Situation problème De plus en plus on entend dire que les téléphones cellulaires peuvent causer des maladies au cerveau. Anticipation (Hypothèse) Conception de l’expérience Faire de la recherche sur le web ou Faire une étude à long terme…..300 jeunes adolescents qui ont des cellulaires comparativement à 300 adolescents qui n’ont pas de cellulaire. Cueillette des données _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ Traitement des données _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ Interprétation des résultats _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ Rejet ou acceptation des hypothèses de départ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ Le cellulaire cause le cancer du cerveau Réalité L’énergie électromagnétique des téléphones cellulaires peut «pénétrer» dans le corps humain, ce qui suscite des inquiétudes sur le plan de la santé. Certaines personnes croient que les radiofréquences émanant des téléphones cellulaires pourraient provoquer le cancer, particulièrement celui du cerveau. «Selon les dernières études disponibles, il ne semble pas y avoir de lien entre l’utilisation du cellulaire et le cancer du cerveau», indique la Dre Laberge. Le débat est cependant loin d’être terminé, car la preuve irréfutable se fait encore attendre. À ce jour, peu d’études significatives ont évalué les conséquences de ce nouveau mode de communication sur la santé. De plus, selon la Dre Laberge, plusieurs de ces études sont financées par les compagnies de téléphone cellulaire! Cela dit, l’étude la plus crédible jusqu’à présent, en raison de la qualité de ses données, a été effectuée au Danemark. Les résultats ont été publiés en décembre dernier. Cette importante étude scientifique, réalisée entre 1982 et 2002, auprès de plus de 400 000 utilisateurs de téléphone cellulaire, démontre que l’usage de cet appareil n’accroît pas les risques de cancer. __________________________________________________________________________________________________ Le cancer du cellulaire? Après l'industrie du tabac, c'est au tour de la téléphonie mobile d'être l'objet d'un procès où des dommages et intérêts records sont réclamés! Cette fois, le chiffre se monte à rien de moins que 800 millions de dollars… US, bien sûr. Un neurologiste américain du Maryland, Christopher Newman, a porté plainte contre Motorola et huit autres compagnies impliquées dans la téléphonie mobile dont notamment Verizon, nouveau nom de Bell Atlantic, aux prises par ailleurs avec d'importants problèmes de grèves actuellement. Huit années d'usage intensif du cellulaire seraient, selon le médecin, à l'origine de la tumeur maligne qu'on vient de déceler dans son cerveau, derrière son oreille droite, plus précisément. Comme souvent, c'est le manque d'information de la part du fabricant qui est invoqué comme faute pour obtenir réparation. Il semble toutefois que le demandeur aura quelques difficultés à apporter la preuve du lien de cause à effet: de fait, si on soupçonne depuis plusieurs années l'usage intensif des téléphones mobiles d'être impliqué dans certaines tumeurs au cerveau (ils émettraient des radiations assimilables à des micro-ondes), les études n'y ont pas encore apporté de réponse définitive. Dans le doute, la Cellular Telecommunication Industrie Association (CTIA) a décidé depuis le 17 juillet d'imposer aux fabricants un étiquetage plus précis concernant les émissions de radiations des cellulaires et les risques qu'elles pourraient entraîner. La FDA se penche aussi sur la question et annonce des études poussées en la matière. Cellulaire et cancer : appel à la prudence Agence France-Presse 16 juin 2008 | 07 h 57 Une vingtaine de scientifiques, essentiellement des cancérologues, ont lancé un appel à la prudence dans l'utilisation des téléphones portables en l'absence de conclusions scientifiques définitives sur leur éventuelle dangerosité pour la santé. Pour en savoir plus Téléphonie mobile Les signataires du texte, publié dans le Journal du Dimanche, dressent une liste de mesures de précaution simples qui peuvent être prises dans l'attente de données plus complètes. Selon le