L'indemnisation du chômage est fixée certes
dans la durée mais le montant qu'un chômeur
percevra est calculé en fonction de son
ancien salaire .
La part du salaire issue des cotisations
sociales versée en indemnité chômage tient
donc compte de l'ancienneté, des
qualifications et n'est en aucun cas une
allocation identique à tous les chômeurs du
type RSA, ASS, AAH...
Les initiateurs de ce principe du « droit
rechargeable » estime donc qu'il faut
sécuriser les salariés entre plusieurs périodes
de chômage en liant la reprise d'activité afin
que les chômeurs puissent cumuler leurs
droits acquis. Autrement dit : « que je travaille
ou que j'en sois privé je reste indemnisé » ce
qui n'est rien d'autre que la revendication de
la CGT mais là où le bas blesse c'est avec
quel moyen pour un nombre de chômeurs
toujours en augmentation ?
Il est impossible d'ouvrir des droits
rechargeables à moyen constant !
Ce n'est absolument pas une avancée
mais bien un recul qui plongera encore
plus de chômeurs vers la pauvreté et
l'exclusion !
Le patronat licencie, fabrique des déserts
industriels et ce serait aux collectivités de
payer les chômeurs en fin de droits par
l’intermédiaire du RSA mais il faudrait en plus
accepter une dévaluation du son
indemnisation alors qu'on nous prive de
travail.
D’après le Medef il faudra que durant la
prochaine négociation Unedic les partenaires
sociaux "veillent à ne pas aggraver ainsi le
déséquilibre financier du régime", autrement
dit ils vont défendre les droits rechargeables
à moyen constant.
La soi-disante sécurisation n'est rien d'autre
que l'enfermement des salariés dans une
précarité au service du patronat obligeant
ainsi les chômeurs à accepter n'importe quel
travail à n'importe quel salaire.
Le patronat licencie à lui de payer la facture
en augmentant significativement la part des
cotisations sociales qui constitue le salaire
socialisé pour protéger des risques liés aux
situations hors de l'emploi : retraite, maladie,
familles mais aussi indemnisation des
chômeurs !
Exiger une indemnisation à 80% de son
ancien salaire et 80% du SMIC pour les
primos demandeurs jusqu'au retour à l'emploi
c'est la seule alternative à la sécurisation de
l'emploi voilà ce que nous défendrons durant
les prochaines négociations et dores et déja
dans nos mobilisations.
Le 5 décembre tous ensemble
Devant le MEDEF
avec un pique nique des luttes
entre 12H00 et 14H00
Contre les règles de sanction
imposées aux chômeurs
Chômeur rebelle, Je me syndique à la CGT
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