Génomes : l’ARN est de très petite taille (7 à 8 kb) monocaténaire + . A l’extrémité 5’ du génome la protéine VPg est reconnue
par les ribosomes : elle joue le role de structure CAP. L’extrémité 3’ comprend un site polyadénylation.
Le cycle :
Le virus reconnaît des récepteurs appartenant à la super famille des immunoglobulines (notamment les intégrines des MEC largement
répandues dans les populations cellulaires). Il y a alors interaction avec VP1. Quand un complexe virion-recepteur se forme, il y a une
modification de la structure de la particule virale, VP4 est alors éjectée ce qui donne une particule A non infectieuse, puis l’ARN est éjecté
et on obtient des capsides vides. Cela se passe de la même façon à la surface d’une cellule. L’infection n’a pas lieu, elle est dite abortive
car le virus est élué à la surface de la cellule. Toutefois dans un faible nombre de cas, la particule A s’implante dans la membrane de la
cellule, le virion s’implante pour donner un infectosome. Les récepteur cellulaires interagissent avec VP1, VP4 est éjecté dans le canal à
travers la membrane cellulaire et entraîne VPg elle même liée à l’ARN viral. Puis tous est traduit en une polyprotèine contenant la totalité
des protéines virales. L’amplification de ce virus est donc très rapide puisque le cycle dure 6-8h, il est rès efficace (production de 10^4 à
10^5 virions par cellule). La multiplication des virus au sein du cytoplasme de la cellule crée des inclusions cytoplasmiques qui à terme
font éclater la cellule et libèrent les virions.
Rq : on ne vaccine pas contre la fièvre aphteuse, il existe un stock d’Ag utilisés pour fabriquer rapidement des vaccins en cas d’urgence.
L’usage de la vaccination d’urgence est réglementé.
Les Polyomaviridae et Papillomaviridae
Poly=plusieurs, oma=tumeur => tumeurs multiples bénignes ou malignes. Ce sont donc des virus oncogènes. Le virus type est le
polyomavirus murin.
Exemple : NHE (néphrite hémorragique – entérite de l’Oison) responsable d’une maladie contagieuse entraînant une entérite chez les
oisons. Il sévit dans tous les bassins de production de foie gras d’oie.
Les papillomaviridae (ex : virus du papillome de Shope) existent chez presque toutes les espèces. Ce sont également des virus oncogènes.
Ils sont responsables des verrues et des condylomes (verrues sur les muqueuses).
Morphologie des virions : non enveloppés, diamètre 40 nm pour les polyomav. et 50 pour les papillomav. Capside icosaédrique
comprenant 72 capsomères de 3 protéines (VP1, VP2, VP3).
Sensibilité : résistance à la chaleur (50° pendant 1h) aux solvants des lipides et aux acides.
Génome : molécule d’ADN bicaténaire circulaire associé à des histones d’origine cellulaire.
Cycle : les virions sont phagocytés et transportés dans le noyau. Transcription et réplication sont dépendant d’enzymes cellulaires. Les
gènes T, mT et t sont dits précoces, ils sont responsables de l’oncogénicité. Les gènes VP1, VP2 et VP3 sont dits tardifs et codent pur
les composants structuraux du virion. Les gènes précoces sont exprimés durant la phase précoce et les gènes tardifs sont exprimés
durant la phase tardive.
Biologie et physiopathologie : virus à spectre d’hote très étroit et les rapports entre cellule et virus sont fonction de l’état de
différenciation de la cellule.
Ex : les papillomavirus infectent les cellules de la couche de malpighi de la peau et les font se multiplier très rapidement, ce qui donne
naissance à une verrue, mais ces cellules ne produisent pas encore de virus qui est bloqué en phase précoce. Les virus attendent que les
cellules se kératinisent, ces cellules arrêtent de se multiplier et entre en phase tardive pur produire des virions. Le virus est relargué en
surface et la lésion est contagieuse.
Les polyomaviridae constituent un modèle d’étude oncogène.
Les Adenoviridae
Adenovirus humain de type 2
AV canin de type 1 (virus de
l’hépatite de rubarth)
AV bovin, murins, ovins, caprin…
Adenovirus du poulet de type 1
AV du poulet, du canard, de l’oie…
Morphologie : icosaédrique non enveloppés de diamètre 80-110 nm. La capsule est formée de 240 capsomères (hexons) composés de
6 protéines virales chacun, et de 16 capsomères de sommet (pentons) composés de 5 protéines virales chacun. Chaque sommet porte
une spicule (9-30 nm de long) qui permet la fixation à la cellule.
Sensibilité : 56° pendant 10 minutes, résistant aux solvants des lipides, aux acides faibles et à la congélation.
Génome : ADN bicaténaire linéaire de 35-40 kb. Une quarantaine de protéines produites par des unités de transcription avec épissage
des ARNm, il existe 2 unités de transcription :
- E (early) pour la traduction des protéines précoces (avant réplication)
- L (later) pour la traduction des protéines tardives (après réplication)
Cycle : adsorption du virion au récepteur cellulaire, puis endocytose, décapsidation et transport de l’ADN dans le noyau.
Transcription par le RNA pol II cellulaire des gènes précoces (E1 à E4) en famille d’ARNm modifiés par épissage, codant des
protéines qui inhibent les synthèses cellulaires et inhibe la réplication virale. Les unités L tardives codent pour les protéines de
structure du virion. Les composants viraux sont accumulés et assemblés dans le noyau (=> inclusion en marguerite). Libération des
virions par lyse de la cellule.
Biologie et physiopathologie : virus à spectre d’hote très étroit.
AV canin de type 1 hépatite de rubarth , hépatite aigue avec ictère, vomissement, diarrhées hémorragique. Séquelles de l’infection ou de la
vaccination par virus atténué : œdème de la cornée (œil bleu HS de type III)