ministère de la Santé, aucune preuve scientifique ne permet aujourd'hui de démontrer que l'utilisation des téléphones mobiles présente «un risque notable» pour la santé, que ce soit pour les adultes ou les enfants. Cependant, plusieurs études récentes, qui doivent encore être approfondies, mettent en évidence la possibilité d'un risque «faible» d'effet sanitaire lié à une utilisation intense et de longue durée (plus de dix ans) d'un mobile. Une étude internationale de grande ampleur, menée dans 13 pays sous l'égide de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), est actuellement en cours. Si de nombreuses études sont menées à travers le monde, la question de leur financement et de l'indépendance des experts qui ont en la charge suscite régulièrement de vives polémiques. Pour les scientifiques à l'origine de cet appel, parmi lesquels figurent, outre des médecins français, un Italien, un Néerlandais et un Américain, le mode d'utilisation des portables doit s'articuler autour de dix règles. Ne pas autoriser les enfants de moins de 12 ans à utiliser un téléphone portable sauf en cas d'urgence, maintenir le téléphone à plus d'un mètre du corps lors des communications en utilisant le mode hautparleur ou un kit mains libres ou une oreillette, éviter le plus possible de porter un téléphone mobile sur soi, même en veille. Le texte suggère aussi de communiquer plutôt par SMS et d'éviter d'utiliser le portable lorsque la force du signal est faible ou lors de déplacements rapides en voiture ou en train. «Nous sommes aujourd'hui dans la même situation qu'il y a cinquante ans pour l'amiante et le tabac. Soit on ne fait rien, et on accepte un risque, soit on admet qu'il y a un faisceau d'arguments scientifiques inquiétants», explique Thierry Bouillet, cancérologue à l'hôpital Avicenne de Bobigny et signataire de l'appel. Pour le professeur de psychiatrie David Servan-Schreiber, à l'origine de ce texte, il faut «absolument» prendre des précautions du fait de l'absence de recul suffisant dans le temps. «Même sans preuve définitive, il faut expliquer aux gens que l'usage des portables n'est sans doute pas anodin», explique dans le JDD l'auteur de plusieurs best-seller sur la santé. Depuis plusieurs années, nombre d'experts à travers le monde mettent en garde contre un usage immodéré par les enfants: leur système nerveux, en cours de développement, pourrait être plus sensible aux rayonnements. Début janvier, deux associations de défense de l'environnement, Agir pour l'environnement et Priartem, avaient réclamé au ministère de la Santé l'interdiction à la vente d'un téléphone portable destiné spécifiquement aux enfants. Le ministère n'avait pas donné suite à cette demande. Dimanche, à la suite de l'appel des scientifiques, les deux associations ont renouvelé leur demande pour une «campagne officielle», similaire à celle sur les dangers du tabac. Cellulaire et cancer: une vaste étude bientôt publiée La vaste étude Interphone réalisée depuis plusieurs années dans 13 pays pour savoir si l'utilisation des téléphones portables accroît le risque de cancer «approche de sa conclusion», a annoncé mercredi Elisabeth Cardis, sa coordinatrice. Pour en savoir plus Téléphones mobiles et intelligents | Téléphonie mobile Sa dernière mise à jour publiée sur internet -la précédente datait de six mois- incorpore une étude nordique des méningiomes ainsi qu'une analyse méthodologique. Interphone devrait être conclue dans les prochaines semaines, selon sa coordinatrice, pour une publication dans une revue scientifique, probablement en 2009. Cette étude cherche à évaluer le lien éventuel entre l'utilisation du téléphone portable et certains cancers (gliomes, méningiomes, neurinomes de l'acoustique et tumeurs de la glande parotide). Un des passages les plus alarmistes de la mise à jour rappelle -données déjà publiées il y a un an- que «la mise en commun des données des pays scandinaves et d'une partie du Royaume-Uni a permis de dégager un risque de gliome significativement accru en relation avec l'utilisation de téléphones portables pour une période de 10 ans ou plus du côté de la tête où