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I. Le rythme cardiaque est seulement modulé par le
système nerveux
A. Le cœur bat spontanément
Le cœur isolé est capable de se contracter rythmiquement. Il fonctionne en
l’absence de toute innervation. Il est automatique.
L’automatisme cardiaque repose sur l’existence, dans certaines zones du cœur, de
petites cellules auto-excitables ou cellules du tissu nodal (pace-makers).
Chez les mammifères, pour battre de manière autonome, le cœur doit être maintenu
à 37°C et perfusé par un liquide nutritif convenablement oxygéné.
► FIGURE 1. Organisation du système nerveux
B. Deux centres nerveux bulbaires agissent sur la fréquence cardiaque
● La fréquence cardiaque est modulée par le système nerveux végétatif (=
autonome = involontaire) grâce à deux centres nerveux situés dans le bulbe
rachidien.
Les fibres nerveuses végétatives se répartissent en deux sous ensembles
indépendants :
- le système nerveux parasympathique
- le système nerveux sympathique.
Le centre cardio-modérateur (CCM) provoque l’activité permanente des fibres
nerveuses parasympathiques (fibres du nerf pneumogastrique = nerf vague =
nerf X), qui innervent le cœur, et provoquent le ralentissement du rythme
cardiaque.
Le pneumogastrique est issu du bulbe rachidien.
Le centre cardio-accélérateur (CCA) provoque l’activité permanente des fibres
nerveuses sympathiques et accélère le rythme cardiaque et augmente la
puissance des contractions.
Ces fibres proviennent de la moelle épinière, à partir de fibres descendant du bulbe
rachidien.
Au repos l’activité cardio-modératrice des fibres parasympathiques l’emporte sur
l’action cardio-accélératrice des fibres sympathiques. Un cœur isolé du système
nerveux, bat à 100 pulsations par minute, alors qu’au repos le rythme cardiaque
est de 70 battements par minute.
II. La ventilation est entièrement commandée par le
système nerveux
A. Les poumons sont des organes passifs
La contraction des muscles intercostaux et du diaphragme provoquent
respectivement l’augmentation de diamètre et de hauteur de la cage thoracique,
cela augmente son volume. Les poumons suivent passivement et se remplissent
d’air, c’est l’inspiration (phénomène actif).