 valeurs
industrielles cotées sur la Bourse de New-York (NYSE).
NASDAQ : à l'origine acronyme de National Association of Securities Dealers Automated Quotation
System (système de cotation automatisée de l'association nationale des négociants boursiers), longtemps
considéré comme une antichambre de Wall Street (la Bourse de New York), il est le deuxième marché
boursier des États-Unis juste après le New York Stock Exchange. À sa création le 8 février 1971, le
NASDAQ est le premier marché électronique au monde. ..
SMI : ou Swiss Market Index comporte 29 valeurs-vedettes pondérées du marché suisse sélectionnées en
raison de leur forte capitalisation boursière et de leur liquidité importante. Sa base de 1 500 pints date du
30 juin 1988.
SPI : ou Swiss Performance Index est pondéré sur la base de l’ensemble des titres suisses qui étaient
traités aux Bourses de Zurich, Bâle et Genève. Sa base de 1 000 points date du 1er juin 1987.
CAC 40 : baromètre de l'évolution des actions françaises et étrangères. Cet indice est une moyenne
pondérée du cours de 40 valeurs choisies parmi les 100 premières capitalisations boursières françaises,
c'est à dire que chaque titre à un poids relatif à la valeur boursière de l'ensemble de la société. Plus la
société a une taille importante, plus son évolution a une influence sur l'indice.
16. Qu’est-ce que le rendement ? Comment le calculer ?
C’est le rapport exprimé en pourcentage entre le dividende d'une action et son cours. Le rendement
global inclut l'avoir fiscal. On considère qu'un rendement est élevé quand il est supérieur à 5 %.
Le rendement d'une action se calcule en divisant le dividende annuel par le cours de l'action. Par
exemple, une action qui se vend à 100 CHF et qui paie un dividende annuel de 10 CHF par action a
un rendement de 10 %.
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