la tumeur s'est développée». Mais le texte souligne qu'il peut s'agir aussi bien d'un rapport «de cause à effet» que d'un «artefact» lié à un problème de mémorisation (les personnes interrogées doivent se souvenir de leurs communications -et de leur durée- sur plusieurs années). Pour le méningiome et le neurinome de l'acoustique, «la plupart des études nationales ont apporté peu d'indications d'un risque accru», note la mise à jour, qui souligne aussi que le nombre des utilisateurs à long terme était «encore plus faible que pour le gliome» et «empêche de conclure de façon définitive à une éventuelle association» téléphones portables/tumeurs. Les analyses d'ensemble des données des pays scandinaves et du Royaume-Uni n'ont mis en évidence aucun risque accru de méningiome, mais en revanche un risque «significativement accru» de neurinome de l'acoustique lié à des durées d'utilisation de 10 ans ou plus. Concernant les tumeurs de la glande parotide, il n'y a pas non plus d'augmentation du risque significative, sauf dans l'étude israélienne. Mais le groupe étudié était très limité et «des investigations supplémentaires», sur un plus grand nombre d'utilisateurs intensifs, sont «nécessaires pour confirmer ces résultats».Pour Mme Cardis, il est indispensable, avant toute interprétation, de rassembler les résultats de tous les pays, pour avoir des effectifs plus importants. Treize pays participent à Interpohone : Allemagne,Australie, Canada, Danemark, Finlande, France, Israël, Italie, Japon, Norvège, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni et Suède. Téléphone cellulaire: quels risques pour les enfants? L'Agence de la santé publique de Toronto a jeté un pavé dans la mare, l'été dernier, en devenant la première au Canada à recommander la prudence en ce qui concerne l'utilisation du téléphone portable par les enfants. L'Agence indique dans son rapport que même si la plupart des études menées jusqu'ici concluent que le cellulaire est sans effet sur la santé, son impact à long terme n'est pas encore clair. Elle ajoute que les enfants pourraient être davantage susceptibles que les adultes de subir les effets potentiellement nocifs des ondes. «Alors que les scientifiques niaient tout risque jusqu'ici, il semble, avec l'accumulation des études, que les gens qui ont utilisé un téléphone portable sur une longue période sont plus à risque de développer certaines tumeurs au cerveau», explique l'auteure du rapport, Lauren Vanderlinden. Aux États-Unis, le directeur de l'Institut du cancer de l'Université de Pittsburgh, le Dr Ronald Herberman, a fait écho à l'avertissement de Toronto en recommandant que les enfants n'utilisent le portable qu'en cas d'urgence: «Je suis convaincu qu'il y a assez de données pour justifier un avis donnant des précautions à prendre avec le cellulaire.» Des recommandations similaires ont aussi été formulées en France, en Allemagne et en Inde. Au Québec, rien de tel n'est encore en vue. Le ministère de la Santé confirme n'avoir aucun projet d'avis du même genre, pas plus qu'il n'envisage de commander des études sur les dangers potentiels du portable. «On ne peut pas dire que le cellulaire soit absolument sans risque, mais on ne peut pas dire non plus qu'il cause le cancer comme le font la cigarette ou le soleil», affirme avec prudence André Beaulieu, porte-parole de la Société canadienne du cancer, section Québec. Sur son site internet, l'organisme donne quand même quelques options aux gens inquiets: choisir de ne pas avoir de téléphone portable, utiliser un casque d'écoute au lieu de mettre l'appareil à son oreille, fixer certaines restrictions aux enfants... Panique injustifiée? «Les enfants pourraient être plus à risque s'il devait y avoir un danger, reconnaît M. Beaulieu. Le cancer est une maladie des cellules, et les enfants ont une croissance cellulaire plus rapide que les adultes.» Dans son rapport, l'Agence de la santé de Toronto explique que les enfants ont une tête plus petite, une boîte crânienne, une peau et des oreilles moins épaisses. Leurs cellules nerveuses conduisent l'énergie - comme celle des ondes - mieux que les cellules