Après la retraite par répartition mise à mal sous couvert d`un

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Chômeurs précaires mobilisons nous !
Après la retraite par répartition mise à mal
sous couvert d'un système qui ne marche
plus c'est aujourd’hui l'indemnisation des
chômeurs qui est visée avec ce qu'ils
appellent "les droits rechargeables".
Le principe des droits rechargeables "version
MEDEF" consiste à conserver ses droits
d'indemnisation acquis entre une période
travaillée et une période chômée que le
chômeurs pourra reprendre plus tard s'il perd
son emploi mais à "moyen constant".
L'indemnisation deja largement attaquée en
2010, durant la dernière convention Unedic, à
jeté un million de chômeurs en fin de droit en
réduisant la durée d'indemnisation les
envoyant vers l'ASS ou le RSA ou vers rien
du tout pour certains.
Proposer des droits rechargeables à moyen
constant avec un chômage qui atteint des
records historiques c'est réduire ou « le taux
d'indemnisation » ou « la durée » alors qu'il
serait urgent d'imposer au patronat
l'augmentation des cotisations sociales pour
pouvoir
augmenter
le
montant
de
l'indemnisation qui est aujourd’hui à 54, 7%
du salaire brut.
Réduire ce taux serait donc une attaque sur
les salaires à l'identique de l'attaque sur la
retraite par répartition imposé par ce
gouvernement !
Le SMIC et les salaires sont les ennemis du
capital qui s'y attaque en mettant des millions
de salariés au chômage puis en les
enfermant dans un marché de l'emploi ne
proposant que précarité, bas salaires avec
pour complement le RSA.
5 millions de privés d'emploi
et 3 chômeurs sur 4 non indemnisés !
Sur 19 millions d'embauches 12 millions
en CDD de moins d'un mois !
Quelques jours après les premières séances
de négociation de l'ANI la cour des comptes
publiait un rapport comparatif des chômeurs
en Europe et surtout pointait du doigt le
niveau d'indemnisation des chômeurs
Français qui serait « trop élevé » !
La strategie patronale est claire :
« écraser encore plus les chômeurs en
proposant une mesure qui détruit en
même temps le salaire et l'indemnisation
des chômeurs afin de forcer encore plus
les travailleurs à accepter n'importe quel
travail avec n’importe quelles conditions
de travail ! »
Le 5 décembre rendez-vous
devant le MEDEF pour un pique nique des luttes
Exigeons durant les prochaines négociations UNEDIC
L'indemnisation de tous les chômeurs jusqu'au retour à l'emploi !
Un véritable service public de l'emploi
L'arrêt des radiations
L'indemnisation du chômage est fixée certes
dans la durée mais le montant qu'un chômeur
percevra est calculé en fonction de son
ancien salaire .
La part du salaire issue des cotisations
sociales versée en indemnité chômage tient
donc
compte
de
l'ancienneté,
des
qualifications et n'est en aucun cas une
allocation identique à tous les chômeurs du
type RSA, ASS, AAH...
Les initiateurs de ce principe du « droit
rechargeable » estime donc qu'il faut
sécuriser les salariés entre plusieurs périodes
de chômage en liant la reprise d'activité afin
que les chômeurs puissent cumuler leurs
droits acquis. Autrement dit : « que je travaille
ou que j'en sois privé je reste indemnisé » ce
qui n'est rien d'autre que la revendication de
la CGT mais là où le bas blesse c'est avec
quel moyen pour un nombre de chômeurs
toujours en augmentation ?
Il est impossible d'ouvrir des droits
rechargeables à moyen constant !
Ce n'est absolument pas une avancée
mais bien un recul qui plongera encore
plus de chômeurs vers la pauvreté et
l'exclusion !
D’après le Medef il faudra que durant la
prochaine négociation Unedic les partenaires
sociaux "veillent à ne pas aggraver ainsi le
déséquilibre financier du régime", autrement
dit ils vont défendre les droits rechargeables
à moyen constant.
La soi-disante sécurisation n'est rien d'autre
que l'enfermement des salariés dans une
précarité au service du patronat obligeant
ainsi les chômeurs à accepter n'importe quel
travail à n'importe quel salaire.
Le patronat licencie à lui de payer la facture
en augmentant significativement la part des
cotisations sociales qui constitue le salaire
socialisé pour protéger des risques liés aux
situations hors de l'emploi : retraite, maladie,
familles mais aussi indemnisation des
chômeurs !
Exiger une indemnisation à 80% de son
ancien salaire et 80% du SMIC pour les
primos demandeurs jusqu'au retour à l'emploi
c'est la seule alternative à la sécurisation de
l'emploi voilà ce que nous défendrons durant
les prochaines négociations et dores et déja
dans nos mobilisations.
Le 5 décembre tous ensemble
Le patronat licencie, fabrique des déserts
industriels et ce serait aux collectivités de
payer les chômeurs en fin de droits par
l’intermédiaire du RSA mais il faudrait en plus
accepter
une
dévaluation
du
son
indemnisation alors qu'on nous prive de
travail.
Devant le MEDEF
avec un pique nique des luttes
entre 12H00 et 14H00
Contre les règles de sanction
imposées aux chômeurs
Chômeur rebelle, Je me syndique à la CGT
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A découper et à envoyer Union Locale CGT de Nîmes / Bourse du Travail - 1300, Avenue Georges Dayan –30900 NIMES
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Courriel : [email protected] – site : http://www.cgt-nimes.fr
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