des adultes. Leur cerveau y est aussi plus sensible. Des études contradictoires Les études se contredisent quant aux effets du téléphone cellulaire sur la santé. Portant sur des groupes trop petits, aucune n'apporte une démonstration définitive. Si plusieurs concluent à l'innocuité du téléphone cellulaire, une des plus récentes, réalisée par un chercheur de l'Université catholique de Louvain, en Belgique, démontre que des rats de laboratoire exposés aux ondes des téléphones portables et des réseaux Wi-Fi ont un taux de mortalité multiplié par deux. Une autre étude a démontré que des plants de tomates soumis à des ondes semblables à celles des portables réagissaient en sécrétant des molécules de stress. Problèmes de comportement Une autre, toute récente, suggérait que les enfants de femmes ayant utilisé fréquemment le cellulaire lors de leur grossesse étaient plus susceptibles d'avoir des problèmes de comportement. On en saura peut-être un peu plus lors de la parution des résultats d'une vaste étude internationale, Interphone, lancée en 1999. Cette étude compare quelque 7000 patients de 13 pays atteints d'une tumeur à la tête avec un groupe témoin. Jusqu'ici, des résultats préliminaires diffusés suggèrent dans certains cas un risque "faible" de tumeurs après une utilisation intense du cellulaire pendant 10 ans. Annoncés d'abord pour 2005, les résultats définitifs devraient finalement être connus l'an prochain. Dix précautions à prendre Le Dr David Servan-Schreiber, auteur des best-sellers Guérir et Anticancer, a lancé cette année un appel dont la portée a été mondiale. Entouré d'un aréopage de chercheurs de renommée internationale, le charismatique psychiatre, qui a lui-même eu un cancer au cerveau, a énoncé 10 précautions à prendre avec le cellulaire. 1- Ne pas autoriser les enfants de moins de 12 ans à utiliser un téléphone portable sauf en cas d'urgence. 2- Lors des communications, maintenir le téléphone à distance du corps. Favoriser l'utilisation des dispositifs mains libres. 3- Rester à distance d'une personne en communication et éviter d'utiliser un téléphone portable dans des lieux publics. 4- Éviter le plus possible de porter un téléphone mobile sur soi, même en mode veille. 5- Si on doit porter un cellulaire sur soi, s'assurer que sa face «clavier» soit dirigée vers son corps et sa face «antenne» vers l'extérieur. 6- N'utiliser le téléphone portable que pour établir le contact ou pour des conversations de quelques minutes. 7- Lors des communications, changer l'appareil de côté régulièrement. 8- Éviter d'utiliser le portable lorsque la force du signal est faible ou lors de déplacements rapides. 9- Communiquer par textos plutôt que par la voix. 10- Choisir un appareil avec le débit d'absorption spécifique (DAS) le plus bas possible. Le téléphone portable est-il dangereux pour la santé ? (mai 2000) Maux de tête, troubles auditifs, picotements de la peau, clignements oculaires, pertes de mémoire, troubles de la concentration, bourdonnements d’oreilles… Les études contradictoires se multiplient pour démontrer les dangers des téléphones portables. Parmi les risques liés à l’utilisation de la technologie des ondes radio, deux sembleraient avoir une incidence directe sur notre cerveau. Les effets thermiques sont les plus palpables. En effet, l’utilisation continue d’un mobile pendant 20 minutes fait augmenter la température des tissus en contact de 1° Celsius. C’est alors le cortex, la partie la plus sensible du cerveau se trouvant à proximité de l’oreille, qui absorbe cette fluctuation thermique. Second danger : l’émission par l’antenne d’ondes ultracourtes de très hautes fréquences émises au niveau de l’antenne qui sont absorbées pour moitié par la tête de l’utilisateur. D’après de nombreux spécialistes, il est possible, à terme, que l’ADN cellulaire soit lésé, ce qui provoquerait des tumeurs cancéreuses. Les kits mains libres (systèmes de plus en plus répandu d'oreillette permettant de téléphoner tout en conduisant) mis récemment sur le marché font l'objet d'études aux conclusions contradictoires : augmentation de 30% des radiations absorbées par le cerveau selon une enquête britannique, réduction jusqu’à vingt fois des ondes électromagnétiques transmises vers le cerveau d’après une récente étude israélienne. Suivant l’étude menée par Which, le magazine de l’Association britannique des consommateurs affirme que les kits mains libres pourraient augmenter la transmission des ondes au cerveau. En effet, les chercheurs ont établi que le fil qui va du téléphone à l’oreille agirait comme une antenne véhiculant trois fois plus de radiations au cerveau de l’utilisateur qu’un portable utilisé classiquement Au contraire, répond l’étude menée par les Israéliens : l’éloignement de l’oreille du au fil du kit mains libres réduirait jusqu’à 20 fois le niveau des ondes électromagnétiques transmises vers le cerveau. Le débat reste donc entier. Comme l'écrit l'Académie de médecine, "S'il reste de nombreuses incertitudes sur les effets biologiques possibles des radiations électromagnétiques utilisées dans la téléphonie portable, il importe de bien distinguer l'incertitude du risque". L’abus du téléphone mobile semble donc à proscrire en attendant des enquêtes plus concordantes sur le sujet… Ayla Seguon Introduction Le développement rapide de l'utilisation des téléphones mobiles et la construction des stations de base ont suscité la crainte que la technologie des téléphones cellulaires puisse avoir des effets néfastes sur la santé, en provoquant notamment cancers, céphalées et perte de mémoire. L'OMS estime qu'en 2002, il y aura 700 millions d'utilisateurs de téléphones mobiles. Les pays scandinaves sont les plus avancés, avec une densité de 36 à 42%. Dès lors, une incidence sur la santé humaine, même limitée, se verrait démultipliée à l'échelle planétaire. Les téléphones mobiles actuels fonctionnent à des fréquences comprises entre 800 et 1800 MHz. Les champs RF (radiofréquences) de fréquence comprise entre 1 MHz et 10 GHz pénètrent dans les tissus exposés et provoquent un échauffement dû à l'absorption d'énergie. Même lorsqu'il est de très faible intensité, un champ RF génère une petite quantité de chaleur, mais celle-ci serait évacuée par les processus normaux de thermorégulation de l'organisme. Aussi dans l'état actuel des connaissances scientifiques, il est peu probable que l'exposition à des champs RF de faible intensité, induise ou favorise l'apparition de cancers, notamment ceux qui sont émis par les téléphones mobiles et leurs stations de base. (Sources : O.M.S.) Actuellement les effets sur la santé des fréquences émises par les téléphones portables ne sont pas clairement établis et souvent contradictoires, et leurs incidences sur la santé de l'homme ne sont pas suffisamment bien comprises pour justifier une limitation de l'exposition aux champs RF de faible intensité. Toutefois l'Union européenne recommande aux constructeurs des appareils dégageant de tels effets d'être "prudents". Conseils aux inconditionnels du portable - éloigner le plus possible l’appareil de l’oreille - Choisir un appareil à antenne longue - éviter le port de lunettes métalliques lors des appels - Résister au désir de téléphoner dans les lieux clos et/ou souterrains (métro, gares, aéroports, immeubles…) car la puissance nécessaire pour émettre est alors plus importante. Les kits mains-libres des téléphones portables sont-ils dangereux pour le cerveau des utilisateurs ? Selon le magazine ‘Consumer Association’, l'Association britannique des consommateurs, les kits "mains libres" pour téléphones portables pourraient sensiblement augmenter le niveau des ondes transmises au cerveau, indique dans son édition de lundi le quotidien anglais ‘Daily Mail’. Dépêche Caducée.net - 5 avril 2000. Voir le document Le portable est-il dangereux? Polémique autour de l'objet que l'"Evénement" du 17 au 23 juin 1999 qualifie de "marché le plus juteux du siècle". En effet, le téléphone mobile a déjà séduit près de 20% de la population française mais, au grand dam des scientifiques et des constructeurs, pourrait être dangereux pour la santé. Migraine, perte de mémoire, fatigue, dépression, voire cancer et apparition précoce de la maladie d'Alzheimer... Voilà quelques-uns des symptômes et des effets secondaires que certains scientifiques attribuent à une utilisation intensive du "portable". Science Actualité, Cité des Sciences - Ao ût 1999. Voir le document Selon deux nouvelles études scientifiques, le portable serait dangereux pour la santé On ne sait plus qui croire. En effet, alors que l'Institut Karolynska de Stockholm concluait il y a deux semaines à l'absence de tout risque, deux nouvelles études scientifiques estiment au contraire que l'utilisation du portable pourrait favoriser le développement de tumeurs cancéreuses du cerveau. La Revue de Presse de L'Atelier - 25 mai 1999. Thème : téléphone mobile. Voir le document Le portable pourrait favoriser les tumeurs du cerveau Deux nouvelles études scientifiques ont montré que l'utilisation de téléphones portables pourrait favoriser le développement de tumeurs cancéreuses du cerveau, rapporte la BBC. AFP - Mai 1999. Voir le document Nocivité du téléphone portable ? Malgré des centaines d'études, personne n'a encore démontré la nocivité du téléphone portable. Prudent, Berne prend néanmoins des précautions. Au fil de dizaines de recherches passées et en cours pour déterminer la nocivité éventuelle des téléphones mobiles, des cohortes d'animaux de laboratoire ont été soumis à des expositions prolongées de micro-ondes. Les résultats sont divers mais une constante s'impose : personne n'a jamais pu prouver que ces micro-ondes suscitaient des cancers ou induisaient des conséquences biologiques graves. Webdo - Avril 1999. Voir le document Le cellulaire causerait le cancer du erveau Publié par Monique Hall 05-04-2008 Les téléphones cellulaires tueraient plus de gens que le tabagisme ou l’amiante, révèle une étude menée par un spécialiste réputé du cancer, dont les conclusions ont été publiées récemment dans le journal The Independant. Selon le Dr Vini Khurana, les utilisateurs de téléphones cellulaires devraient essayer de les éviter autant que possible. Il presse les gouvernements et l’industrie des télécommunications à agir immédiatement pour réduire l’exposition aux radiations émises par l’appareil. L’usage de ce type de téléphone sur une période de dix ans ou plus pourrait doubler le risque de développer un cancer, maladie qui prend habituellement une décennie à se former. Plus tôt cette année, le gouvernement français prévenait sa population des dangers liés à l’utilisation des téléphones cellulaires. L’Allemagne a aussi agit de la sorte. Le Dr Vini Khurana a recensé plus de 100 études sur les effets associés à l’usage des téléphones cellulaires. Il croit que le résultat de ses recherches sera prouvées hors de tout doute d’ici dix ans. Téléphone cellulaire et cancer: plus près de la légende urbaine (Agence Science-Presse) – L’idée que le téléphone cellulaire puisse causer le cancer du cerveau est bien implantée. Pourtant, jamais une étude scientifique n’a avalisé une telle hypothèse. En fait, toute cette crainte est née il y a 10 ans d’une... anecdote. Une équipe d’épidémiologistes de 13 pays dont le Canada, mène actuellement la plus importante recherche jamais effectuée sur ce risque potentiel. Amorcée en janvier 2000 dans davantage que ces 13 pays (figurent aussi sur la liste les États-Unis, la France et l’Australie), et devant se poursuivre jusqu’en décembre 2003, elle est coordonnée par uen branche de l’Organisation mondiale de la santé. Elle porte sur 7000 cancéreux utilisateurs de cellulaires, ce qui est énorme. Et le temps passé depuis la mise en marché de ces téléphones permet désormais d’avoir, dans certains cas, jusqu’à 10 années écoulées entre le moment où l’individu a commencé à utiliser un cellulaire et le moment où s’est déclaré son cancer. Cela « permettra de donner à cette question la réponse la plus définitive qui soit, à ce jour », selon Jack Siemiatycki, directeur de la Chaire de recherche en épidémiologie environnementale et santé des populations de l’Université de Montréal. M. Siemiatycki est responsable du volet « Montréal » de cette recherche. Le Canada compte, avec Vancouver et Ottawa, trois villes participantes à l’étude, mais « c’est Montréal, à cause de son grand bassin de population, qui se taille la grosse part du gâteau avec 200 des 300 cas du pays ». L’anecdote qui a fait boule de neige Cette étude internationale s’inscrit au terme d’une décennie de débats de toutes sortes où, chose étrange, le monde médical n’a eu que peu de voix au chapitre. En effet, aussi étonnant que cela paraisse, on ne rapporte dans la littérature qu’une seule étude scientifique d’importance; et elle est négative. « Il s’agit de la recherche menée par le National Cancer Institute (NCI) des États-Unis, dont les résultats ont été rendus publics l’an passé [2001], rappelle le spécialiste montréalais. Cette recherche épidémiologique portait sur 800 cancéreux/utilisateurs de cellulaires, auxquels on avait greffé un groupe-témoin de 800 personnes (c’est-à-dire des cancéreux, mais qui n’ont jamais utilisé de cellulaires). Résultat? On n’a relevé aucun lien statistiquement significatif entre l’utilisation du téléphone cellulaire et les cancers du cerveau. » Cette étude avait cependant une limite : les cancéreux n’avaient été exposés, en moyenne, que durant trois ans aux radio-fréquences de leur appareil portable. « Or, je sais que la durée de latence —le temps écoulé entre l’exposition à une matière cancérigène, et le développement d’un cancer solide— est au minimum de 5 ans. Et ça peut aller jusqu’à 10, 15, 20, voire 30 ans pour d’autres cancers », dit le Pr Siemiatycki. Mais plus étonnant encore, ce lien entre cellulaire et cancer est né d’une anecdote. En 1992, une Américaine atteinte d’un cancer du cerveau et ayant en main la radiographie de sa tumeur réalise, en y superposant une autre photo d’elle-même, que la localisation de son cancer —près de l’oreille— coïncide avec l’embout auditif du téléphone! La dame alerte les médias. Puis, l’affaire « réveille » d’autres personnes qui « associent » également leur diagnostic de cancer avec leur utilisation —nouvelle— d’un téléphone cellulaire. Un effet boule de neige s’installe, tant et si bien que l’affaire se retrouve au Congrès des États-Unis, qui commande une étude à l’un de ses organismes : justement le National Cancer Institute (NCI). « Physiciens, physiologistes, épidémiologistes, dit encore Jack Siemiatycki, se sont alors mis à regarder de plus près si ces radio-fréquences (RF), générant de faibles champs électromagnétiques, pouvaient effectivcment altérer des tissus vivants... » Ce que l’on sait L’idée que les micro-ondes (ou RF) puissent avoir des effets cancérigènes n’est pas invraisemblable, au contraire. « On sait que les micro-ondes, à des doses assez élevées, peuvent chauffer les tissus, comme elles chauffent nos aliments. Mais dans aucun des cas de cancers du cerveau n’a-t-on observé une quelconque trace de brûlure de tissus cérébraux ». Des bombes atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki, on sait aussi que les radiations « ont entraîné de nombreux cancers dont des leucémies à très brève échéance : deux-trois ans. Pour le reste, d’autres recherches ont bien noté une augmentation de l’incidence de lymphomes, suite à l’exposition aux RF chez des souris génétiquement prédisposées à développer des lymphomes, mais l’application de ces observations sur des cancers humains n’est pas claire pour l’instant. » Et que sait-on des RF émanant spécifiquement des téléphones cellulaires? « Aussi loin que l’on puisse aller, l’exposition aux RF vient essentiellement de l’antenne interne des appareils, qui reçoit et émet les signaux vocaux. Le fonctionnement de cette antenne atteint une zone très restreinte de la tête, un volume de 5 cm3. » Mais encore là, il existe un spectre assez complexe de variables : le type de technologie (analogique ou numérique), le design de l’appareil, l’utilisation à l’intérieur ou à l’extérieur, etc. Chacune affecte le niveau d’exposition aux RF, mais leur cumul reste impossible à calculer pour l’instant. Épidémiologie Cancer et téléphone cellulaire : enfin l’heure juste L’Université de Montréal prend part à la plus vaste recherche épidémiologique à avoir jamais été menée sur les effets cancérigènes présumés des radiofréquences émanant des téléphones cellulaires. Cette recherche s’étend dans 13 pays et regroupe plus de 10 000 utilisateurs de téléphones mobiles qui présentent des symptômes de cancer. «Notre étude permettra d’établir, s’il y a lieu, un lien statistique entre l’utilisation de ces téléphones et quatre types de cancers, dont celui du cerveau», explique Jack Siemiatycki, directeur de la Chaire de recherche en épidémiologie environnementale et santé des populations et responsable du volet montréalais de cette étude effectuée parallèlement à Ottawa et Vancouver. Spécialiste de la méthodologie épidémiologique, Jack Siemiatycki est l’un des grands experts canadiens des causes exogènes de cancers, spécialement en milieu professionnel. Coordonnée par l’Association internationale de recherche sur le cancer (un organisme issu de l’Organisation mondiale de la santé), la recherche s’est amorcée en janvier 2000 et se poursuivra durant quatre ans. «Le moment est bien choisi pour entamer une telle étude, affirme Jack Siemiatycki. Plus tôt, la latence, c’est-à-dire le temps écoulé entre l’exposition aux radiofréquences et le développement supposé d’un cancer, aurait été insuffisante; et plus tard, la technologie aurait été trop répandue dans la société pour qu’il soit possible de constituer des groupes témoins de qualité, soit des groupes d’individus complètement non utilisateurs du téléphone cellulaire.» À l’échelle planétaire, on estime que, au cours de la dernière décennie, le nombre des usagers du téléphone mobile est passé de moins de 1 million à près de 200 millions de personnes. Pourtant, à ce jour, peu d’études significatives ont analysé les conséquences sur la santé de ce nouveau mode de communication. L’une comptait 800 sujets et a été menée aux États-Unis par le National Institute of Health; une autre, suédoise celle-là, avait étudié 219 personnes. Dans les deux cas, on n’a pas relevé d’associations statistiquement significatives entre cancer et téléphonie sans fil. «On a toutefois observé dans une autre étude une augmentation de l’incidence de lymphomes, associée à l’exposition aux radiofréquences, chez une souche de souris génétiquement prédisposée à développer ce type de cancer. Mais l’extrapolation de ces observations à des cancers humains n’est pas claire pour l’instant», dit l’épidémiologiste. Que sait-on des radiofréquences propre aux téléphones cellulaires? «La source des radiofréquences de très faible intensité est l’antenne interne des appareils, qui reçoit et émet les signaux vocaux, explique Jack Siemiatycki. Le fonctionnement de cette antenne atteint une zone très restreinte de la tête, qui correspond à un volume de 5 cm3. Mais encore là, de nombreuses variantes peuvent influer sur le taux d’exposition : le type de technologie cellulaire employée (analogique ou numérique), le design de l’appareil, l’utilisation à l’extérieur ou à l’intérieur des habitations, etc. Chacune a des conséquences sur le niveau d’exposition, mais leur cumul est encore incalculable pour le moment.» Chercheur : Jack Siemiatycki Téléphone : (514) 890-8166 Les résultats d'une série d'études lancées en 2000 et menée dans 13 pays, publié par l'OMS en mai 2010, la déclaration de risque peu ou pas de tumeurs au cerveau pour la plupart des utilisateurs à long terme des téléphones cellulaires. L'OMS signale que c'est la plus grande étude cas-contrôle de l'utilisation des téléphones cellulaires et les tumeurs cérébrales à ce jour, et comprend le plus grand nombre d'utilisateurs avec au moins 10 ans d'exposition à l'énergie RF. Selon l'OMS, l'utilisation du téléphone cellulaire est devenu beaucoup plus répandu et il n'est pas rare que les jeunes d'utiliser leurs téléphones cellulaires pendant une heure ou plus par jour. Toutefois, cette utilisation accrue est tempérée par les émissions inférieurs, en moyenne, à partir de téléphones de technologie plus récente, et l'utilisation croissante des SMS et des opérations mains-libres que garder le téléphone à distance de la tête. Read more: http://www.lifemojo.com/lifestyle/les-t%C3%A9l%C3%A9phones-cellulaires-sont-ils-s%C3%BBrs51639054/fr#ixzz1CLRts5kb